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| Des questions mademoiselle Gordon ? [pv Barbara] | |
| FLASH☇ à Gotham depuis le : 01/09/2012 ☇ messages : 190 ☇ réputation : 240 ☇ pseudo : Anar ☇ avatar : Cam Gigandet ☇ copyright : ava : Babsy - gif : CRAZY BUNNY - sign : Tumblr ☇ photomathon : ☇ occupation : Membre de la police scientifique au GCPD ☇ adresse : 11, Crime Alley, appartement 5, Old Gotham ☇ statut civil : Célibataire
| Sujet: Des questions mademoiselle Gordon ? [pv Barbara] Mer 5 Sep - 16:22 | | Barbara Gordon & Barry Allen
Barbara Gordon & Barry Allen, se retrouvent en septembre 2012, alors que l'horloge affiche la mi-journée en cette journée fraiche mais ensoleillée pour en apprendre plus sur l'identité de l'un et de l'autre. Les personnages se retrouvent dans le laboratoire du département scientifique du GCPD et ils autorisent les trois PNJs à intervenir dans ce rp. Les images utilisées ci-dessus proviennent de October (Bazzart) et JavaJunkiie (Bazzart). Bonne lecture ♥ Il y a des jours où tout va bien… Et d’autres où tout se passe mal ! Depuis qu’il s’était réveillé, Barry avait la sensation que rien n’allait et que la journée serait plus que longue une fois de plus. Dès les premières lueurs du soleil, notre cher ami avait accumulé une panne d’eau chaude dans la douche, un cassage de figure en règle en réalisant son petit footing matinal suivi d’un pneu crevé sur sa vieille Harley de 1972. Oui, il avait rarement la guigne mais, lorsque celle-ci se manifestait, elle ne ratait aucunement notre principal intéressé. Le pire dans cette histoire ? C’est que tout ça avait eu lieu alors qu’il n’était même pas neuf heures du matin. Pour le coup, il n’hésita pas à se demander ce que ce satané Webster lui aurait réservé pour que le tour soit joué et que la boucle se retrouve bouclée. Cela va sans dire que la notion de chance, pour Barry, avait été radicalement revue à la baisse depuis qu’il était arrivé à Gotham City. Les éléments précédents sa venue marquèrent certainement ce schisme entre les jours heureux passés et ceux d’aujourd’hui mais, à ce niveau-là, c’était encore une toute autre histoire. C’est par choix qu’il avait voulu, tout du moins en apparence, faire un trait sur tout ce qu’il s’était passé à Gotham, sur le fait qu’une nouvelle voie s’ouvrait enfin à lui, qu’une rédemption, qu’une autre chance, qu’un second round se permettait de résonner avec vigueur. Tout ça pour que, finalement, il ne se retrouve empêtré dans une manipulation totalement impensable en vivant dans un trou à rat où les agressions étaient d’avantage monnaie courante qu’un salut entre deux personnes, c’est pour vous dire ! Parler de chance à Gotham City, c’est un peu comme raconter l’histoire de l’homme qui marche à un cul de jatte : totalement ironique et hors de propos. L’unique chance proprement dite ? Qu’il soit toujours en vie et en un seul morceau, même s’il en fallait énormément pour réussir à triompher de l’ancienne tornade humaine de Central City !
