BARRY | FLASH - I believe in Speed Force
☇ GOTHAM RISES.
GOTHAM RISES FERME SES PORTES !

Mais ce n'est pas la fin ! Retrouvez nous sur GOTHAM KNIGHTS ! Même équipe admin, même excellente ambiance, mais tellement plus de possibilités !
Rejoignez nous sur : http://gotham-knights.forumactif.org/
☇ GOTHAM RISES.
GOTHAM RISES FERME SES PORTES !

Mais ce n'est pas la fin ! Retrouvez nous sur GOTHAM KNIGHTS ! Même équipe admin, même excellente ambiance, mais tellement plus de possibilités !
Rejoignez nous sur : http://gotham-knights.forumactif.org/
Le Deal du moment : -28%
-28% Machine à café avec broyeur ...
Voir le deal
229.99 €

Partagez
 

 BARRY | FLASH - I believe in Speed Force

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
FLASH
Barry Allen
Barry Allen
☇ à Gotham depuis le : 01/09/2012
☇ messages : 190
☇ réputation : 240
☇ pseudo : Anar
☇ avatar : Cam Gigandet
☇ copyright : ava : Babsy - gif : CRAZY BUNNY - sign : Tumblr
☇ photomathon : BARRY | FLASH - I believe in Speed Force 551781CGSF
☇ occupation : Membre de la police scientifique au GCPD
☇ adresse : 11, Crime Alley, appartement 5, Old Gotham
☇ statut civil : Célibataire


MON FICHIER À LA GCPD.
☇ citation: Seems so slow...
☇ forces: sa Super-Vitesse pouvant égaler celle de la lumière, ses réflexes relativement accrus, ses grandes connaissances en physique et en chimie, son humour, sa témérité et sa tenacité
☇ faiblesses: les champs électromagnétiques pouvant le paralyser dans ses déplacements, le souvenir d'Iris, ses doutes et son sentiment de culpabilité, son arrogance face à ses adversaires


BARRY | FLASH - I believe in Speed Force Empty
MessageSujet: BARRY | FLASH - I believe in Speed Force   BARRY | FLASH - I believe in Speed Force EmptySam 1 Sep - 15:08



Bartholomew « Barry » Allen


Nom : Allen
Prénom : Bartholomew, plus communément appelé Barry
Age : 31 ans
Date de naissance : 16 mars 1981
Lieu de naissance : Central City
Nationalité : Américaine
Activité : Membre de la police scientifique
Etat civil : Célibataire
Groupe : Justiciers
Avatar : Cam Gigandet
BARRY | FLASH - I believe in Speed Force 597645bout1
Que pensez-vous de la situation de la ville de Gotham ?
Corrompue, pourrie jusqu’aux entrailles ? C’est la nette impression que j’ai ressenti rien qu’en rencontrant mon nouveau chef de service dès mon arrivée. Je pourrais vous paraître certainement un peu catégorique dans mon point de vue mais, comment avoir confiance en une ville à partir du moment où même des représentants de l’ordre et de la sécurité use de pratiques pratiquement mafieuse pour vous tenir à la gorge ? De toute façon, de par ce que j’en lis dans les journaux, de par ce que j’en vois dans la rue, rien ne va à l’encontre de cette opinion… J’aurais même le malheur de dire que cela ne cesse de la renforcer. Les hommes de pouvoir abusent secrètement de leur puissance. Les faibles se jouent des riches ou pourrissent dans les rues à l’image de cafards nuisibles dont on espère secrètement la définitive disparition. Par moment, j’ai la sensation de retrouver les rues pourries de Central City à la grande époque de Thawne… Et, tout comme ma ville natale, Gotham semble pourtant se relever en apparence. Elle semble se bonifier, se solutionner… Ceci dit, avant d’y croire, jeter un œil discret et observateur dans toutes les zones d’ombres qui subsistent. Votre regard changera littéralement, faites-moi confiance !
Si Batman est un hors-la-loi, alors que les citoyens se contentent tout simplement de lui pour le moment. Pour ma part, j'ai juré de ne plus enfiler mes collants... Néanmoins, le quotidien de cette ville me fait sérieusement reconsidéré ma décision !
Quelle est votre position concernant l'inculpation du Batman dans l'affaire Dent ?
Inutile de dire que vous êtes rapidement mis au parfum, sur cette affaire, lorsque vous travailler au GCPD. Je côtoie pas mal de collègues qui pensent fermement que le chevalier noir est coupable du crime qu’on l’accuse. Libre à eux. Ma position se veut beaucoup plus nuancée et, ce, tant par ma double identité que par mon propre parcours à Central City. J’ai commis une erreur, j’ai fait un faux pas mais qui a été condamné sous l’image de Barry Allen, et non celle de Flash. Ce n’est pas le justicier qui est en moi que l’on a ouvertement critiqué et remis en cause. Autrement dit, qui que soit l’homme sous le masque, c’est son symbole même que l’on critique et, en mon sens, sans avoir tous les éléments de l’histoire. Par un intérêt purement personnel, je me suis penché sur les déclarations faites par la police suite à cet incident, et également accumulé quelques recherches sur les articles du Batman. Et, étonnement, je ne considère pas ce comportement comme logique et réaliste. Ma suspicion se porte sur la présence d’une zone d’ombre qui aurait posé le justicier, volontairement ou non, dans cette position de renégat. Tant que ce mystère existera pour moi, et au risque de vous décevoir, je n’aurai pas une position clairement tranchée… !
Quel est votre opinion concernant le nouveau procureur et ses idées ?
Le nouveau procureur ? Et si je vous disais que cet homme m’amusait purement et simplement ? Certains vous diront que j’essaie de défendre ma simple carcasse mais, je pense que cela va plus loin que ça. Je m’explique : pourquoi ai-je ressenti le besoin de devenir justicier ? Car notre système ne permettait pas à la police d’avoir les moyens d’affronter notre criminalité ! Les lois se veulent telles que, finalement, les honnêtes gens en deviennent victimes et les plus malhonnêtes d’entre nous en demeurent au pouvoir. Un système mauvais, créé pour de mauvaises raisons et pour de mauvais individus. Alors, oui, je suis peut-être prétentieux de revendiquer le message de Justice que j’ai voulu afficher derrière mon masque. Peut-être que ce Batman n’est qu’un fou furieux qui s’amuse de cette situation pour imposer son régime. Mais il n’en reste pas moins que ce sont les failles de tout ce système, de toute cette juridiction et cette législation qui nous conduisent à vivre d’une double identité. Ce serait mentir, effectivement, que de dire que je ne ressens pas un certain plaisir et une certaine satisfaction à jouer au héros et au sauveteur, symbole du dernier espoir inespéré. Mais les sacrifices en sont lourds, trop lourds… Alors oui, je doute quant à reprendre les armes, je doute quant à refaire vivre mon alter-égo. Cependant, je sais que ce dénommé Carter ne parviendra pas à apaiser mes doutes. Son discours n’a d’autres valeurs pour moi que d’un arriviste jouant sur la conscience collective pour obtenir ce pouvoir qu’il convoite tant. Cependant, si jamais ses valeurs devaient être nobles et bien fondées, alors que je pourrais lui prêter une oreille attentive… A condition qu’il ouvre un peu plus les yeux également de son côté !
« D'accord, excuse moi... Désolé d'être un beau gosse ! »

