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| Pizza et Coca constituent une soirée sympa [PV James Gordon] | |
| ☇ à Gotham depuis le : 13/08/2012 ☇ messages : 799 ☇ réputation : 403 ☇ pseudo : Yunyuntoka ☇ avatar : Emma Stone ☇ copyright : Yunyuntoka ☇ photomathon : ☇ occupation : Libraire, étudiante en droit. ☇ statut civil : Célibataire
| Sujet: Pizza et Coca constituent une soirée sympa [PV James Gordon] Lun 3 Sep - 18:24 | | James Gordon & Barbara Gordon
James Gordon & Barbara Gordon, se retrouvent en septembre, alors que le soleil se couche en cette journée nuageuse pour papoter et manger un morceau. Les personnages se retrouvent à la maison et ils autorisent les trois PNJs à intervenir dans ce rp. Les images utilisées ci-dessus proviennent de tumblr. Bonne lecture ♥ La nuit soufflait sur la ville une tiédeur qui rendait les rues lugubres. Des allées diverses se dégageaient des fumés divers qui n'inspiraient rien de bon, du tout. Dans le salon, Barbara bien emmitouflée dans une couverture à carreaux, regardait par la fenêtre et se disait qu'elle était quand même bien dans ce petit cocon qui avait l'air d'être une forteresse contre les vents glacés. La nuit tombait à peine et elle commença à allumer la télé, sans rien trouver de vraiment intéressant. En fait, Barbara avait passé la journée dans les livres de droit et les études de cas. Ses nerfs s'étaient doucement effrités et elle s'était surprise à pouffer de rire face à une petite coquille dans ses feuilles imprimées. La rouquine s'étant alors trouvé pathétique, elle avait décidé de faire une pause. Sauf que cette dernière se changea en un temps mort interminable durant lequel elle engloutit des tartines de confitures. Il faut garder de l'énergie, je vais me remettre à travailler dans quelques minutes... Qu'elle disait à chaque bouchée. Mais le travail semblait la fuir. Ou plutôt, elle fuyait le travail. Les lignes noires sur blanc semblaient se confondre au paysage environnant. Elle manqua presque d'aller taper le poste, ayant l'illusion que l'image était brouillée. Finalement, elle se résolu à se prendre une douche bouillante. La douche enlève la merde des yeux, et de la merde, j'en ai jusqu'au coude en ce moment... Sous l'eau fumante, elle s'assit et se laissa sous l'averse écrasante qui lui martelait les cuisses, les épaules et la tête. La sensation lui parut exquise, comme si elle était un volcan dont la peau se croûtait pour laisser s'écouler sur terre la lave de ses veines. Bouillonnante, elle l'était aussi depuis quelques semaines. Depuis qu'elle avait arrêté de sortir la nuit. Elle n'en avait ressentit le manque grandissant que tardivement. Barbara s'était alors dit que ce n'était possiblement pas fait pour elle. Aurait-elle du ressentir ce manque dès la première seconde ? Aucune idée. Il n'existait aucun guide pour ce genre de cas, à son grand damne !
