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 I'd like you to have my back Ϟ Barry & Dick

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NIGHTWING Ϟ Let me be the Light that brings the Dawn
Dick Grayson
Dick Grayson
☇ à Gotham depuis le : 01/09/2012
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☇ forces: agilité, maîtrise des arts martiaux, entraînement martial, fin stratège et excellent détective. A accès à toute une panoplie high-tech
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MessageSujet: I'd like you to have my back Ϟ Barry & Dick   I'd like you to have my back Ϟ Barry & Dick EmptyJeu 6 Sep - 13:17
Dick Grayson & Barry Allen
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Barry & Dick, se retrouvent en Septembre 2012, alors que l'horloge affiche 3 heure du matin en cette nuit humide pour discuter. Les personnages se retrouvent à l'appartement de Barry et ils autorisent les trois PNJs à intervenir dans ce rp. Les images utilisées ci-dessus proviennent de tumblr. Bonne lecture ♥




La nuit n'avait pas été de tout repos, une fois encore. Dick était sur un gros coup depuis plusieurs jours, une cargaison d'armes, surement en provenance des anciens dépôts de l'armée rouge... De quoi alimenter les mafias de Gotham dans leur guerres les unes contre les autres. Dick aurait pu ne pas intervenir, après tout, s'ils s'entretuaient, il n'aurait qu'à attendre les derniers survivants pour les coffrer. Mais les règlements de compte faisaient trop de victimes innocentes. Et la Pègre à Gotham était une hydre dont pour chaque tête tranchée, deux venaient prendre la place. C'était une lutte sans fin, et Dick savait bien qu'il n'y pourrait rien à lui seul. Endiguer le flot d'armes de guerre qui étaient livrées à Gotham n'était qu'une goutte d'eau dans la mer, mais cela permettrait de faire quelques victimes de moins. Surtout que de ce que Dick avait pu découvrir, le chargement devait être des plus important, il y en avait pour un paquet de dollars, ce serait toujours ça de moins dans les poches des parrains. Dick avait ainsi passé la majeure partie de sa nuit en embuscade sur le toit d'un entrepôt dont il était un habitué maintenant. Il connaissait bien ce petit quai discret, d'où l'on déchargeait régulièrement les marchandises les plus controversées qui alimentaient marchés noirs, dealers, et trafiquants d'armes.

Malheureusement, cette nuit avait été tranquille, et les longues heures en tapinois n'avaient rien données. Le bateau avait été retardé, et accosteraient la nuit suivante. Dick avait failli perdre patiente à de nombreuses reprises. Surtout quand la bruine s'était mise à tomber autour de minuit. Et tout ça pour rien. Un brin frustré, Dick décida de se faire une petite patrouille avant de rentrer. Hors de question de rester sur un résultat aussi médiocre, pas qu'il travaille au chiffre, mais une soirée de sortie sans aucun résultat l'empêcherait de dormir.

Il s'était alors mis au travail. Un braquage de la petite épicerie ouverte H24 sur Kennedy, une agression sur la 33ème, un dealer à qui il avait foutu la peur de sa vie dans l'impasse en face de sa pizzeria préférée sur Brown Avenue... Une soirée ordinaire en somme. Rien que sur le chemin du retour, sans chercher les criminels, ils se retrouvaient sur son chemin. Plusieurs finiraient aux urgences avant de passer par la case GCPD. Dick plaidait coupable, quelques coups auraient pu être évités. Pourtant, c'était juste de quoi leur rappeler dans les mois à venir ce qui se passait quand on croisaient la route de Nightwing. Pas de quoi en faire tout un drame.

Mais Dick finissait par se lasser, et ne trouvant personne d'autre sur qui passer ses nerfs dans son quartier, il décida de rentrer, prendre quelques heures de sommeil, grignoter quelque chose, et reprendre son rôle de flic normal, de gars normal. Demain, s'il avait les traits tirés, on penserait qu'il était sortit en boite, ou qu'il avait ramené une fille chez lui. Malheureusement, quand elles ne s'introduisaient pas chez elle, les seules filles qu'il cotoyaient étaient les prostituées des quartiers chauds après de qui il prenait souvent les infos, et sur qui il veillait parfois quand il passait alors que des clients qu'elles refusaient se montraient un peu trop insistant.