« Cher Barry… Ah ben, ça commence bien ! » Lorsqu’il arriva au commissariat, notre ami se rendit dans le laboratoire de recherches, comme à l’accoutumé, ne s’offrant qu’un petit écart de parcours pour aller s’offrir le luxe d’un petit café. Une boisson chaude et deux trois mots échangés plus tard avec certains collègues, Allen arriva dans le bureau où siégeait, bien en évidence, une lettre à son attention écrite de la main de Webster. Il n’en fallut que la simple lecture de l’intitulé pour que notre ex-Flash ne roule des yeux tout en poussant un soupir tout exaspéré qu’habitué enfin de compte. Reposant son regard sur la feuille, il lut cette dernière à faible voix « Nous te laissons le labo pour aujourd’hui. Nous avons effectivement quelques personnes à rencontrer pour la bonne suite de notre pérénité… Mouais, autrement dit tu vas encore faire tes affaires de pourri dans les quatre coins de la ville… » Souligna-t-il pour lui-même tout en venant déposer son sac en bandoulière sur la table. « Alors, ensuite… Tu trouveras sur l’étagère l’ensemble des preuves recueillies sur l’affaire Jefferson. N’oublie pas de vérifier que les résultats des analyses ne correspondent à aucun de nos amis… Autrement dit, t’as encore un de tes mou du genou qui est mêlé à cette affaire… En outre, je te rappelle la visite de la classe de Droit à 10h30. Je compte sur toi pour régler ça avec la ferveur dont tu peux faire preuve et, comme à l’accoutumée, aucune imprudence ! Bien à toi, Charles W. … Charles mes fesses ouais ! » Il chiffonna aussitôt ce semblant de lettre qu’il envoya valser dans une poubelle sous l’accompagnement d’un soupir teinté de jurons. Vous me direz que ça ne changerait pas de d’habitude mais, son unique envie en ce moment aurait été de pouvoir envier littéralement Webster se faire voir et parvenir à se « libérer » d’une manière ou d’une autre de cet odieux « marché » dont il était plus victime que membre à part entière ! Enfin, ce n’est pas aujourd’hui qu’il referait le monde. Et même si cela allait à l’encontre de ses valeurs, cela lui permettait de ne pas pourrir encore dix neufs ans dans sa cellule ! Ainsi, résigné, commença-t-il à lancer ses premières analyses et ses premières études de preuves jusqu’à ce que leur fatidique approche. Visite, encore une visite, toujours des visites… Ceci dit, reconnaissons-le, Barry aimait ce genre de démonstration. Il pouvait être un peu plus lui-même, un peu plus souriant, blagueur et libre de ses choix !
« Eh bien, bienvenue à tous au département de recherches du G.C.P.D ! Je m’appelle Barry Allen et, manque de chance pour vous, c’est en tant que grand irresponsable de service que je vous servirai de guide ! » Plaisanta-t-il, histoire de briser d’entrée de jeu l’image un peu trop sérieuse, un peu trop coincée que l’on pouvait avoir des scientifiques en blouse blanche. Quelques sourires amusés, d’autres sourcils qui se lèvent avec une certaine perplexité, Barry ne se laissa aucunement déstabiliser et entrepris alors la longue présentation du matériel d’analyses ainsi que les différentes méthodes employées pour établir les différentes preuves de culpabilité d’une personne. D’ailleurs, pour se faire, il usa d’une mise en situation assez simple. « Hum… Pour terminer cette visite, je vous propose une petite expérience sur la légende du crime parfait. Pour ça, j’aurais besoin d’une volontaire… Vous, la petite rouquine, oui ! » Désigna-t-il Barbara avec un certain sourire en coin. Il avait bien évidemment repéré l’étudiante dès l’arrivée de tout le groupe et, bien que faisant semblant de rien, il profita de sa présence pour la mettre agréablement à contribution. « Vous vous appelez… ? » Il lui laissa le temps de répondre avant de répliquer aussitôt « Barbara ? Oh mon dieu, ma prof de CP s’appelait comme ça, au secours… » Ironisa-t-il sous le rire des autres élèves. « Bien Barbara, enfilez donc ses deux gants en latex. Nous allons simuler une simple