Que cel soit par son regard d’un bleu relativement clair, ou encore par ce fin sourire en coin dont lui seul à le secret ou encore de par son allure naturellement décontractée et un tant soit peu nonchalante, l’on ne s’accorde pas toujours pour dire que Barry est un beau gosse. Mais, s’il y a bien un sujet sur lequel on peut tomber d’accord, c’est qu’il possède un petit charme bien à lui et loin d’être déplaisant !
La chevelure blonde, garni généralement d’une coupe rasée ou à la coiffure en bataille, ce qui définit clairement Barry est la légèreté et l’insouciance que dégage son visage au quotidien. Ses traits, fins, se veulent représentatif de la bonne humeur et de la joie de vivre et, ce, même si la profondeur de ses yeux semblent précieusement dissimuler une lueur de peine, de douleur et de mélancolie. Mais, comme le veut un célèbre dicton, le rire peut tout guérir ! Et, dans le cas de notre ami, ce sont bien ces sempiternels sourires qui illuminent constamment ce visage au détriment d’un aspect beaucoup plus sombre.
S’il ne se veut nullement déplaisant à regarder, cela se veut certainement de par son allure relativement sportive et athlétique. On peut, effectivement, y percevoir un jeune homme en pleine santé et prenant régulièrement soin de son corps. La silhouette fine, la musculature doucement soulignée, il pourrait troquer sans aucune difficulté sa tenue de flic contre celle d’un stripteaseur sans le moindre souci. Et, ce, bien qu’il ne compte paradoxalement pas sur son physique pour se vouloir apprécier par une personne ou par la gente féminine en particulier. Il faut dire que la pseudo-perfection physique dont il est représentant n’est pas entièrement due à la nature mais, également, de par cette espèce de « mutation » biologique.
Bien sûr, son style vestimentaire se veut à son image. Il réprouve totalement le port du costume et de la cravate, sauf en cas d’occasion exceptionnel. Mais, pour le quotidien, il se sentira mille fois plus à l’aise dans l’un de ses sempiternels blue jeans et l’une de ses innombrables chemises aux divers coloris, lorsqu’il ne décide pas de les troquer contre l’un ou l’autre t-shirts par ailleurs. Le seul élément demeurant véritablement constant dans son accoutrement est bel et bien sa veste de cuir noir dont il ne se débarrasserait pour rien au monde… Et, sans nul doute que la valeur sentimentale qui s’y rattache y est pour quelque chose !

Toutefois, Barry n’a pas que l’apparence civile… Mais aussi celle du justicier ! Guidé par la même volonté de plusieurs confrères de préserver son identité et, de ce fait, protéger les gens auxquels il tenait le plus, Barry s’est inspiré d’un héros de Comics qu’il adorait lorsqu’il était enfant. Un héros qui, coup du hasard, possédait les mêmes facultés que lui. Ce héros n’était autre que Jay Garrick, un Flash de fiction.
Dans la réalisation de son costume, Barry n’a gardé que deux éléments. La couleur rouge prédominante, recouvrant pour sa part l’entièreté de sa tenue ! Et le symbole de l’éclair qui est gravé au centre de son torse, enroulé dans un petit cercle blanchâtre. Une tenue que notre expert en physique et en chimie a pris d’ailleurs soin d’élaborer afin de prendre en compte les différents coefficients de frottements durant ses déplacements à très grande vitesse.
Son visage s’apparente à celui d’un démon ou d’un petit diablotin. A l’exception de sa bouche et de son menton, toute trace de sa peau s’évanouit sous ce masque épousant parfaitement la forme de son crâne et, qui a pour caractéristique de se distinguer par la présence de deux petits éclairs jaunes positionnés au niveau de ses tempes. Le dernier élément parlant que l’on peut observer et est également la présence de cette couleur jaune recouvrant ses bottes ainsi que ses gants. Maintenez que votre imagination a réalisé le reste du travail, vous pouvez avoir une idée à quoi ressemble la fameuse tornade humaine de Central City !
« Y a pas le feu... Même avec un esprit vif ! »