Mais sur le chemin du retour, Dick se rendit compte que s'il était las de son rôle de Nightwing, il ne se sentait pas déjà d'aller se coucher. A défaut de sortir prendre un verre tout seul, il irait faire un dernier tour sur Crime Alley. Barry vivait là-bas, s'il n'était pas couché, Dick lui rendrait visite, avant de rentrer lui même. C'est ainsi que de toit en toit il finit par arriver au numéro 11. Les lumières de l'appartement guidèrent Nighwing, et lui confirma que son ami était encore debout. Il savait que Barry depuis son arrivée à Gotham devait avoir beaucoup de choses en tête, et des choses qui l'empêchaient surement de dormir. Dick avait été tellement heureux de voir son ami après ce qu'il s'était passé à Central City. Mais Barry n'était plus que l'ombre de lui même. Le Flash relégué au placard, et Dick pouvait tout à fait comprendre son ami. Mais il était persuadé au fond de lui que redevenir le Flash ne pourrait que l'aider. Mais cela, Dick n'en disait rien pour le moment. Pour le moment, il ne voulait pas l'accabler ou risquer de le braquer. Il préférait lui laisser un peu d'air.

Dick repéra une fenêtre entrouverte et s'y glissa pour pénétrer dans la maison sans faire de bruits. L'appartement de Barry était au moins aussi recherché dans la décoration que le sien, peu de meubles, juste l'essentiel, pas vraiment de superflu. Heureusement, Barry était un peu plus organisé que Dick... Il ne mit pas longtemps à apercevoir son ami, et ce qu'il vit lui tira un sourire un peu triste. Barry était dos à lui, et semblait regarder son costume. DIck n'avait pas osé insister à ce sujet, mais il espérait que son ami trouve le courage et la force de remettre son costume...

- Tu sais, son aide ne serait pas de trop là-bas, dehors. Il y a de la place pour le Flash à Gotham City.


Spoiler:
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FLASH
Barry Allen
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MessageSujet: Re: I'd like you to have my back Ϟ Barry & Dick   I'd like you to have my back Ϟ Barry & Dick EmptyMer 12 Sep - 5:14
« Tu vois Barry, la différence entre toi et moi, c’est que moi je n’ai pas besoin de jouer les grosses têtes pour que mon charme opère ! » Souffla ce très cher Carl avec un air d’autosatisfaction plus que palpable alors qu’Allen fronça un sourcil, haussant l’autre. « Ah ouais ? Logique… Faut dire que si on devait s’en référer à ton intelligence pour jauger ton sex-appeal, ce dernier avoisinerait très certainement le zéro absolu ! » Rétorqua Barry en roulant des yeux avec un rire qu’il contenait très difficilement pour l’occasion. « Ahah, très drôle monsieur l’intello ! Mais tu vois, moi, au moins, j’ai une vie ! » « Et lui, il a une femme ! » Surgissant tout sourire dans le dos de Carl, Iris surgit de nulle part pour se diriger vers Barry et le saluer. Un baiser s’échange, Barry sourit amoureusement. Carl ? Lui il demeure avec un visage digne de celui d’une carpe, encore médusé de cette arrivée surprise ! Il secoue la tête alors que les deux amoureux s’échangent quelques gestes et quelques tendresses l’un envers l’autre. « Bouerk, c’est écoeurant ! » C’est sous le rire conjugué des tourtereaux que le prénommé Carl prit sa veste et disparu du labo. Le regard de Barry se reposa aussitôt dans les prunelles merveilleuses de sa fiancée. « Tu m’as tellement manqué, ça fait si longtemps… » Sans un mot, Iris pressa de nouveau ses lèvres aux siennes alors que ses mains vinrent s’entortiller délicatement à celles de son homme. Ne prononçant pas la moindre parole, elle tourna les talons et le guida alors hors du laboratoire. En quelques secondes à peine, ils s’étaient tous deux retrouvés dans une petite voiture sportive et décapotable. Barry tenait le volant, Iris ne cessait de le lâcher du regard. Chaque seconde qui lui était possible, notre ami tournait sa tête vers elle, répondant à ses éternels sourires. Soudain, un bruit de tôles froissées explosa dans leurs tympans. Leur voiture venait d’être percutée de plein fouet. Haussant les épaules de concert, ils observèrent la scène, debout sur le trottoir, tout en se mettant à rire comme des enfants totalement innocents bien qu’un brin chapardeur. « Tu sais, j’ai un avoeu à te faire… » Brisa-t-elle subitement le silence avec ses bras enroulé autour de sa nuque. « J’ai trouvé la bague de ta demande en mariage et, j’ai déjà pris ma décision… » « Ah oui ? » « Oui ! Je veux plus que tout devenir la seule et l’unique madame Barry Allen pouvant exister en ce bas monde ! » La fougue de cette déclaration se teinta d’un nouveau baiser beaucoup plus, beaucoup plus suave… Beaucoup plus amoureux et passionné. Laissant leurs gestes s’exprimer peu à peu, la rue laissa place au théâtre d’une grande chambre aux couleurs empreintes d’un rouge très érotique et très sensuel. Les corps des deux amants disparurent sous les draps. Plus de séparation, plus aucune entité distincte. Les deux êtres ne formaient qu’un tout unique, harmonieux, se complétant dans une perfection ultime et parfaite. Bonheur, extase, sueur, soupir et jouissance. Tels étaient les maîtres mots de leur relation depuis son commencement, depuis son tout premier frémissement.