mise en situation où vous devez vous agenouiller pour ramasser un objet au sol, d’accord ? » Expliqua-t-il à l’ensemble des élèves pendant qu’elle terminait d’enfiler les gants en question. « Vous êtes prêtes ? Alors quand vous voulez… » Ramasser un objet au sol ne se voulait aucunement difficile et c’est en moins d’une minute qu’il récupéra ledit objet tout en remerciant Barbara d’un hochement de tête. « Bien, nous pouvons d’abord applaudir mon ancienne prof de CP pour cette énorme collaboration… » Rit-il, taquin. « Maintenant, si vous voulez bien venir vous réunir autour de moi et de la scène de crime… » Il s’agenouilla, laissant le temps nécessaire à tous les élèves de se réunir autour de lui. Il commença alors sa démonstration de quelques gestes. « Pourquoi un crime parfait est impossible ? A cause des micros éléments. Comme vous pouvez le constater, vous avez deux cheveux de notre belle rouquine qui sont tombés au sol durant son déplacement. Qui plus est, un fin et minuscule morceau de fibre de sa veste a également terminé sur le sol suite au force de frottements. A cela, nous pouvons même ajuster la lumière noire pour trouver de quelconques traces d’empreintes mais, grâce à l’ADN, le simple cheveux permet l’identification ! » Se releva-t-il finalement en souriant et en venant taper ses mains l’une dans l’autre. « Sur ce, la visite est terminée si je puis dire ! J’espère que cette dernière vous aura plu et, comme nous savons tous que votre surveillant ici présent prendre une bonne dizaine de minutes avant de sonner le départ ou de vous donner quartier libre, je reste à votre entière disposition pour toute question éventuelle, merci ! » Sous un sourire doublé d’un clin d’œil aux élèves, Barry les laissa donc regagner la sortie pendant qu’il s’en allait retrouver son étagère et ses preuves de la matinée. Un petit regard lancé à l’horloge… Midi. Il délaissa alors ses gants et réprima un fin soupir à peine audible. L’heure du casse-croûte avait sonné !
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| Sujet: Re: Des questions mademoiselle Gordon ? [pv Barbara] Mer 5 Sep - 21:34 | | L'annonce de la visite était tombée assez bien finalement. Barbara avait en horreur les tentatives de cours originales de certains profs. On sentait qu'ils le faisaient pour le principe, sans y croire et à la fin, on s'ennuyait comme des rats morts et c'était encore pire que se tapait une étude de cas pendant quatre heures dans un amphithéâtre surchauffé... Pour dire... Bref. Cette fois-ci le professeur principal avait décidé de les ouvrir au monde de la police scientifique, principale collaboratrice dans les affaires en tout genre, c'était les partenaires privilégiés des avocats comme des procureurs dans n'importe quel cas. Ils apportaient les preuves et, bien souvent, les condamnations. Si on était pas familier avec leurs uses et coutumes, il devenait alors difficile d'envisager de baser une défense ou une accusation sur les faits et les indices. De plus, connaître le personnel aidait aussi à avoir des résultats plus rapides ou des observations préliminaires précieuses. Car les experts, tout le monde le savait, ils avaient beaucoup de poids face à un jury populaire. La conscience collective pensait qu'un expert n'avait jamais tord dans son domaine. C'était une erreur que plusieurs personnes apprennent de manière douloureuse ; mais si ça pouvait aider une cause juste, après tout, pourquoi ne pas s'en servir ? A peine arrivé au laboratoire que le visage de celui qui avait été désigné comme le guide lui dit quelque chose. La rouquine ayant une mémoire assez infaillible, elle su tout de suite que c'était un des clients de la librairie dans laquelle elle travaillait pour avoir un petit pécule. Il venait souvent et empruntait énormément et, fait rare, rendait à l'heure ses ouvrages. Quant à savoir si lui l'avait reconnu... Elle l'apprit bien assez vite quand elle fut appeler à faire une démonstration.