Drôle, insouciant et nonchalant. Tels sont les deux aspects prédominants clairement dans l’attitude de Barry. Petit plaisantin depuis son plus jeune âge, il en a développé conjointement une forme d’irrévérence et de légèreté naturelle pour renforcer son propre caractère et, ainsi, s’offrir une protection de choix envers le monde extérieur. En effet, bien que ces éléments font partie intégrante de sa personnalité, cela n’en demeure pas moins son bouclier le plus solide face au monde extérieur !
Intelligent, malin et observateur. Inutile de dire qu’il faut un certain bagage intellectuel pour réussir le même parcours universitaire que lui et, de plus, devenir un expert de la police scientifique. Contrairement à ce que l’on peut croire en le voyant, Barry a toujours fait preuve d’un très grand sens de la logique, se mêlant à une capacité de raisonnement relativement efficace. Mais, ce n’est qu’avec les années qu’il apprit à augmenter ladite efficacité en devenant de plus en plus observateur. D’une certaine manière, on peut dire que ce n’est pas parce qu’il ne dit rien que Barry ne voit rien et n’entend rien, que du contraire même.
Triste, mélancolique et torturé. La facette qu’il désire dissimuler plus que tout au monde extérieur. S’il a toujours été le bon vivant par excellence, les tragiques évènements ayant eu lieu durant sa confrontation avec Thawne l’ont plongé dans un chagrin dont il ressent encore la lourde charge et la profonde culpabilité aujourd’hui. Cette douleur qui l’a accablé au plus profond de lui-même au point de transformer tout son être en un voile de haine allant à l’encontre de ses valeurs les plus nobles. Une part de lui-même dont il n’est pas fier, dont il a honte, bien encore aujourd’hui…
Vif, optimiste et improvisateur. Depuis sa « transformation », le cerveau de notre principal intéressé est devenu telle une turbine lançant à une vitesse fulgurante et ne cessant de jamais avec une vélocité incroyable. Ainsi, ses réflexions se font beaucoup plus rapidement, au même titre que ses prises de décisions. Mais cette hâte naturelle ne l’amène jamais dans les dénouements les plus propices et les plus agréables. Ceci dit, il garde toujours l’optique selon laquelle le verre est toujours à moitié plein et jamais à moitié vide. Tout problème à sa solution et, dans cette logique, il s’amuse à se tirer d’affaire comme il le peut, au cas par cas, en fonction de son environnement.
Rancunier, impitoyable et bagarreur. S’il a cette tendance à rapidement accorder une partie de sa confiance à quelqu’un, Barry ne pardonne cependant jamais une trahison quelconque. Il lui est très rare et très difficile d’offrir une seconde chance, de renter la main une fois que ce geste a déjà été bafoué. De plus, son incarcération a quelque changé cette prépondérance à vouloir accorder une rédemption quelconque, la preuve ne peut être son absence d’espoir en celle qu’il pouvait recevoir et mériter. Le crime doit être puni, non pas par le meurtre, mais encore moins en laissant une autre chance. Quiconque fait un faux pas se doit d’en tirer les leçons ! Enfin, s’il n’est pas le premier à déclencher un affrontement ou une bagarre, il n’est pas non plus le premier à l’arrêter ! Il ne frappe jamais le premier, sauf sous son costume de justicier, mais n’hésite jamais à offrir une riposte dès que le conflit est lancé !
Franc, honnête et maladroit. De par l’éducation qu’il a reçu de ses parents, la bouche de Barry a toujours réprimé le mensonge et, ce, même s’il s’amusait parfois à omettre un détail sur la véracité de certaines de ses bêtises lorsqu’il était adolescent. Avec le temps, son expérience lui a permis de remarquer que la franchise pure et simple permettait de meilleurs résultats. Et puis, à ne pas supporter d’être mené en bateau, il se veut logique qu’il n’agisse pas de cette manière envers les autres. Il dit toujours ce qu’il pense, que cela soit à bon ou mauvais escient mais, généralement, ses ennuis s’attirent du fait qu’il ne tourne pas spécialement sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler. Direct, peut-être trop, il n’a jamais réussi à changer cet aspect de sa personne malgré les nombreuses situations embarrassantes que cela a déjà pu lui coûter.
Fonceur, téméraire et inconscient. Barry n’est pas le genre de personnes à réfléchir durant des heures et des heures face au danger. Une fois que la menace est présente, il fonce à toute allure et se contente de s’adapter. Rien ne l’arrête, tant cela soit-il le côté impossible d’une de ses « missions » de justicier comme la notion même de mort pouvant le surprendre en certains moments. Il se considère comme une personne n’ayant plus rien à perdre aujourd’hui ! Et s’il considère cela comme une force, cela pourrait s’avérer surtout une profonde faiblesse, d’autant plus si son inconscience d’un danger ne le frappait pas lui mais, plutôt, des victimes collatérales. Nuance importante et contradictoire à ce sujet, car il ne supporte pas de mettre la vie d’autrui en péril inutilement !
Joueur, séducteur et provocateur. Quand on a le goût du risque, il est presque inévitable d’en avoir le goût du jeu également, surtout lorsque l’on s’appelle Allen ! Oui, Barry est toujours le premier pour relever un défi ou un gage dans l’amusement le plus total. Chaque élément positif de son quotidien, il tente de les sublimer à sa manière sous la houlette d’un simple jeu, un peu comme un pile ou face innocent et gentillet. Une combinaison parfaite dans son attitude de charmeur et de séducteur de la première heure. Le jeu de la séduction semble, en apparence, être son plus grand dada et il ne s’en lasse jamais à chaque nouvelle charmante rencontre, qu’importe le résultat ! Saupoudré par sa franchise naturel, il est aussi homme à y aller au culot comme on dit, à ruer dans les brancards et aller à l’encontre de certains codes de conduites ou de discours préétablis. Mais, la routine n’est-elle pas ennuyeuse en même temps ?
Tendre, affectueux et romantique. Sa capacité de séduction ne s’arbore d’autant plus qu’il se veut fragile sur le plan sentimental et qu’il ne préfère pas passer par la case de la rupture. Qui plus est, depuis Iris, autant dire que tout engagement quelconque lui semble pour ainsi dire proscrit dans sa conscience. Néanmoins, il ne peut aller contre sa nature profonde sur le plan sentimental, à savoir la personne prévenante, la personne qui aime la douceur d’un simple câlin, d’une tendre étreinte et de surprises allant d’un petit diner romantique en tête à tête à un voyage dans les étoiles de l’une ou l’autre façon. Une partie bien présente… Mais qu’il voudrait presque voir morte aujourd’hui, ce serait tellement plus simple dans un sens…
Renfermé, contradictoire et secret. Pour en revenir à ce que nous disions depuis le tout début, Barry est beaucoup plus complexe qu’il n’y parait, pour la bonne et simple raison que l’ensemble de ses connaissances le voit tel qu’il se laisse percevoir et tel qu’il est réellement. Un double jeu qui, s’il ne date pas de la naissance de son alter égo, n’a eu de cesse de se renforcer depuis sa première transformation en tant que flash. Et, m’est avis que cette contradiction et ce mystère naturel risque encore de demeurer présent pour un très long moment chez notre nouvel expert scientifique du GCPD !
    - Vous n’avez que quelques minutes, chef.
    - C’est bon fiston, prenez votre pause.

Ouvrant la cellule, l’officier hocha de la tête à la suggestion donnée par son supérieur avant de laisser rejoindre le prisonnier dans sa cellule. Tournant les talons, le garde quitta la cellule au même titre que le couloir de détention.

    - Alors, Barry, comment vas-tu ?

Enchaina le chef en question en venant tendre une cigarette à son protégé. Plongé dans la pénombre, allongé sur sa couche et la tête tournée vers le mur, notre principal intéressé se retourna vers son visiteur et se saisit de la cigarette tendue avec un fin rictus.

    - Vous craigniez que je sois en manque, patron ?
    - Faut dire que tu m’as habitué au pire et au plus inattendu !
    - Là, vous marquez un point…

Se positionnant de manière assise sur sa couche, il coinça la cigarette entre ses lèvres et se pencha vers le chef, profitant de ce briquet allumé. Refermant ledit briquet dans un cliquetis métallique, le commissaire rangea son outil avant de prendre place au côté de son ancien élément.

    - Blague à part, vous ne venez pas simplement pour vous assurer de la continuité de mon cancer ? plaisanta-t-il avec nonchalance.
    - Pas vraiment, non… En fait, j’ai ce que l’on pourrait appeler une… bonne… nouvelle…
    - Désolé chef mais, j’ai appris à ne plus croire aux bonnes nouvelles !