Le temps passe, le temps s’écoule. Après l’effort ardent de leur amour, les amants s’endorment, les paupières se ferment. Lorsqu’elles s’ouvrent à nouveau, ils demeurent assis l’un contre l’autre sur une plage déserte au soleil couchant. Iris est enfouie dans les bras de Barry, rien ne peut gâcher leur bonheur suprême. « Tu sais, je t’ai menti toute à l’heure… » Leva-t-elle vers lui des yeux malicieux et taquins. « Tiens donc ! Et je peux savoir en quoi ? » Haussant les épaules, elle s’enfouit d’avantage contre lui, venant chercher l’une des mains de son futur époux pour le poser sur son ventre. « Eh bien, j’avais un autre avoeu… Je suis… Enfin, on va… Comment dire… » « Lance-toi simplement ! » Sourit-il avec un brin d’amusement tout en posant ses lèvres sur le crâne de sa compagne. « Eh bien, l’année prochaine, tu auras ta première fête des pères ! » S’agenouillant face à lui, elle le fixait avec les joues toutes rosies et un mordillement de lèvres à la fois si tendre et si anxieux. Sous le coup de la surprise, Barry demeura fixe, la bouche entrouverte, pendant quelques secondes. D’un coup d’un seul, il se rua alors vers elle, l’allongeant sur le sable dans son empressement. Ils partagèrent un nouveau baiser plus que passionnel avant qu’il n’en n’écarte à peine ses lèvres et son visage. « Mon amour… C’est si merveilleux… » Le bruit de la nouvelle vague s’abattant semblait chasser la chaude brise ambiante. Le sourire d’Iris se liquéfia sous une forme de crainte et de terreur. Ses lèvres commencèrent à remuer mais aucun son n’arrivait à en sortir. « Iris… ? Iris ?! Iris, qu’est-ce que tu as ?! Je t’entends pas, qu’est-ce qu’il y a… ??? » Commença-t-il à trembler et à blêmir. La plage laissa place à l’atmosphère d’une immensité noire, obscure, glaciale. En ces ténèbres, un fin rayon de lumière mettait en évidence le corps de Barry tenant celui d’une Iris tétanisée. « Oh oui mon amour, c’est si merveilleux… » Résonna un timbre de voix sardonique, s’encombrant d’un rire au machiavélisme évident et désagréablement imposant. Barry redressa la tête, la peur et la colère apparaissant dans son regard. De l’obscurité, un visage se profilait peu à peu. Un visage se trouvant à sa gauche, puis à sa droite. Apparaissant devant lui, il entendait toutefois son rire surgir de derrière. Tout autour de lui, les silhouettes d’Eobard Thawne se profilait en de multiples exemplaires terrorisant, accablant. « Si seulement cela avait été si merveilleux, tu n’aurais nullement commis l’impensable Barry ! Enfin, pardonne-moi… Flash ! » Gardant précieusement le corps d’Iris contre lui, Allen serra les dents. « De quoi tu parles encore, sale monstre ? » Toutes les silhouettes du criminel se rassemblèrent en un seul corps se tenant alors face à Barry « Moi ? Absolument rien ! Mais toi par contre… Commettre le pêché de meurtre sur ta propre femme… Ce n’est pas très joli n’est-ce pas ? » « Le pêché de meu… De quoi tu parles ? » Fit-il en posant son regard sur le visage d’Iris entièrement ensanglanté. Marquant la terreur, sa bouche s’entrouvrant, il tenta de prononcer de vaines paroles tout en étant alors subitement attaché par les poignets et les chevilles contre une grille de courants électriques.