Elle effectua le petit exemple avec de la bonne volonté et le sourire. Le jeune homme se donnait du mal pour que ce ne soit pas du déballage stérile de discours pré-écrit juste pour faire passer le temps : au moins il essayait de rendre ça intéressant. D'ailleurs, elle prit note de ce qu'il lui disait quant à la scène de crime pour le réutiliser en tant que Batgirl. Il serait légèrement embêtant de se faire identifier sur quelque chose d'aussi ridicule qu'un cheveux, il fallait l'avouer... Barbara se tint tranquille jusqu'à la fin, elle ne voulait pas embarrasser inutilement le jeune scientifique qui ne devait pas avoir que ça à faire... Mais une fois le groupe dissipé, elle se glissa vers le fond du laboratoire où se trouvait le très cher guide. « J'espère que je ne serais pas inculpée à cause de ce malheureux cheveux ! D'ailleurs où remplit-on le formulaire pour effacer son identité génétique du fichier ? » Elle lui sourit à pleine dent. Oui, elle avait bien apprit ses leçons elle aussi. « Dites donc monsieur Allen, je ne savais pas que vous étiez dans la police ! C'est une sacré coïncidence de se croiser là... J'en arriverais presque à croire à un coup monté. » Elle sembla réfléchir quelques secondes avant de dire « Ha mais, ce serait sacrément bête de se faire assassiner par un flic de la police scientifique. Vous sauriez effacer n'importe quelle trace je paris... Non ? » Ce gars n'avait pas l'air agressif pour un sou et jamais elle ne se serait sentie en danger en sa présence. Déjà qu'elle les comptait sur les doigts de la main ceux qui l'intimidaient, mais celui là était assez fluet pour qu'elle le scotch sur le sol en un coup de pied. Bien entendu, si il avait des réflexes à peu près égaux aux siens et une connaissance en art martial, ce serait une autre histoire... De toute manière, personne ne voudrait la tuer, elle, à moins que ce soit pour lui clouer définitivement son bec qui s'ouvrait trop souvent sur des conneries. |
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| Sujet: Re: Des questions mademoiselle Gordon ? [pv Barbara] Ven 7 Sep - 2:44 | | Depuis toujours, Barry n’a jamais été un grand amoureux ni même un compagnon fidèle de l’école, de l’université ou des études mais, entendons par là, surtout de la représentation du corps professoral. Une raison pour laquelle il était un mélange parfait entre le bon et le mauvais élèves, au grand désespoir de ses anciens enseignants. L’attractivité inexistante que ces derniers apportaient bien maladroitement dans leurs cours, était un manque de respect total aux mystères et aux savoirs renfermés par une matière, ainsi qu’une forme d’handicap pédagogique pouvant se révéler très dangereux et relativement catastrophique dans l’épanouissement de tout élève. Lorsque vous êtes un orateur, ce n’est pas le discours que vous allez défendre qui importera en premier lieu, mais bien votre manière de l’aborder. Ainsi donc, si vous arrivez avec un air morne, désintéressé et somnolent sur les véracités de la théorie d’Einstein, on s’en moquera purement et simplement car votre apparence ne donnera nullement l’envie de vous écouter ou de prêter attention à vos paroles. Et c’est dans cette même logique que Barry passa le plus clair de son temps sur les bancs de l’école à écouter ses professeurs d’une oreille distraite, tout en lisant ses sempiternels comics précieusement dissimulés à l’intérieur de ses cahiers de cours. Inutile d’ailleurs d’évoquer le nombre de fois où il fit réprimander pour avoir manqué telle ou telle matière également ! Mais quelle importance puisque son travail scolaire débutait chez lui, le soir, lorsqu’il rentrait de sa journée et se décidait à potasser vaguement ses leçons. L’avantage de pouvoir travailler rapidement, d’emmagasiner sans trop de difficultés et de ne jamais réellement donner naissance à la notion du mot « étudier » sous la forme concrète tel qu’on le comprend. Une chance dont il avait conscience et dont il sait que l’absence en lui aurait sans nul doute imposé cette attention dont il s’était voulu incapable par le passé. Bref ! Tout un petit laïus rétrospectif pour faire comprendre d’avantage la volonté de notre cher ami à se vouloir un guide et un orateur interpellant et sympathique pour ces étudiants. Le pari était-il entièrement réussi ? Hum, difficile à dire… Ceci dit, au moins avait-il la satisfaction personnelle de ne constater aucun d’entre eux en train de bailler ou de détourner le regard avec une certaine forme de nonchalance. Sa véritable réussite serait alors de savoir s’il a pu leur apprendre quelque chose et égayer leurs esprits aux richesses de l’investigation scientifique. Tel pouvait être son unique espoir en cette fin de matinée !