Sortie rouge comme une tomate, elle avait enfilé un vieux t-shirt qui sentait bon la lessive et un pantalon de pyjama bouffant qui lui donnait l'impression que où qu'elle pose son séant, des coussins lui flattaient les fesses. Une sensation agréable qui l'avait porté naturellement vers le canapé où elle était depuis quelques dizaines de minutes à présent. Bien casée dans ce monde de douceur et de tissus, elle n'aurait voulu sortir pour rien au monde. A force, ses yeux se fermèrent tous seuls. Sa somnolence se termina lorsqu'un bruit de clés qu'on tourne dans la serrure la fit sursauter. La rouquine se redressa sur le canapé, réalisant petit à petit où elle était. Puis, lui revint en tête l'errance pathétique dont elle avait été l'actrice les dernières heures. Se passant une main sur le visage, elle se leva et regarda l'heure l'horloge. La personne rentrant n'était pas un mystère pour elle, en ce moment, ça ne pouvait être que son oncle revenant du boulot. S'étirant en tendant ses mains haut au dessus de sa tête, elle demanda, de sa voix encore un peu endormie. « Tu veux qu'on commande des pizzas ? J'ai la dalle et je crois qu'on a rien au frigo... » Elle se démêla vite fait les cheveux avant de commencer à fouiller parmi le petit tas de publicité pour de la cuisine rapide en livraison qu'elle gardait toujours au cas ou. « Et sinon, quoi de neuf dans les caniveaux de Gotham ? T'as fais une belle prise aujourd'hui ? » Il était rare qu'ils attrapent un vrai gros méchant qui allait faire tomber des têtes, mais il était toujours utile de savoir si de plus petits acteurs de la déchéance collective avaient été arrêtés. Après tout, on ne peut pas toujours tomber sur le diable, mieux vaut des fois se contenter des diablotins.
Dernière édition par Barbara Gordon le Lun 3 Sep - 21:19, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Pizza et Coca constituent une soirée sympa [PV James Gordon] Lun 3 Sep - 19:54 | | Seize heures, c'est la durée de ma journée. Je me demande encore comment je fais pour tenir ce rythme insoutenable. Levé à quatre heures du matin pour une scène de crime, retour à vingt heures passées. Je comprends maintenant pourquoi Barb' et les enfants sont partis, je dédie tout mon temps à mon travail. Quand je rentre je vois ma famille que pendant une ou deux heures par jour maximum, il m'arrivait même parfois de ne pas le voir pendant plus de quarante-huit heures. Il serait peut-être temps que je raccroche et que je pense un peu plus à moi et à ma famille, car je suis en train de la perdre. Ma conscience me dit de partir et de laisser les jeunes prendre la relève que j'aie fait mon temps en tant que commissaire de Gotham et que je ne dois plus rien à cette ville. Mais au fond de moi, le flic que je suis me dit de continuer. Si le Batman est traqué comme un assassin c'est à cause de moi ainsi que de mon incapacité à dire la vérité de peur de voir la ville que j'ai tant aimé s'embraser et devenir un enfer pour ses habitants. La « loi Dent » est peut-être mise en vigueur depuis peu, j'ai l'impression qu'elle n'a rien fait, que c'est même le contraire, elle pousse les individus néfastes à reprendre du service, si ces derniers se terraient comme des lâches, c'est uniquement à cause du Batman. Son aura permettait à nous les forces de l'ordre de faire notre travail au mieux, car nous avions un soutien de taille, maintenant tout cela est terminé.
Il faut se rendre à l'évidence, la Police doit protéger les citoyens avec ses armes et les lois misent en vigueur par les autorités attitrées et non avoir recours à des hommes ou des femmes utilisant des méthodes que je me ferai un plaisir d'utiliser si j'en avais le droit. Cette longue journée ressemblait à celle de la veille ainsi qu'à celle d'avant-hier et cetera. Je donnais un rapide coup de clef, la porte de ma maison s'ouvrit et je fus accueilli par ma nièce Barbara. J'étais ravi qu'une âme habite ici. Ma chère nièce qui porte le même nom que ma femme, étrange coïncidence et hasard du destin me demanda si nous pouvions commander des pizzas pour le repas de ce soir, faute de nourriture dans le frigo. C'est vrai qu'avant c'était Barb' qui s'occupait de ce genre de choses, quand j'arrivais à la maison c'était elle qui faisait la cuisine, maintenant je vis comme un célibataire. J'affichais un sourire à la rouquine. « Oui tu peux commander des pizzas si tu veux, une fois de temps en temps cela ne nous fera pas de mal. » Lui dis-je. Je déposais ma serviette par terre et j'accrochais mon imperméable marron sur le porte-manteau de l'entrée. Il faisait bon à la maison bien plus que dehors, le temps de ce mois de septembre peut être considéré comme catastrophique, on se croirait en fin octobre. Je m'asseyais sur l'un des deux fauteuils du salon, Barbara elle était sur le canapé. Je la regardais comme regarderait un père son enfant. Bien qu'elle soit ma nièce, je la considère comme ma grande fille et puis je sais que Robert aurait approuvé ce que je fais pour elle.