Barry se releva tout en recrachant une bouffée de fumée, profitant de l’occasion pour relâcher par la même un profond soupir aux allures désabusées. Faisant quelques pas dans l’étroitesse de sa cellule, il ne brisa aucunement le silence qui s’était instauré suite à sa réflexion. Le commissaire lui-même baissa la tête tout en joignant ses mains l’une à l’autre. Il avait compris le sens profond de cette réponse, la lourdeur qu’elle cachait, qu’elle dissimulait et que tout inconnu face à Barry ne pourrait aucunement comprendre.

    - Alors, à défaut, risque toi à croire aux secondes chances pour changer, se releva-t-il afin de venir poser une main sur l’épaule de son subalterne et de le tourner face à lui. Et, crois-moi, c’est très sérieux.
    - Ah oui ? Haussa-t-il un sourcil. On compte me refiler la médaille d’honneur en plus d’une amnistie ?
    - Pas vraiment, non… Enfin, disons que pour la médaille, cela attendra !

Pour le coup, Barry fronça immédiatement les sourcils avec une perplexité qu’il ne cachait en aucune façon. Une amnistie ? Après ce qu’il avait fait ? D’accord, ce ne serait que « justice » selon lui en une certaine manière. En prenant sa vengeance, il avait également réduit à néant l’existence la plus dangereuse et la plus nuisible pour Central City. C’était un service rendu à la communauté mais sous le couvert de mauvaises raisons et, plus important encore, tout en enfreignant purement et simplement la loi. Cette même loi qu’il avait promis de respecter et de faire respecter tout au long de sa carrière de flic !

    - Dites toujours…
    - Eh bien, le nouveau chef du département scientifique de la police de Gotham cherche de nouveaux éléments pour son équipe. Et vu tes aptitudes dans le domaine, il te veut !
    - Est-ce qu’il sait seulement que c’est le genre d’envie… Impossible, vu les circonstances ?
    - Justement ! Il est prêt à faire en sorte que ton casier soit totalement vierge, si t’acceptes de travailler pour lui.

Haussant de nouveau un sourcil, Barry ne pouvait cacher un attrait relativement dubitatif. Néanmoins, il est clair que l’offre en elle-même se voulait plus qu’alléchante… Mais sans doute trop belle pour être vrai. Oui, cela devait cacher quelque chose, à n’en point douter, mais quoi ? Une seule manière de le savoir me direz-vous ! Et, bon gré, mal gré, Barry ne se sentait pas le cœur de tergiverser sur le sujet. D’une certaine manière, cela faisait partie des offres uniques que l’on recevait dans une vie. La seconde chance que l’on attendait vainement sans croire qu’elle puisse un jour arrivé.

    - Je vais être franc commissaire. Cette offre pue l’arnaque… Mais je vais finir timbré à force de rester ici alors, il tendit alors sa main pour venir serrer celle de son supérieur, vendu ! Après tout, je ne vois pas comment les choses pourraient être pires !

---

-Flashback-

    - On t’a déjà rappelé que tu avais une fiancée Barry ?
    - Non, sérieux ? répondit-il avec un brin d’amusement. T’en fait pas, j’ai prévenu Iris. Et puis, je tiens vraiment à terminer ses tests pour ce soir. Si ça nous donne la possibilité de coincer ce salopard de Thawne, il est hors de question que je laisse passer ça !
    - Mouais, ben pense à soigner ta nénette et prends exemple sur moi ! Jouer les justiciers, c’est pas pour nous ! Et aucun criminel au monde ne vaut une somptueuse créature de rêve…

Tournant son regard vers son collègue, Barry ne put s’empêcher d’afficher un rire relativement franc en le voyant imiter sa manière d’agir coquinement avec l’une de ses somptueuses créatures susnommées.

    - Allez Roméo, évite de faire attendre ta conquête… Et puis ça me ferai une nouvelle histoire de râteau à partager demain.
    - Parle pour toi monsieur le coincé, ce soir, Sexy Carl est en action !

De nouveaux rires bien fondés qui résonnent et un salut de la main qui s’échange entre les deux hommes, Barry demeura alors seul dans le laboratoire de la police. Blagueur, joueur et parfois qualifié d’insouciant, notre principal intéressé faisait preuve d’un très grand professionnalisme dans son quotidien. Les qualificatifs de « justicier » que pouvait lui attribuer Carl ne cessèrent de l’amuser à chaque reprise mais, peut-être que ce dernier n’avait-il pas totalement tort !
Grandissant dans une famille travaillant de père en fils depuis bien des générations, Barry avait grandi selon des valeurs qui se rattachaient énormément au sens du devoir, au sens de la justice proprement dite et à l’importance de la protection envers autrui. Sans en développer de paranoïa extrême, il ne cessait de recevoir les discours de son père sur la présence d’odieux individus et les dangers qu’ils pouvaient représenter pour autrui. Des discours se mêlant à une pléiade de Comics qu’il ne cessait de dévorer depuis bébé. Des valeurs, des objectifs, des idéaux qui conjuguèrent à cela son intelligence relativement acceptable et ses prédispositions pour la chimique et la physique.
Durant son parcours scolaire et universitaire, personne n’imaginait Barry comme un membre de la police scientifique. Il était si « léger » dans son quotidien, semblait prendre tellement tout par-dessus la jambe que beaucoup le perçurent comme un futur commis de salle ou, dans les meilleurs des cas, dans le rôle d’un grand sportif sans cervelle. L’étonnement fut alors de mise chez ses camarades, et la fierté chez ses parents, lorsqu’il obtint son diplôme pour entrer aussitôt dans la police. Comme quoi, il ne fallait jamais se fier aux apparences et au premier regard !
Au-delà de son efficacité dans son boulot, son autre point fort n’était nul autre que sa détermination, et plus particulièrement à l’égard de ce très cher Eobard Thawne. Difficile de savoir qui était réellement cet homme à l’allure mystérieuse, si ce n’est qu’il était le chef officieux de Central City et le maître incontesté de la criminalité présente en ville. L’ennemi public numéro un de la cité, de la police… Et de Barry ! Il échappait aux preuves, il échappait aux faits et, aussi entêté puisse-t-il être, il demeurait convaincu que c’était de par son travail et ses analyses qu’il pourrait établir un lien formel et indiscutable entre Thawne et ses crimes. Oui, Barry croyait en la science.

    - Allo, chérie ?

Les heures défilèrent, la nuit était tombée et l’orage commençait à gronder. Perdu dans ses recherches, il ne ré-atterrit sur terre qu’à l’instant même où son téléphone résonna dans sa poche, faisant d’ailleurs naître un large sourire naturel au creux de ses lèvres.