Etrange fait que de mettre enfin un prénom sur cette rouquine dont il connaissait si bien le visage depuis presque trois mois maintenant. Ses passages à la bibliothèque était certes emprunts de cette sympathie évoquée plus haut mais jamais suffisante pour qu’ils en arrivent à échanger leurs prénoms ou, tout du moins, pas cette très chère Barbara ! Carte de membres, contrôle de la pièce d’identité lors d’une location… Oui, pour le coup, Barry avait involontairement déjà moins de secret pour cette charmante universitaire que l’inverse. Une fois n’est pas coutume comme le dit si bien le proverbe et, entre nous soit dit, il ne lui en tiendrait pas rigueur pour si peu ! Barbara… En dehors de la plaisanterie faite précédemment au sujet de ce prénom, il trouvait que cela sonnait tout aussi bien que cela se mariait parfaitement à son teint. Considération logique me direz-vous mais, à cela, Barry vous répondrait sans aucune gêne, ni même difficulté, que tout le monde n’a pas spécialement une tête de William ou de Jean-Baptiste, que du contraire ! Mais pour l’heure, Barbara lui allait comme un gant, mais ne lui en demander pas la raison… Toutefois, un doute naquit dans son esprit… Barbara… Il avait justement déjà entendu ce prénom à plusieurs reprises dans le commissariat… Et, à moins que son esprit ne lui joue des tours, il aurait mis sa main à couper d’en avoir déjà croisé sa silhouette au loin au sein même du bâtiment du GCPD. Simple hasard ou bien étrange coïncidence ? Aller savoir ! Sans doute que cette information, ou cette curiosité, reprendrait d’avantage son esprit avec les instants à un moment précis. Pour l’heure, c’était donc avec faim et intérêt qu’il espérait ne pas à avoir à partager de multiples explications, simplement pouvoir prendre congé de ce laboratoire le temps d’une petite heure et s’offrir une énième mal bouffe dont il raffolait tant !
Ainsi, tourné vers son étagère, c’est avec une certaine surprise et un sourire aux lèvres qu’il accueillit les quelques propos de sa bibliothécaire. « Si vous n’êtes inculpée dans aucune affaire criminelle et que vous ne faites pas partie de notre liste noire, vous n’avez aucun soucis à vous faire Barbara ! » Se retourna-t-il vers elle en la congratulant d’un simple mais franc sourire auquel elle se devait très certainement d’être habituée. Un sourire qui se transforma bien rapidement alors en une espèce de rire cristallin, nullement retenu et nullement exagéré. Un rire peut-être pas communicatif mais qui avait le mérite de laisser ressentir cette forme de synergie positive et agréable propre aux fins amusements que pouvait provoquer ce genre de répliques. « Coup monté ou non, la curiosité féminine vous aura simplement fait défaut depuis nos premières et nombreuses rencontres ! » Haussa-t-il les sourcils sous l’aspect de la taquinerie pendant qu’il vint doucement croiser ses bras à hauteur de son torse avant de secouer négativement la tête. « Non… Enfin, techniquement, je suis en mesure de le faire mais c’est contrevenir à la loi et, surtout, c’est aller à l’encontre de mon boulot. » Tu parles Charles… C’était pratiquement ce qu’il était obligé de faire tous les jours depuis qu’il travaillait pour ce foutu Webster et, en cette seconde, heureusement que la jeune Barbara n’avait pas un lecteur de pensées à distance ! Car, oui, elle aurait pu sans mal lire cette répugnance envers lui-même de se perdre dans de telles manœuvres, les pieds et les poings liés sans liberté possible et sans entrave libératrice et souveraine. « Mais, à défaut, je vous promets de ne pas renseigner votre cheveux dans nos bases de données ! » Rajouta-t-il aussitôt sous l’égide d’un petit clin d’œil. Oui, Barry n’avait pas une telle bassesse et, telle qu’elle pouvait le percevoir ou le ressentir, à juste titre, il était également très loin d’être un mauvais bougre. Néanmoins, attention à ne pas se fier de trop près à son allure parfois simple, ou chétive pour d’autres. Derrière la blouse du scientifique demeurait le sportif et l’ancien héros de Central City. Et si ses connaissances en Art Martial n’étaient pas des plus grandes, ses réflexes plus qu’aiguisés auraient de quoi faire pâlir d’envie les plus grands champions du monde en cette catégorie !