Un petit rire amusé sortie de mon larynx lorsque la rouquine me demanda si nous avions attrapé quelques poissons dans nos filets. Je la reconnaissais bien-là ma nièce, une vraie Gordon. Je suis sûre qu'elle aurait pu faire un bon flic, mais je suis également content qu'elle n'y soit pas arrivée. Ce que je pense est très dur, car j'aurai dû l'aider et lui apporter mon soutien si c'est ce qu'elle aurait aimé faire, mais je n'ai rien fait de tout cela. C'est même plutôt le contraire, j'étais même prêt à faire jouer de mes relations dans l'école de police de Gotham City pour qu'elle soit recalée. Heureusement, je n'ai pas eu besoin de le faire cela m'a enlevé une belle épine du pied. Je suis bien plu ravi qu'elle se soit lancée dans le droit bien que ses ambitions me gênent un petit peu, j'aurai préféré qu'elle choisisse une autre ville, mais après tout si elle souhaite faire régner l'ordre à Gotham je ne peux pas la blâmer. Cette ville lui a prit ses parents, une partie de son enfance et de son innocence, il est donc normal qu'elle se sente impliqué dans cette société plus proche du gouffre que de l'Eden. Je regardais Barbara qui cherchait dans les coupons publicitaires le numéro de téléphone d'une pizzéria. « Les prises non pas été très fleurissantes, on a juste attrapé deux trois sous-traitants qui ont préféré garder le silence. On pense savoir pour qui ils travaillent, mais cela nous prendra du temps avant de remonter tout le réseau. Il est bien loin le temps du Lieutenant Jim Gordon qui démantela le réseau de Carmine Falcone. » Dis-je en soupirant. Sans l'aide du Batman il y a de grandes chances qu'ils nous filent entre les mains. |
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| Sujet: Re: Pizza et Coca constituent une soirée sympa [PV James Gordon] Lun 3 Sep - 22:04 | | Comme James ne comptait de toute manière pas se mettre aux fourneaux après une journée de boulot et que la flemme de Barbara l'avait empêché d'atteindre un supermarché de la journée, les pizzas étaient un choix tout désigné. Et puis ce n'était pas la première fois qu'ils avaient recours à ce moyen lorsque tout le monde était simplement flemmard. Une bonne pizza chaude et pleine de fromage, ça pouvait rendre une soirée merdique en véritable nuit de découverte culinaire. Les papilles se contentaient de toutes les merdes qu'on pouvait trouver dans ces mets aussi bien que si elle avait dîné dans un quatre étoiles. Alors que sa curiosité à propos du boulot de son père adoptif fit rigoler doucement ce dernier, il répondit que la pèche n'avait pas été très bonne. Bon, alors ce ne serait pas vraiment le sujet de la soirée, si ils parvenaient à l'éviter. Mais les repas de ces derniers temps avaient été teintée d'une amertume à l'arrière goût de manque. Batman, et encore Batman. Et si son oncle semblait s'en languir comme d'Harbey Dent, Barbara, elle, ne savait pas sur quel pied dansé. Elle voudrait bien secouer l'autre milliardaire à la noix pour qu'il essaye de remotiver un peu le commissaire, mais ça voudrait dire : entrer en contact rapproché avec Bruce. Et ça, pour le moment, sa fierté était bien trop meurtrie pour qu'elle puisse faire un geste en ce sens. Elle composa vite fait le numéro en disant simplement. « Si tu voulais être sur de tes coups, fallait cultiver des patates, pas être commissaire... En plus avec les navets que tu te tapes ça doit pas être facile. Ha putain je me donne faim...» A ce moment là, quelqu'un décroche à l'autre bout du fil. « Ouai, deux pizzas avec tout dessus et une extra dose de fromage, faites pas vos ramollos du rappés hein... Ouai, Newbolt 165th Street. Ok à plus ! »[/color][/b] Elle raccrocha avant de rajouter « Rhaaa il devrait y avoir une brigade anti-mou chez les livreurs de pizzas. Il a soupiré, genre on habite à l'autre bout du monde ! » La jeune femme se leva pour voir ce qu'ils avaient niveau boisson.