    - Mon cœur ? Je sais que tu es labo mais, vu l’heure, je commençais à m’inquiéter…
    - Ah… ? Il posa un regard sur sa montre avant de prendre conscience du temps écoulé. Ah, oui, effectivement… Je suis désolé chérie, je termine un dernier test et je rentre directement, d’accord ?
    - J’espère bien… Et puis, si tu fais assez vite, tu risques d’avoir une agréable surprise…
    - Mais encore ?
    - Non, non, non, non monsieur l’agent ! Laissez votre curiosité de côté, vous ne verrez ça que dès votre retour…
    - Je suis là dans moins d’une heure !

Rétorquant cela de manière vive, teinté par l’amusement, les deux fiancés s’échangèrent un rapide ‘je t’aime’ avant de raccrocher, laissant ainsi Barry retourner rapidement à son boulot. Il se rendit près d’une étagère où reposait différents produits chimiques, dont certains relativement instables… et hautement dangereux à l’occasion.
Surpris par le grondement accompagnant violemment un éclair, Barry se recula de quelques pas pour soupirer et se retourner vers sa table d’analyse. Quelques réglages effectués au niveau de son matériel, un autre pivotement pour saisir un nouveau flacon et, en une fraction de secondes, un éclair traversa la fenêtre et s’abattit sur l’étagère des produits et le corps de notre ami. Barry trônait là, au sol, quelques fines particules d’éclair parsemant son corps durant quelques secondes. L’absence de réaction, l’inertie totale… Pourtant, aucune once de vie n’avait encore quitté l’entité de notre cher policier…

    - Vu ton état d’hier soir, je devrais te faire ce genre de surprise plus souvent !

A demi nue, recouverte partiellement d’une partie du drap de lit, Iris observait son amant entrouvrir peu à peu les yeux pendant qu’elle laissait ses doigts tracés de petits cercles sur le torse de celui-ci. Venant frotter son visage à l’aide d’une main, Barry ne comprenait pas trop de quoi voulait lui parler sa tendre et merveilleuse fiancée. En réalité, la seule image qu’il avait encore en tête, c’était celle de lui-même se retournant vers l’étagère de produits chimiques, rien d’autre. A partir de là, c’était le néant, le chaos et le trou noir total dans son esprit. Que s’était-il passé réellement ? Comment s’en était-il sorti ? Et, surtout, comment avait-il fait pour revenir chez lui ? Des questions sans réponses dont il essayait de cacher la complexité à sa moitié et, ce, avec un succès relativement moyen…

    - Ca ne va pas mon cœur ?
    - Hum ? Euh, si, juste que j’ai l’impression de ne pas avoir dormi du tout.
    - Ah bon ? Eh bien je peux te confirmer du contraire, surtout à ta manière de ronfler comme un loir !
    - J’ai ronflé ?!
    - Oui, comme quoi il faut une première fois à tout ! Mais, puisque mon bel amour est si épuisé, ne bouge pas, je vais nous préparer le petit déj’.

Lui volant un doux baiser, Iris quitta alors la couche conjugale pour descendre à la cuisine. Feignant un simple sourire attendri par cette attention, Barry reposa ses mains sur ses yeux lorsqu’il fit seul en tentant de se souvenir, de se rappeler. S’il lui était impossible de revenir sur les récents évènements de cette nuit, l’ensemble de tous ses souvenirs commencèrent à revenir avec force et dans une rapidité extrême dans son cerveau. C’était un peu comme une personne sur le point de mourir, voyant toute sa vie défilée devant ses yeux… Sauf que là, ce n’en n’était qu’encore plus rapide et plus ardent.
Il secoua la tête, dans l’espoir d’arrêter ce train de souvenirs infernal à l’instant même où Iris revenait avec un succulent plateau déjeuner. Considérant qu’il était alors plus important de savourer ce genre de moments pouvant manquer dans son quotidien, il remit sa réflexion à plus tard et profita pleinement de cet instant présent.
Un petit déjeuner et une douche plus tard, Iris le salua avant de partir travailler, Barry ne trainant plus trop pour sa part également. Ce n’est toutefois qu’une fois seul que son téléphone sonna une fois de plus. Un geste vers ce dernier, un regard sur l’appelant : Carl !

    - Oui Roméo, je vais me mettre en route.
    - Ouais ben prépare le café et les croissants pour le chef, on est dans une sacré merde ici !
    - Une sacrée merde ? Explique-toi…
    - Le labo a été saccagé cette nuit. Toute l’étagère de produits et de preuves a volé en éclats et, pour le reste du bureau, on dirait qu’une tornade humaine est passée dedans.
    - Une torn… Attends, les preuves que j’avais rassemblées sur Thawne ?!
    - Toutes volées en éclats mon pote !

Barry lâcha alors un énorme juron tout en se mettant à faire les cent pas autour de la table du salon, rôdant tel un lion enragé.

    - Bon, écoute, bouge pas. Je prends la voiture et je suis là dans, euh… Quinze minutes !

Raccrochant aussi sec, c’est dans un état de nervosité relativement avancé que notre ami claqua la porte de son domicile afin de se rendre à se voiture. Toutefois, lorsqu’il monta dans cette dernière, c’est avec d’autant plus d’exaspération qu’il ne parvint pas à la démarrer. Ne se sentant pas la patience de se lancer dans un peu de mécanique quelconque, il se décida à prendre son impair et à se diriger, au pas de course, vers l’arrêt de bus le plus proche.
Les pas s’enchainèrent, les uns après les autres. Petit à petit, Barry commença à prendre de la vitesse… Encore… Encore… Et encore… Le paysage tout autour de lui commençait à devenir de plus en plus fou et, ce qu’il pouvait distinguer à l’œil nu de manière concrète auparavant, ne devint alors plus qu’un ensemble de couleurs lumineuses, se changeant à un rythme on ne peut plus véloce. Tentant de s’arrêter comme il le pouvait afin d’y voir plus clair, sa longue course effréné l’avait conduit hors de la ville, sur une route où un panneau indiquait Central City à quatre miles de sa position. Ses vêtements étaient en lambeaux, son corps ne se sentait nullement épuisé et, lorsqu’il posa son regard sur le cadran de sa montre, il remarqua que seule une dizaine de minutes à peine venait de s’écouler depuis le coup de fil de Carl.
Phénomène étrange, phénomène surnaturel… Barry baigna alors durant quelques jours dans l’incompréhension totale jusqu’à ce que ses souvenirs ne se remettent contrairement en place et que l’image de cet éclair lui revienne parfaitement en mémoire. Aussi impossible que cela puisse paraître, le simple policier scientifique originaire de Central City avait développé un don, une capacité surprenante. Un pouvoir pouvant s’avérer autant être un présent qu’une véritable boite de Pandore. Mais, qu’importe les risques ! Barry avait des idéaux, Barry avec des aspirations nobles et justes… Des aspirations qu’il continuerait de faire grandir à travers sa nouvelle personne, à travers sa nouvelle identité. Plus de simple flic ! Plus de fiancé normal et semblable à des millions d’autres êtres humains normaux. Il fut une nuit, il fut un accident, il fut un élu… Flash naquit !