Un grand écran apparu, il n’était plus que l’unique source lumineuse de cette immense obscurité. « Laisse-moi te rafraîchir la mémoire mon cher ami meurtrier… » Déclara Thawne, télécommande à la main, souriant avec une amicalité dérangeante à notre policier avant d’appuyer sur le bouton ‘play’. Des images diffusées, Barry voyait sa promise l’informer de son désir d’enquêter sur leur ennemi commun. Fou de rage de cette décision, Barry la plaquait au sol avant de martyriser son visage par une pluie de coup de poing enragé et propulsé à la vitesse de l’éclair. « Tragique n’est-ce pas ? » Cette question surgit aussi soudainement que le visage d’Eobard en face du sien. Un visage en décomposition, dont le sang coulait à travers les multiples coupures et blessures infligées. Un faciès digne d’un vieux film d’horreur ou d’un épisode d’une quelconque série B. « Eobard… Espèce de sale pourriture de… » Mystérieusement libéré de ses liens, Barry se déchaina sur lui comme dans son souvenir. Sa violence ne s’en voulait encore que plus forte, que plus puissante. Il atteignait des sommets de force et de mal comme ce ne fut jamais le cas auparavant. Ses vêtements civils se nappèrent de sang le recouvrant rapidement dans son entièreté. La tornade humaine devenait écarlate, cramoisie… Avant que son costume tout entier ne devienne tout aussi noir que l’ébène. « Regardez, c’est le Flash ! Arrêtons-le ! » Des policiers arrivent. Le regard de Flash est empli d’une haine, d’une rage noire dévastatrice. Dans un tourbillon de rapidité et de poussières, il exécute tous ses opposants d’un claquement de doigt. Le commissaire Gordon arrive. Flash l’étrangle sans sommation. Nightwing vole dans les airs pour atterrir au sol. Il n’a pas le temps de réagir. Le maître de la vitesse le désarme et lui plante ses bâtons d’électricité dans la nuque. L’Archer Vert décoche une flèche… Mais Flash la rattrape et vient la loger dans le cœur du tireur. Le feu, les larmes, les cris et le chaos apparaissent tout autour de lui. Un coup de feu retentit dans les airs, Flash se retourne. Iris est en face de lui, une arme pointée dans sa direction. « Iris, tu es en vie ? » La voix est redevenue beaucoup plus douce, beaucoup plus calme. Le costume a fait place au blue jeans et au traditionnel t-shirt blanc de Barry. Ce dernier s’avance en tendant une main vers sa fiancée. « Mon cœur, c’est moi, Barry… » « Oui, je sais… » Répondit-elle, les larmes coulant à flot le long de ses joues. « C’est toi… Celui que j’aimais et qui est devenu un monstre !!! Comment as-tu pu faire tout ça ?! Comment as-tu pu tous les mêler à ta haine et à tes obsessions ?! Barry, POURQUOI ??? » « Iris, je… » Penaud, il tenta d’avancer. Iris retourne le canon contre sa gorge. « Ne fais plus un pas de plus Barry… » « Iris, attends, non… » « Il n’y a plus d’Iris, Barry… Tu viens de me tuer en même temps qu’eux… » « Iris… » Le coup de feu retentit. « IRIS… !!! » Son corps s’échoue au sol sans qu’il n’ait le temps de la rattraper.