En ouvrant le frigo et un placard elle réalisé qu'il ne restait plus qu'un fond de whisky dont l'age de devrait être aussi élevé qu'elle même. « Hum... James, pizza-whisky c'est pas un plat traditionnel quelque part dans le monde ? » Elle n'avait pas envie d'accorder le moindre sens à quoi que ce soit en ce moment. Dans son monde, le whisky se buvait avec les pizzas et les oncles devenaient des pères. Dans son monde, elle n'était pas orpheline mais aurait eu autant de parents qu'elle l'aurait souhaité. Dans son monde, elle n'avait pas à se prendre la tête avec la destinée d'une putain de ville en entier et les autres pouvaient crever, elle ne bougeait pas le petit doigt. Malheureusement, le monde étant finalement ce qu'il était, sa proposition incongrue restait une proposition incongrue. Maintenant, libre à son oncle de se joindre à ses déviances culinaires. Elle avait envie d'un peu d'alcool et elle ne savait pas lequel accorder avec du fromage, et elle ne savait pas non plus si elle aurait la force de sortir dehors en acheter. Non, décidément, ce whisky se présentait de plus en plus comme un désaltérant tout à fait fiable et appétissant. Dans son ancien appartement, il y avait toujours beaucoup de variété, non pas parce qu'elle buvait beaucoup, mais parce que ses envies changeaient généralement selon son humeur. En période de crise comme celle là, elle se contentait de peu, voir de rien. Elle mangeait car la nourriture était là, il n'y avait pas de raisons plus obscures. Elle aurait contenté son débordement d'énergie d'une autre manière en d'autres circonstances. |
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| Sujet: Re: Pizza et Coca constituent une soirée sympa [PV James Gordon] Lun 10 Sep - 12:54 | | « Barbara, tu devais mieux parler aux gens ! Ce vendeur n'est pas ton ami, tu lui dois le respect. Je suis sûr que tu n'apprécierais pas que l'on te parle ainsi ? » Lui disais-je. Elle a beau être jeune, je ne l'ai pas élevé ainsi, il me semblait lui avoir inculqué le respect d'autrui. Et puis si elle souhaite devenir procureur un jour, elle devra faire des efforts dans sa locution qui est pour le moment assez mauvaise. Moi qui suis Commissaire, je n'apprécierais pas qu'un procureur me parle ainsi, car je lui demanderai de prendre son attachés-case et de rentrer chez lui. Mais bon, il est fort probable que Barb' le fasse exprès, c'est une fille intelligente, comme sa mère, elle a le même caractère qu'elle. Ma nièce se leva du canapé pour voir ce qu'il y avait dans les placards de la cuisine. La rouquine me regarda, elle tenait dans sa main une bouteille de whisky déjà entamée. Je poussais un soupir lorsqu'elle me demanda si cet alcool accompagné d'une pizza n'était pas un plat étranger. J'ai beau être un flic, je ne m'enfilerais pas cette bouteille, elle restera dans le placard et personne n'y touchera. « Repose cette bouteille là où tu l'as trouvé. Je ne suis pas l'un de tes amis, donc tu ne prendras pas d'alcool dans cette maison de mon vivant. » Lui lançais-je comme le ferais un père.