« Alors comme ça, ma vendeuse préférée est étudiante en cours de droit, étrange… » Fronça-t-il légèrement les sourcils tout en conservant son petit sourire. Se penchant quelque peu vers l’avant, il décolla ses bras de son torse pour les poser sur la table devant lui, tournant son faciès en direction de la rouquine avec intérêt. « Je trouvais que le rôle de libraire vous allait à merveille pourtant… Comme quoi, faut jamais se fier aux apparences ! » Disait-il ça pour lui ? Disait-il ça pour l’apparence qu’il rendait au regard des autres ? Oui mais pas uniquement ! Après tout, qu’on se rassure, l’ancien Flash ne souffrait pas de crises d’égocentrisme exacerbées… Tout du moins, pas jusqu’à présent ! « Notez que, vu que j’accepte d’oublier la preuve de votre cheveux, je peux au moins me risquer à vous demander pourquoi le droit ? »
Dernière édition par Barry Allen le Dim 9 Sep - 2:40, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Des questions mademoiselle Gordon ? [pv Barbara] Ven 7 Sep - 23:17 | | La chose qu'on pouvait aisément reconnaître au jeune homme était sa mine sympathique. Il y avait des gens qui arboraient un visage sinistre à longueur de temps, même lorsqu'ils rigolaient, tout sonnait faux et les sourcils bien abaissés sur leurs prunelles, donnait à leurs manifestations faciales un air de pantin mal articulé ou une pièce burlesque et contemporaine. Lui, par contre, allait bien avec son être et son comportement : relativement agréable, poli et actif. Pourtant, les images qu'on acceptaient volontiers pour décrire les laboratoires n'étaient pas très flatteurs. Entre les geeks à lunette qui passent leurs journées face à un ordinateur, à baver dans des boites de pétris, et les scientifiques fous que semblait produire Gotham à la pelle... Ces policiers-là ne jouissaient pas d'une réputation positive et charmeuse. Les gaillards en uniforme avaient largement plus de succès auprès de la gente féminine. Les muscles visibles faisaient toujours plus d'effet que l'intelligence, qui, si elle n'était pas intentionnellement étalée, passait inaperçue dans la rue. Au moins Barry rayonnait-il de l'intelligence maligne qu'ont les enfants malicieux lorsqu'ils font des tours aux autres. Pas vraiment gentil ni vraiment méchant, il semblait résider dans un entre-deux, bien installé sur l'ironie et le sarcasme, prêt à piéger n'importe qui de trop naïf pour se méfier d'un minois aussi agréable. Car bel homme, il l'était sans conteste, en déplaise aux gens qui pensaient que tous les scientifiques ne faisaient jamais de sport ou avaient des corps flasques e mollusques. Sans vraiment s'être attardée sur les détails, la rouquine avait bien évidemment remarqué qu'il était du genre athlétique et pas vraiment ramollo du muscle ou des soins de corps. On pouvait avoir le doute, en se disant qu'ils ne sortaient pas beaucoup : les odeurs corporelles étaient toujours plus invisible pour son porteur que pour les autres. Non, il était propre sur lui celui-là, et ça en était presque troublant. Pendant même une seconde, Barbara se demanda si ils n'avaient pas sortis le joli et séduisant stagiaire pour redorer légèrement leur blason à coup de sourire colgate et de muscles seyant sous la veste de travail... Mais les faits étaient là : ça sonnait juste, il avait l'air de savoir relativement bien de quoi il parlait.