« NOOOOOOON !!! » Hurla Barry, se redressant d’un bond, les yeux écarquillés et le front en sueur. La respiration bloquée sur l’instant, cette dernière se veut d’abord saccadée avant d’être essoufflée. Que vient-il de faire ? Où est-il ? Tout cela venait d’être si réel… Son regard vacille. Une chambre délabrée, un poste de télévision grésillant en neige. Il pose une main sur ses yeux, clôt ses paupières. Gratifié d’un lourd et profond sommeil, il en ressort toutefois lessivé, épuisé, au bout du rouleau. Plus qu’un cauchemar, il sentait les angoisses de cette terreur nocturne battre encore dans son cœur. Le dos de sa main se frotte à ce front rempli de cette transpiration glaciale. Il saisit le réveil de sa main libre : le cadran indique deux heures et demie du matin. « Fais chier ! » Ce juron s’accompagne d’un vol plané du réveil jusqu’au mur. Le trentenaire policier délaisse son statut et son apparence d’homme pour saisir sa tête entre ses doigts tel un autiste en début de crise. Il est littéralement désoeuvré et détruit. Il ne pleure pas, il n’en ressent ni le besoin, ni l’envie et encore moins la force. Une statue inanimée et inexpressive fixant alors la blancheur de son drap de lit, ni plus, ni moins. Les minutes s’égrainent et le poste de télévision s’éteint. La mise en veille automatique de l’appareil ramène l’esprit de notre cher égaré à la réalité. Telle une piqure dans son échine, il se redresse de nouveau brusquement, lâchant sa tête. « Fais chier, bordel de merde… » Le juron se répète et se veut un peu plus appuyer cette fois-ci. Barry quitte sa couche et se rend dans la cuisine. Il ouvre le frigo, en ressort une brique pas encore ouverte de jus d’orange qu’il entame et vide d’une traite. Ca y est, son esprit retrouve ses marques et sa respiration se calme, se maîtrise. Adossé au rebord de la cuisinière, il ne bouge pourtant pas. Une main sur le meuble, l’autre sur la brique de jus, il fixe le carrelage qui décore les lieux sans de véritables attentes. Il finit par secouer la tête, jette la brique dans la poubelle et loge une cigarette dans le creux de ses lèvres. Il ne dormira pas, il ne dormira plus. La fureur de cet éveil en folie aura raison de sa nuit, il se connait trop bien pour savoir qu’il ne pourra en être autrement. Une énième nuit à rester debout, une énième nuit à penser et à se retrouver seul avec ses souvenirs. S’il n’avait aucun grief personnel contre l’introspection en tant que telle, il en venait de plus en plus à la redouter jour après jour.

Que faire une fois que le sommeil vous quitte en plein milieu de la nuit ? Pour certains, ils ne suffiraient que de zapper à la télévision mais plus aucune rediffusion n’avait de secret pour Barry. Il aurait pu essayer de s’adonner à la lecture mais tous les livres qu’il avait en sa possession avait déjà été dévorés des dizaines et des dizaines de fois. Ecrire ? Voilà un exercice qui ne l’avait jamais réellement intéressé. Faire du sport ? Disons qu’en pleine nuit ce n’était pas toujours ce qu’il y avait de plus idéal. Sortir faire un tour et profiter de l’ambiance nocturne de Gotham ? Surtout pas ! Telle était bien l’option à laquelle il ne voulait se plier en aucun cas ! Tant par l’horreur gangrénant cette ville que de par la tentation d’enfiler son ancien costume qui n’en saurait que d’autant plus forte. Vous me direz que rien ne lui empêchait de sortir voir le monde et voyager aux quatre coins de la planète… Mais, cette nuit, il n’avait aucune envie de se perdre dans du tourisme. Oui, même les différents continents commencèrent à le lasser, c’était pour dire ! Vivre trois mois en se mouvant tel un éclair, c’est comme vivre l’équivalent d’une trentaine d’années en moins de deux minutes… Vous êtes dans la mesure de recevoir beaucoup trop d’informations d’un coup et de vous prendre des années et des montagnes de découvertes avec la même fougue qu’une bonne claque envoyée en plein visage. Barry n’aurait qu’à s’y prendre plus lentement, c’est un fait. Mais, en courant contre le temps, il court contre les souvenirs, il court contre la conscience et cette culpabilité torturante. Courir pour oublier ? Non, bien sûr que non… Tout simplement courir pour fuir car, lorsque l’on fuit, on s’éloigne et on en oublie la douleur de l’affrontement direct. Les difficultés d’Allen ne sont pas plus difficiles à comprendre que ça en fin de compte. Cela se résumerait simplement dans le refus d’observer son reflet dans la glace.