-Fin Flashback-

---


Marchant à travers les couloirs du commissariat, Barry observait les lieux, s’acclimatant à son nouveau lieu de vie sous le couvert de quelques légers sourires relativement polis lancés à ses nouveaux ‘collègues’. En une certaine manière, il en ressentait la nostalgie de ses premiers pas dans le commissariat de Central City, alors qu’il venait de terminer ses études. A la différence près que, alors, il fut accueilli tant par son père et son frère que par l’ensemble des amis de ces derniers. Sans le vouloir, Barry était déjà célèbre, en un sens, avant de faire ses premiers pas dans son tout premier boulot. Ladite notoriété passée se voulait toutefois totalement absente aujourd’hui. Personne ne semblait le connaître au G.C.P.D. et, dès lors, il put ressentir l’effet déroutant que l’on a en débarquant dans l’inconnu, sans sécurité, sans attache, sans main tendue au-dessus de votre tête afin de vous guider. Une forme de solitude du petit nouveau qu’il ne savait pas trop comment ressentir ou apprivoiser.
Au bout de quelques minutes à tourner en rond pour trouver son chemin, notre ami arriva devant une porte vitrée sur laquelle était inscrit « Scientific Department ». Haussant les épaules, il frappa sur la vitre en question et attendit qu’un puissant ‘entrez’ parvienne à ses oreilles avant de pénétrer dans ce bureau ou, devrait-on plutôt dire, ce laboratoire !

    - Monsieur Webster ? lança-t-il au scientifique se tenant non loin de l’entrée, blouse blanche et dossier à la main. Barry Allen de Central City !

Fin sourire professionnel, attitude ouverte et décontractée, une fois de plus notre intéressé jouait sur les apparences pour dissimuler cette sensation de perdition ressentie. Il se dirigea vers l’interlocuteur, tendant la main, alors que le dénommé Webster ôta les lunettes reposant sur son nez pour venir observer son nouveau visiteur.

    - Enchanté Allen. Et ravi de savoir que vous venez de Central City mais, je ne suis pas monsieur Webster.
    - Ah ?
    - Non, je ne suis que son assistant mais, installez-vous, il ne devrait plus tarder.
    - Oh, désolé… Euh, eh bien merci !

Se planter dès son premier jour d’arrivée : check ! Erreur simple et pouvant arriver à tout le monde, Barry s’installa sur un siège tout en haussant les sourcils, se sentant royalement con sur le coup. Peut-être que cette nervosité qu’il voulait à tout prix dissimulée n’était pas aussi masquée qu’il l’aurait cru. Le scientifique en présence eut un petit sourire à la réaction de son invité pendant qu’il retournait à la lecture de ses rapports. Pour sa part, Barry attendit… une, deux, trois, quatre, cinq minutes et d’avantage avant que son généreux donateur ne fasse irruption dans le labo.

    - Ah, Stanley ! Nous avons eu les résultats de l’expertise sur l’affaire Baker ! lança-t-il à son subalterne en venant lui tendre un dossier. Excellent travail, une fois de plus !
    - Oh, merci patron. A ce propos, je vous présente monsieur Allen, qui vient d’arriver de Central City.

Aussitôt, le dénommé Webster se retourna vers notre ami tout en affichant un air visiblement assez ravi.

    - Oui, Monsieur Allen ! Il me tardait de vous rencontrer ! Charles Webster, je dirige le département scientifique du commissariat. Vous avez fait bonne route j’espère ?
    - Enchanté monsieur Webster et, euh, oui, le voyage s’est bien passé, je vous remercie.
    - Bien, passons dans mon bureau si vous le voulez bien.

Hochant de la tête, Barry saisit son sac de voyage qu’il cala sur le sommet d’une épaule tout en marchant dans les traces de son ainé qui l’amenèrent dans un petit bureau un peu plus exigu à l’extrêmité du laboratoire. Laissant son nouvel élément prendre place tranquillement, l’hôte de Barry prit soin de fermer la porte de son bureau, au même titre que les stores de ce dernier. Un geste qui, étrangement, déplu fortement à Barry même s’il n’en montrait rien, pour le moment.

    - Alors, Barry Allen, Barry Allen, où est-ce que je l’ai mis, murmura le scientifique en venant retrouver l’arrière de son bureau et épluchant différents papiers éparpillés avec brouillon. Ah, oui, ça y est ! Votre ordre de libération et d’annulation de peine, comme convenu !

Il tendit la feuille à notre ex-prisonnier qui se saisit de la feuille tout en venant parcourir l’ensemble de cette dernière. Tout semblait parfaitement en règle, les tampons du document était bel et bien officiel, non, Barry ne rêvait pas. Il tenait en main la grâce qu’il avait tant espérée pour cette odieuse erreur de parcours.

    - Comme vous pouvez le constater, la seule condition pour que nous effacions totalement votre casier judiciaire est de travailler tout simplement pour moi. Une piètre compensation, nous sommes d’accord ?
    - Hum, mouais… Ceci dit, justement, j’aimerais savoir pourquoi moi ? Après tout, je ne suis pas le seul scientifique doué de la région ou du continent ?
    - Exact ! Néanmoins, il n’y a pas beaucoup de bons éléments tels que vous qui se risqueraient à venir travailler de leur plein gré à Gotham City…
    - Ah bon ? Et pourquoi ?
    - Un verre ?
    - Non, je vous remercie.

Quittant son siège, Webster se dirigea alors vers l’une de ses étagères qu’il ouvrit pour laisser apparaître un minibar composé d’une demi-douzaine de bouteilles de whiskys en tout genre. Le responsable du laboratoire entama alors son explication et sa présentation de la ville pendant que Barry fronçait les sourcils plus parce qu’il voyait que parce qu’il entendait.

    - Voyez-vous mon cher Barry, Gotham est comme un vieux fromage qui ne cesse de pourrir et néanmoins de s’améliorer avec le temps. Malgré ce que vous pourrez entendre du maire, de notre commissaire ou encore de cet éminent procureur qu’est Harvey Dent, vous vous rendrez vite compte que cette ville est à la merci des opportunistes et de ce que nous appelons dans notre milieu, des corrompus. Expliqua-t-il tout naturellement en venant reprendre place sur son siège. La corruption pourrit notre ville, certes, mais l’améliore également.
    - Comment ça ?
    - Eh bien, il suffit de judicieusement se placer pour voir lesdites améliorations bien sûr. Si vous êtes un honnête citoyen qui se tient à carreaux et paye ses impôts comme un joli petit toutou, bien sûr, ce sera l’enfer. Mais si vous entrez dans la logique de ce jeu, dans le profit de cette corruption, vous devenez intouchable bien évidemment.