Ma journée n'a peut-être pas été des plus excitantes, ce n'est pas pour autant que nous devions nous plonger dans la boisson, je laisse se plaisir pour les cafards de mon service. Je détachais mon regard de Barbara, je fixais le plafond d'un air nonchalant. J'étais en train de me remémorer les évènements tragiques qui ont impliqué ma famille à Harvey Dent. Comment a-t-il pu se laisser manipuler par le Joker, il était le plus fort de nous trois. Sa foi dans la justice était inébranlable, la mort de sa petite amie l'a détruit, plus que ses blessures au visage. Le Batman c'est sacrifié pour empêcher que le Joker triomphe, maintenant tout le monde le regarde comme un assassin, puisqu'il a endossé le meurtre des cinq policiers qu'Harvey avait tué. Mon coeur me dit de faire une tribune et de dire la vérité sur Dent de façon a innocenté le justicier masqué, car il ne devrait pas être traité comme un pariât ou comme l'un de ces criminels que le GCPD traque sans relâche. Mais le flic que je suis m'oblige à me taire, car tous les efforts de l'homme serait réduit à néant et la ville sera plongée dans un chaos sans précédent. Néanmoins, j'espère pouvoir rétablir la vérité dans les plus brefs délais, car ce mensonge me consume de l'intérieur et chaque fois que j'entends du bien sur Harvey et du mal sur Batman, j'ai envie de parler.
Un quart d'heure s'écoula, nous attendions que le livreur sonne à la porte. Le fait que je n'ai pas écouté et répondu à ma nièce durant ces quinze minutes et dû à ma fatigue et au fait que ma femme et mes enfants me manquent cruellement. DING, DONG. Quelqu'un venait de sonner, sans doute le livreur. Je me levais de mon fauteuil et j'ouvris la porte. « Bonsoir, alors deux pizzas avec extra fromage, ça vous fera un total de dix-sept dollars. » « Merci, tenez vingt dollars et garder la monnaie. » Une fois les pizzas en main, je fermais la porte. Je regardais Barbara avec un léger sourire. « A table. » Lui dis-je. Je posais la nourriture sur la table, il n'y avait pas de couverts sur cette dernière, mais inutile de manger avec couteau-fourchette les doigts suffiront amplement. « Tu vois quelqu'un en ce moment ? » Lui demandais-je tout en ouvrant la boite de la pizza. La chaleur de la pizza une fois libéré de sa prison de carton vint embuer mes lunettes. J'ai donc dû nettoyer ces dernières pour y voir plus clairs.
Navré de la piété qualité du poste.
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| Sujet: Re: Pizza et Coca constituent une soirée sympa [PV James Gordon] Mer 12 Sep - 21:13 | | Comme si ils étaient revenus des années en arrière, James ne manqua pas de réprimander la jeune fille sur son comportement au téléphone. Il était vrai qu'elle n'était pas du genre très poli dans le cercle privé, et il lui arrivait d'être carrément désagréable voir peste quand elle avait ses humeurs. Malgré ça, les sautes d'humeur de la rouquines étaient rares et ce genre de langage de poissonnier était une habitude qui lui coller à la peau depuis relativement longtemps. Le peu de contact qu'elle avait eu avec des enfants de son age ou même avec des humains tout court à une période, l'avait rendue quelques fois handicapée face à la communication. Incapable, des fois, de trouver ce que quelqu'un de normal aurait fait dans une telle situation. Ses proches étaient relativement habitués à ce genre de fantaisies. Mais Barbara se sentait toujours gênée lorsqu'on attendait quelque chose d'affectif de sa part. Elle ne savait pas. Tout simplement. On avait déjà dit qu'elle était froide, sans sentiment et indifférente. C'était au contraire le flot d'angoisse et de tristesse qui la rendait aussi livide qu'un mort-vivant. Aussi vide qu'une coquille, vue de l'extérieur. Et dans l'absence de connaissance de ce côté, elle se taisait simplement, se faisant trop souvent passer pour une personne antipathique. Il fallait dire que la mort de parents pour un enfant n'améliorait en rien son équilibre mental et Barbara avait déjà philosopher des heures et des heures à la recherche de ce qui faisait qu'elle était incapable de prendre quelqu'un dans ses bras pour le réconforter, ou simplement murmurer des mots amicaux pour redonner le sourire. Ca pouvait sembler être les choses les plus simples au monde, mais Barbara n'était pas née avec ce guide en poche et tâtonnait aussi bien qu'un couple de Japonais en Amérique du Sud qui aurait perdu son dictionnaire de traduction au milieu de la jungle amazonienne. Elle n'était pas dans son milieu, elle ne parlait pas la même langue que les autres habitants.