Le reflet, ne l’affrontait-il pas paradoxalement en cédant à la tentation ? La tentation de finalement avoir ressorti cette tenue si particulière qu’il tenait entre ses mains, face à son propre regard ? Cet accoutrement qui éveillait bien évidemment une montagne de souvenirs. Des souvenirs bons, des souvenirs forts, des souvenirs intenses… Justice, noblesse, courage, absence de peur… Effectivement, Flash était loin, très loin, trop loin aujourd’hui que pour refaire surface. Se perdant dans cette contemplation teintée d’interrogation, Barry fronce soudainement les sourcils et laisse un petit rictus apparaître sur ses lèvres. « Tu crois ? J’arrête pas de me dire que les collants ne sont plus trop à la mode pourtant ! » Ironise-t-il. D’un rire à la sincérité relativement discutable, il enroule négligemment cette tenue et la jette comme un vulgaire morceau de chiffon dans sa penderie. Tête baissée, il referme celle-ci d’un geste sec et vif de la main. Une seconde plus tard, faisons semblant de rien. La personne qui s’est permise une intrusion n’a aucun secret pour lui et, réciproquement. Mais, Barry ne changera pas ! Ou, tout du moins, pas aussi facilement… « Laisse-moi deviner, la pêche n’a pas été très bonne cette nuit ? » Vient-il en fin se retourner clairement vers Dick, affichant un visage amical et, chassant de ses apparences, toute trace de son cauchemar ou de son amertume. Enfin, on ne change pas Barry et on ne change certainement par l’homme sous le masque de Nightwing. Autrement dit, les faux semblants ne sont pas vraiment une grande et réelle réussite face à ce dernier. « Je dois dire que même dans le coin ça été calme ce soir… Et comme je ne cesse de le dire depuis que j’ai débarqué dans cette ville, ce qui est inquiétant à Gotham, c’est quand une nuit est calme… » Plaisanta-t-il tout en invitant implicitement son ami à le suivre au salon. L’avantage d’une nuit calme surtout, c’est qu’il ne se retrouve pas à lutter contre l’envie de débouler dans les rues sous une allure pétaradante afin de faire son ‘ancien’ devoir ! « Mais, ne compte pas sur moi pour aller mettre un peu d’animation dans ce bazar ! Les doubles vies, c’est comme les histoires d’amour. Une fois que ça devient du réchauffer, c’est forcément mauvais ! » Roula-t-il des yeux. Comme si c’était un grand expert en histoire d’amour… Tu parles ! Il en avait connu qu’une seule et, pour le reste, il en savait autant sur le sujet qu’un élève de primaire qui se retrouve devant un examen de terminale. C’est pour dire ! « Enfin… Toi, comment vas-tu dis-moi ? Et que me vaut l’honneur de ta visite ? Même quand le soleil se couche tu n’arrives plus à te passer de moi ? » Un autre rire fusa de ses lèvres. Il aimait pouvoir être simple, naturel et bon enfant. Le plaisir ne s’en voulait que plus grand car, avec Dick, c’était un échange concret, réel et sincère. Un lien, une amitié très forte et, peut-être pour certains, tout aussi particulière qu’unique mais véritablement indispensable aux yeux de Barry. L’un et l’autre, c’était la présence que l’on attendait secrètement. C’était la réponse de cet appel qu’on pouvait lancer dans notre tête, sans jamais le faire à haute voix. Ce n’était pas l’inconnu mais bien l’assurance d’une connaissance vous suivant, marchant dans votre ombre, prête à surgir au moindre souffle, au moindre supplice. Et, en cela, Nightwing arrivait sans doute à point pour l’esprit maussade de Barry…


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MessageSujet: Re: I'd like you to have my back Ϟ Barry & Dick   I'd like you to have my back Ϟ Barry & Dick EmptyMar 18 Sep - 14:08
« Tu crois ? J’arrête pas de me dire que les collants ne sont plus trop à la mode pourtant ! »

Dick laissa échapper un éclat de rire un instant. Il avait comprit le message, Barry ne voulait pas en parler, et il ne pouvait l'en blâmer. Il savait par quoi son ami était passé et comprenait totalement que reprendre le costume ne voulait plus dire la même chose. Il avait franchi une ligne, et remettre son costume ne serait pas facile. Le monde avait beau avoir besoin de lui, Gotham avait beau avoir besoin d'aide, tout comme les autres justiciers qui ne savaient plus où donner de la tête, mais cela ne devait pas l'influencer. C'était sa décision à prendre, et si il ne se sentait pas prêt, ce ne serait certainement pas Dick qui viendrait lui faire la leçon. Quand il avait quitté Gotham pour découvrir qui il était vraiment, Barry avait été au bout de la route, pour l'aider à se construire, sans jamais douter de lui ou vouloir l'influencer. Et Dick lui devait bien la pareille. Il traversait la même crise que lui alors, et il devrait faire ses propres choix, et les assumer. Et dans tout ce processus personnel, la place de Dick était celle de l'ami, son rôle était de le soutenir, et de respecter ses choix. Et c'est bien ce qu'il avait l'intention de faire. Jamais il ne lui reprocherait de ne pas reprendre son costume, comme il ne pourrait jamais lui reprocher ses actes. il le faisait bien assez tout seul. Et s'il n'avait pas envie d'en parler, s'il s'échappait par une pirouette, par une blague, Dick devait faire pareil, lui montrer qu'au fond, cela n'avait aucune importance, il restait son ami.