Ce sourire charmant et un peu trop séducteur, ce regard malicieux qui s’exprimait avec un certain plaisir et une dose d’autosatisfaction tout aussi naturelle que nuisible au même titre que le ton finement venimeux de sa voix représentaient un seul et unique tout que Barry percevait comme un piège se refermant alors sur lui.

    - Je vois… Et vous, vous assurez vos arrières et profiter du système ?!
    - Exact ! Une fois de plus, votre perspicacité ne me déçoit aucunement et est à la hauteur des éloges que l’on m’a lancé à votre sujet. Mais, oui, je fais partie de ces flics corrompus si l’on peut dire. Ou, si vous préférez, disons que je fais des heures en noir pour quelques personnes bien placées.
    - Et un homme tel que vous a surement ses raisons pour m’avouer ça de but en blanc bien sûr… ?
    - De nouveau exact monsieur Allen. Je vous voulais pour la bonne et simple raison que vous êtes le mieux placé pour la personne que je recherche. A savoir un flic investi, très talentueux dans son travail mais ne pouvant en aucun cas se permettre de faire des vagues. Oui, votre demande de grâce est officielle… Mais un simple refus de votre part ou la moindre entourloupe par laquelle vous voudriez jouer les héros et je vous renvoie directement en prison… En compagnie de votre famille que je parviendrai facilement à faire mettre à l’ombre pour un motif quelconque… !

Barry fulminait à l’intérieur, il sentit en lui monter cette forme de dégoût, de rage, de haine et de colère tel qu’il avait pu en avoir à l’égard de Thawne à Central City. Sa vie lui importait peu depuis son incarcération, la mettre en danger, la risquer ou la gâcher n’était pas de la première importance et, ce, quelle qu’en soit la cause. Néanmoins, mêler sa famille à tout cela amenait une complexité supplémentaire au problème qui, comme de juste, liait et menottait les mains de notre ancien Flash si la moindre volonté d’une quelconque croisade le prenait soudainement.
Se renfonçant dans son siège, il croisa ses bras tout en tournant la tête sur le côté, le visage sombre, renfermé… Cette attitude amena une satisfaction évidente sur le visage de ce fameux Webster qui se congratula de son offre dans une solide gorgée de son verre de Whisky. Barry réfléchissait-il à l’offre ? Disons surtout qu’il retournait le problème dans tous les sens pour se rendre compte qu’il n’avait aucunement le choix !

    - Quand est-ce que je dois commencer… ? Finit-il par soupirer en relevant son regard sur son interlocuteur.
    - Demain matin, huit heures. Nous examinerons ensemble les procédures que vous aurez à respecter et verrons de quelle manière nous pouvons collaborer pour que cela se passe au mieux.
    - Bien, parfait… Si tout est programmé ! Dit-il en se relevant de sa chaise, se penchant vers son sac pour le reprendre. A demain monsieur Webster
    - Hum, Allen, avant que vous ne partiez, il ouvrit un tiroir et sortit une enveloppe qu’il lança vers le jeune homme. J’ai pris la liberté de vous trouver un petit appartement de banlieue assez calme et pas très loin du commissariat. Inutile de vous dire que ce choix est idéal si vous voyez ce que je veux dire…

Regardant la surface de l’enveloppe tout en serrant sa mâchoire, il hocha de la tête avant de sortir du bureau sans un mot. Traversant le laboratoire, il n’offrit même pas un regard à l’assistant qui pouvait se tenir présent, non. A la place, c’est dans un juron bien sentit qu’il claque la porte du laboratoire et quitta le commissariat. Une nouvelle vie allait commencer et, pour la peine, cela ne l’enchantait en aucun cas !



originaire de Central City, Barry a emménagé à Gotham et travaille au GCPD depuis trois mois il n'a toujours pas renfilé le costume depuis sa libération vit dans un petit appartement de banlieue sans prétention aucune a recueilli un chien errant dans la rue il y a quelques semaines et l’a rebaptisé Fiji est un véritable accro aux céréales en tout genre ses besoins alimentaires ont triplé depuis son incident et il mange à une vitesse plus que fulgurante lorsqu’il ne se déplace pas en courant comme d’un dératé, Barry circule au volant d’une vieille Harley Davidson qu’il ne cesse de bichonner comme son petit bébé à une seule et unique exception près, il fait partie des personnes qui ne ronflent jamais depuis sa sortie carcérale, il porte la bague de mariage qu’il voulait offrir à Iris à son annulaire droit il conserve précieusement la vieille collection de comics de son enfance dans une boite en carton rangée au-dessus de son étagère depuis son arrivée à Gotham, il a pris l’habitude de passer ses soirées à lire un livre tout en regardant la télévision en même temps sans perdre une seule miette des deux chaque journée passée au poste, il prend toujours une pause d’une demi-heure pour aller dans la salle d’entrainement et se « déchainer » sur un sac de frappe a un faible pour les musiques rock fumeur occasionnel avant son incarcération, il est devenu fumeur à temps plein depuis son arrivée à Gotham, ayant une préférence pour les cigarettes aromatisées à la vanille il ne boit jamais de café, réprimant pleinement cette boisson au profit d’un bon thé chaud bon vivant et mauvais mangeur, il profite volontiers d’une bière ou d’un soda avec la saveur d’un très bon fast-food dès qu’il en a l’occasion reste un fervent supporter de l’équipe de Foot de Central City détail peut-être peu important mais toutefois à noter, Barry est gaucher s’il devait refaire sa vie, il aimerait énormément la consacrer à de longs et sempiternels voyages tout autour du monde… ou bien devenir cascadeur il possède deux téléphones portables, dont un pour le numéro des filles qu’il s’amuse à séduire garde un profond attrait et une curiosité certaine pour le secteur de développements et de recherches de Wayne Enterprises et espère un jour avoir le loisir d’en visiter les locaux même s’il hésite encore à reprendre le costume, il s’amuse à imaginer ce que donnerait un ‘Flash-Signal’ bien que séjournant à Gotham, il continue de surveiller l’actualité de Central City et commence également à suivre celle de Métropolis

Prénom : JF
Age : 26
Disponibilité : Au moins une connexion par jour en moyenne ^^
Comment avez-vous trouvé le forum ? J’ai suivi le projet depuis Bazzart !
J'accepte l'envoi par mp de défis à relever dans mes rp des SPIRIT : OUI
Des suggestions ? Rien à redire pour le moment mais je n’y manquerai pas une fois le moment venu =D




Dernière édition par Barry Allen le Lun 3 Sep - 16:21, édité 15 fois
Revenir en haut Aller en bas
A POLICEMAN one day i will get revange.
John Blake
John Blake
☇ à Gotham depuis le : 13/08/2012
☇ messages : 360
☇ réputation : 33
☇ pseudo : golden mind.
☇ avatar : joseph gordon-levitt
☇ copyright : © bazzart.
☇ photomathon : BARRY | FLASH - I believe in Speed Force Tumblr_m815w6cXwT1rvw6aoo9_250
☇ occupation : officier à la GCPD et bénévole à l'orphelinat de la ville.
☇ adresse : N°11, Crime Alley, Appartement 7. Old Gotham.
☇ statut civil : célibataire.