Égal à son humeur relativement merdique, James grogna aussi quand l'alcool arriva sur le tapis. Elle avait beau avoir largement l'age pour boire autant d'alcool qu'elle le voulait, il n'arrivait pas à se faire à l'idée. Reposant la bouteille en soupirant, elle aussi, elle grinça entre ses dents « Heureusement que ce n'est qu'une expression car tu serais déjà décédé une paire de fois... » Non pas qu'elle avait bue comme une alcoolique jusqu'à devenir ronde comme une chaise ; mais une bière de temps en temps, un verre de vin lorsque sa tante attendait James pour le dîner... Son oncle avait toujours été beaucoup plus rigide que la femme de la maison de ce côté et Barbara désespérait qu'il la considère un jour comme une adulte. Les enfantillages, elle connaissait, elle en avait fait, beaucoup, mais maintenant c'était finit et elle allait certainement avoir des postes de responsabilité (en tout cas, elle l'espérait) alors il devrait certainement s'y habituer. En tout cas, pour le moment, le commissaire semblait définitivement décidé à encore la traiter comme une adolescente... Il était certain que si Barbara ménageait son vieil oncle, elle ne se laisserait pas non plus marcher sur les pieds. Sa gentillesse avait quand même des limites... Finalement, alors que James resta aussi silencieux qu'une tombe, amorçant ainsi une soirée qui ne serait pas annonciatrice de bonne humeur et de franche rigolade, on sonna à la porte et le policier réceptionna le tout, certainement pour éviter que sa fille adoptive n’aboie à la tête du livreur. Mais contrairement à ce que certaines personnes pensaient, la rouquine ne s'en prenait pas aux gens innocemment. Bon, des fois ses raisons étaient hautement contestables et fantaisistes mais au moins, on était prévenu qu'elle ne mordait que quand elle se sentait menacée. Et Barbara avait toujours plus ou moins été un chat échaudé durant sa vie... James l'appela pour manger.
En effet la jeune fille s'était replongée dans le journal télévisé car son tuteur n'avait pas voulu lui arracher un seul mort. Soudainement, l'apparition de pizzas sur la table semblait avoir miraculeusement rendu la parole à son oncle, mais de la meilleure des manières. « Hum je te vois toi, je vois surtout une grosse pizza devant moi là maintenant... Hum non mais je sais ce que tu veux dire et la réponse est non. J'ai déjà assez à faire dans ma vie pour ne pas en plus me rajouter un fardeau aussi collant. » Elle prit une part et avant de croquer dedans dis « Bon appétit ! » Puis elle mangea une grande bouchée qu'elle finit avant de reprendre « Mais soit rassuré, jamais je ne te dirais si j'ai un fiancé... J'aurais trop peur que tu épluches toute sa vie à la recherche du moindre petit délit... » La rouquine sourit. En effet, avec un oncle comme commissaire, on était en droit d'avoir légèrement peur de provoquer un trop plein d’intérêt, et de ce fait, provoquer surtout une enquête interne... Barbara n'avait pas besoin de l'attention supplémentaire du commissaire sur ses affaires après tout. |
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