- C'est toi qui me parle de mode ? T'as vu comment t'es fringué, même en civil... T'es pas le genre à jouer la fashion victim. Et le rouge te va tellement bien au teint !

Dick sourit, mais le coeur n'y était plus vraiment, lorsqu'il repensa un instant aux semaines qu'ils avaient passé ensembles, à Central City, avant tout cela, avant que cela ne semble si compliqué. Il regrettait ces jours où tout paraissait plus simple. Il devait se faire une raison, Barry n'avait pas l'air désireux de ramener le Flash. Enfin, au moins il était ici maintenant, et ils étaient toujours amis, toujours proches. Dick savait que Barry avait besoin d'être entouré, même s'il ne le dirait jamais, probablement. Alors Dick gardait un oeil sur lui. Et puis, ce n'était pas comme si il avait une foule d'amis non plus ! Surtout que Barry était le seul au courant de son identité, en dehors de Barbara et Bruce, et depuis le clash qui s'était produit entre Bruce et lui, il était le seul à qui il pouvait parler. Enfin, il y avait toujours Barbara, mais ce n'était pas pareil. Il ne voulait pas vraiment parler avec elle, à vrai dire, pas qu'elle ne soit pas prête à l'écouter mais il ne savait pas trop sur quel pied danser avec elle. Puis, ce n'était pas pareil, il y avait des choses qu'il pouvait dire à Barry qu'il ne pourrait pas dire à Barbara. Notamment la concernant. Mais Dick la chassa de son esprit, ou du moins essaya. Il était là pour parler à Barry, et pour essayer de ne plus penser à Barbara. Il se retourna vers la fenêtre, histoire de laisser Barry un instant, et s'assurant que les stores baissés empêchaient de le voir depuis l'extérieur. Barry était expert scientifique à la GCPD, et vu la croisade actuelle contre les justiciers masqués, nul doute qu'il aurait de graves ennuis si l'on venait à apprendre qu'il recevait la visite de Nightwing. On pourrait l'accuser de lui faire passer des dossiers, et de lui fournir un accès à certaines preuves ou certains rapports scientifiques.

Lorsque Dick se retourna, Barry était en train de fourrer son costume au fond de son placard, le froissant négligemment comme s'il s'agissait d'un vieux linge sale qu'on laisse trainer. Dick ne dit rien, une fois de plus, ce n'était pas sa place, et pas la raison de sa venue. Barry se retourna alors vers lui, comme s'il ne s'était rien passé, avec un visage amical bien que les traits encore tirés du manque de sommeil.

- Non, en effet. Rien qui sortait de l'ordinaire, juste quelques petits crétins et des criminels du dimanche. J'étais sur un gros coup, mais il semblerait que ce n'ait pas été pour ce soir. Je ferais une meilleure pêche demain, je l'espère.

Dick suivit Barry dans le salon, et s'interrompit un instant. les mots de son ami avaient semé le doute en lui.

- Enfin, c'est vrai que c'est étrange de voir le quartier tranquille. En général, c'est parce qu'ils sont tous dans les arrières boutiques à préparer un gros coup. Comme si je n'avais pas assez de boulot comme ça.

Dick rit un instant à la répartie de son ami. Les doubles-vies et les histoires d'amour, cela semblait être le titre de sa vie actuellement. Et visiblement, Dick n'était bon que dans une seule de ces catégories. Mais Dick cessa de rire, et réfléchit aux mots de son ami, alors qu'il avait déjà sauté à un autre sujet et recommençait à babiller. Dick n'était pas du genre à voir des signes partout, mais son ami ne venait-il pas d'énoncer une vérité à laquelle il ferait mieux de réfléchir ? Ce qu'il ressentait pour Barbara, n'était-ce pas du réchauffé, justement ? Il avait craqué sur elle depuis qu'il l'avait vu. Et pourtant, elle venait de prendre sa place, et s'en tirait dans une affaire sur laquelle il s'était cassé les dents. Elle était la nouvelle partenaire de Batman, et c'était une fille, qui était loin d'avoir subi le même entraînement que lui. Il aurait du la détester. Mais depuis le début, il en pinçait pour elle, et aujourd'hui il se sentait stupide de s'accrocher à cette amourette d'adolescent qui ne le menait nulle part. Mais Dick passa et reporta son attention sur son ami. Il y réfléchirai plus tard.