Ainsi, lorsqu'elle s'approcha de lui pour lui parler un peu plus, il sembla très à l'aise dans ses baskets. Au moins sa présence ne l'avait pas embarrassé et il n'avait pas eu à l'éviter du regard jusqu'à la fin. Ca aurait été une position aussi inconfortable pour elle que pour lui. Mais pas du tout, il lui répondit avec tact qu'elle n'avait rien à craindre si son casier était vierge et qu'elle n'était suspectée dans aucune affaire... Tant mieux, elle était même relativement bien placée étant donné la position de son oncle. D'un point de vue légal en tout cas, elle n'avait rien à se reprocher même si le nom de Gordon pouvait faire grincer des dents plus d'un flic corrompu. Le jeune homme rigola franchement aux dires de la rouquine. « Ha curiosité féminine... J'imagine que c'est un gêne que vous avez vous même découvert pour me diagnostiquer ? » Elle avait aussi un sourire franc mais si cette remarque l'irritait au plus au point, en féministe relativement assumée, elle savait qu'il ne faisait que plaisanter et ne pensait pas réellement, certainement, que les filles et les hommes étaient à ce point différents et qu'un mâle de l'espèce humaine pouvait émettre autant de curiosité pour tout et n'importe quoi qu'elle ne l'aurait fait. « J'avoue que je ne me renseigne pas sur l'identité de tous les clients qui passent la librairie... » Si elle devait le faire, elle serait encore là dans dix ans, à peine arrivée à la lettre M... Non pas que la librairie était particulièrement prisée et célèbre, mais des gens qui rentrent simplement, et qui reviennent souvent, il y en avait une paire et il lui faudrait un moment pour tous les rappeler à sa mémoire. Le jeune homme continua en jurant son grand dieu que jamais il ne ferait de crime aussi horrible... Enfin, par consolation, il lui promit de ne pas rentrer son adn dans le fichier de la police. Elle hocha la tête, visiblement satisfaite.
L'homme parut ensuite intrigué de la voir ainsi dans une classe avancée de droit. Elle était assez satisfaite de provoquer ainsi la surprise. En Barbara Gordon, elle n'avait pas vraiment l'habitude de surprendre les gens et agissaient souvent d'une manière égale à elle même, ce qui saoulait souvent ses proches. Casanière et prévisible, Barbara n'avait rien d'une Batgirl dans la vraie vie même si sa virulence pouvait des fois la rapprocher de la justicière. Elle haussa les épaules. « Je suis irritante, y a rien de plus irritant qu'une procureur. J'ai pensé que ça faisait ton sur ton du coup. » La rouquine savait bien que la réputation des juristes était bien négative. Arrogants et chiants, ils n'avaient, eux non plus, une image favorable auprès des gens. Harvey Dent avait été un sacré procureur qui allait être très dur à concurrencer lorsqu'elle commencerait à essayer de se faire connaître dans le milieu. Concurrentiel et difficile, les mots étaient assez effrayants pour lui donner envie. « J'ai essayé la police, mais j'ai repris les coups à un niveau de rhétorique plus abstrait... Et vous ? Alors comme ça, rat de bibliothèque et rat de laboratoire ? J'espère que vous n'avez que des passe-temps de muridés, ce serait vraiment tragique de découvrir que finalement, la rumeur avait raison : les laboratoires à Gotham sont des aimants à monstres étranges... » Après tout, il pouvait aussi être très étrange à l'intérieur de sa tête, comme pouvait l'être le Joker. Après tout, sous son maquillage et son costume de clown, il était un humain. C'était une triste réalité qui, aussi énervante pouvait-elle être, ne devait pas être oubliée. |
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