MON FICHIER À LA GCPD.
☇ citation: a hero can be anyone
☇ forces: uc.
☇ faiblesses: uc.


BARRY | FLASH - I believe in Speed Force Empty
MessageSujet: Re: BARRY | FLASH - I believe in Speed Force   BARRY | FLASH - I believe in Speed Force EmptySam 1 Sep - 15:19
BIENVENUUUUUUUUUUUUUUUUE *o*

Vu ce que tu m'as dit du personnage sur bazzart, je crois que ça promet d'être un excellent personnage, j'ai hâte de lire ta fiche terminée *o*
Revenir en haut Aller en bas
Barbara Gordon
Barbara Gordon
☇ à Gotham depuis le : 13/08/2012
☇ messages : 799
☇ réputation : 403
☇ pseudo : Yunyuntoka
☇ avatar : Emma Stone
☇ copyright : Yunyuntoka
☇ photomathon : Batgirl
☇ occupation : Libraire, étudiante en droit.
☇ statut civil : Célibataire


MON FICHIER À LA GCPD.
☇ citation:
☇ forces: décrivez nous les points forts de votre personnage, ses capacités.
☇ faiblesses: décrivez nous les points faibles de votre personnage, son talon d'Achille.


BARRY | FLASH - I believe in Speed Force Empty
MessageSujet: Re: BARRY | FLASH - I believe in Speed Force   BARRY | FLASH - I believe in Speed Force EmptySam 1 Sep - 15:57
Bienvenue jeune homme ! Bon courage pour ta fiche et n'hésite pas à nous contacter si tu rencontres une difficulté ^^ bonne soirée !
Revenir en haut Aller en bas
FLASH
Barry Allen
Barry Allen
☇ à Gotham depuis le : 01/09/2012
☇ messages : 190
☇ réputation : 240
☇ pseudo : Anar
☇ avatar : Cam Gigandet
☇ copyright : ava : Babsy - gif : CRAZY BUNNY - sign : Tumblr
☇ photomathon : BARRY | FLASH - I believe in Speed Force 551781CGSF
☇ occupation : Membre de la police scientifique au GCPD
☇ adresse : 11, Crime Alley, appartement 5, Old Gotham
☇ statut civil : Célibataire


MON FICHIER À LA GCPD.
☇ citation: Seems so slow...
☇ forces: sa Super-Vitesse pouvant égaler celle de la lumière, ses réflexes relativement accrus, ses grandes connaissances en physique et en chimie, son humour, sa témérité et sa tenacité
☇ faiblesses: les champs électromagnétiques pouvant le paralyser dans ses déplacements, le souvenir d'Iris, ses doutes et son sentiment de culpabilité, son arrogance face à ses adversaires


BARRY | FLASH - I believe in Speed Force Empty
MessageSujet: Re: BARRY | FLASH - I believe in Speed Force   BARRY | FLASH - I believe in Speed Force EmptySam 1 Sep - 19:27
John ::
Merci toi Brillants
J'espère ne pas décevoir en tout cas. Enfin, je ferai de mon mieux, sois en certain I love you


Babs ::
Oh, ne t'en fait pas ! Je te harcèlerai volontiers avec un énorme plaisir au cas où Câlin
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité



BARRY | FLASH - I believe in Speed Force Empty
MessageSujet: Re: BARRY | FLASH - I believe in Speed Force   BARRY | FLASH - I believe in Speed Force EmptySam 1 Sep - 20:42
J'adore le début de la fiche, j'adore l'avatar, j'adore le prénom Myu *_*
BIENVENUE *0*
Revenir en haut Aller en bas
FLASH
Barry Allen
Barry Allen
☇ à Gotham depuis le : 01/09/2012
☇ messages : 190
☇ réputation : 240
☇ pseudo : Anar
☇ avatar : Cam Gigandet
☇ copyright : ava : Babsy - gif : CRAZY BUNNY - sign : Tumblr
☇ photomathon : BARRY | FLASH - I believe in Speed Force 551781CGSF
☇ occupation : Membre de la police scientifique au GCPD
☇ adresse : 11, Crime Alley, appartement 5, Old Gotham
☇ statut civil : Célibataire


MON FICHIER À LA GCPD.
☇ citation: Seems so slow...
☇ forces: sa Super-Vitesse pouvant égaler celle de la lumière, ses réflexes relativement accrus, ses grandes connaissances en physique et en chimie, son humour, sa témérité et sa tenacité
☇ faiblesses: les champs électromagnétiques pouvant le paralyser dans ses déplacements, le souvenir d'Iris, ses doutes et son sentiment de culpabilité, son arrogance face à ses adversaires


BARRY | FLASH - I believe in Speed Force Empty
MessageSujet: Re: BARRY | FLASH - I believe in Speed Force   BARRY | FLASH - I believe in Speed Force EmptySam 1 Sep - 23:51
Lily ::
Brillants Brillants Brillants Brillants Brillants
On va très bien s'entendre alors, car j'adore l'avatar et j'adore déjà sur ce que j'ai lu de ton perso Myu *_*
Ca sent le lien, et je t'en laisserai pas le choix (aa)
Un énorme merci à toi en tout cas ^^
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité



BARRY | FLASH - I believe in Speed Force Empty
MessageSujet: Re: BARRY | FLASH - I believe in Speed Force   BARRY | FLASH - I believe in Speed Force EmptyDim 2 Sep - 15:08
Comment refuser ? Loove . J'ai hâte de parler de notre lien, alors <3
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé



BARRY | FLASH - I believe in Speed Force Empty
MessageSujet: Re: BARRY | FLASH - I believe in Speed Force   BARRY | FLASH - I believe in Speed Force Empty
Revenir en haut Aller en bas
 

BARRY | FLASH - I believe in Speed Force

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» BARRY | FLASH - I believe in Speed Force
» BARRY | FLASH - Not fast, not furious
» BARRY | FLASH - Points de réputation
» An unusual meeting [ft. Barry]
» I'd like you to have my back Ϟ Barry & Dick

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
☇ GOTHAM RISES. ::  :: ☇ fichiers de la GCPD. :: ☇ fiches validées.-