« Enfin… Toi, comment vas-tu dis-moi ? Et que me vaut l’honneur de ta visite ? Même quand le soleil se couche tu n’arrives plus à te passer de moi ? »


Barry se mit alors à rire, et Dick ne put que le suivre. C'est vrai que maintenant qu'ils travaillaient tous les deux au GCPD, ils se voyaient aussi en journée. Mais ils n'avaient que rarement l'occasion de discuter des sujets sensibles où Nightwing était impliqué, il y avait toujours des oreilles qui trainaient, sans compter John Blake qui pour être un de leurs ami, n'était absolument pas au courant ni du passé de Barry ni de la double vie de Dick. Il sentait qu'il aurait pu lui faire confiance à ce sujet là, mais il était de toute façon hors de question d'impliquer qui que ce soit d'autre en dehors de l'absolu nécessaire.

- Ca va, même si je dois dire que ces dernières semaines de service actif m'ont pas mal refroidi. Je savais que la police de Gotham était composée majoritairement de tire-au-flanc et d'empocheurs de pots-de-vin divers. Mais il y a aussi bon nombre d'incapables. Les affaires n'avancent pas, personne ne veut se mouiller ou prendre des risques. C'est un peu déprimant, et je me demande si je fais vraiment une différence sans mon masque. Enfin, cela me permet d'utiliser les fichiers de la police et d'y avoir accès plus facilement.

Il était vrai que cela lui évitait de devoir demander des infos à Bruce, ou d'utiliser la Batcave. Batman avait beau avoir disparu de la circulation et Bruce prit sa retraite, il n'aimait guère retourner au manoir. Bien sur, il ne refusait jamais une tasse de thé avec Alfred, mais les choses entre Bruce et lui étaient tendues. Il aurait pu hacker l'ordinateur de la Batcave pour y accéder depuis son propre ordinateur, mais cela restait une dépendance envers Bruce qu'il n'aimait guère. Il avait pris son indépendance, coupé le cordon, ce n'était pas pour revenir vers lui à la première difficulté. A vrai dire, ce n'était que pour être avec Barbara qu'il n'avait pas totalement coupé les ponts avec Bruce. Et retour au sujet épineux, Barbara. Il fallait vraiment qu'il la sorte de sa tête. Et puis, s'il continuait, il allait finir par s'en ouvrir à Barry, et c'est exactement le seul sujet qu'il ne voulait pas aborder. Barry était encore marqué de la perte d'Iris, il était hors de question qu'il l'ennuie avec ses histoires avec Barbara. Et puis, comment lui expliquer toute la complexité de leur relation sans mentionner que Batgirl et Barbara ne faisaient qu'une ? Mais Dick le repoussa dans un coin de son esprit. Il était venu discuter avec Barry, et son ami aurait peut-être besoin de se confier, ce n'était aps ce soir qu'il jouerait à l'amoureux malheureux.

- Mais à vrai dire, c'est pour te voir que je suis là, pas vraiment pour parler de moi. Enfin, je n'avais pas envie de me coucher, et je sentais bien un petit verre et une discussion... Et je n'ai pas pu résister en voyant que tu n'étais pas couché, j'en ai profité. Mais toi, comment vas-tu ? Enfin, tout de suite, je dirais que tu as des problèmes pour dormir paisiblement... Est-ce que tu veux en parler ?

Dick se doutait bien qu'il s'agissait de cauchemars récurrent, le traumatisme qu'il avait subi n'était pas rien. Le décès d'Iris avait profondément marqué Barry et la seule réponse qu'il avait trouvé avait surement été encore plus traumatisante. On ne tue pas quelqu'un, même s'il le mérite, sans en être d'une manière ou d'une autre hanté. Surtout lorsque l'on avait dédié sa vie à arrêter des criminels, et qu'on découvre un beau matin qu'on ne vaut pas beaucoup mieux.
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MessageSujet: Re: I'd like you to have my back Ϟ Barry & Dick   I'd like you to have my back Ϟ Barry & Dick EmptyVen 19 Oct - 21:18
La question pouvait être assez intéressante et amusante à poser mais, le rouge est-il seulement la véritable couleur de Barry ? Entendons par là que, selon certaines croyances, le karma de tout un chacun se dessine sous le joug d’une couleur déterminant et définissant nos personnalités. Dans le passé, le rouge était la seule et unique teinte capable de déterminer l’existence de Barry et de Flash en même temps. Un caractère vif, explosif, prêt à s’enflammer et à rugir face à la moindre injustice se présentant face à lui. Un combattant énergique qui ne s’arrêtait jamais, en aucun cas, pour lequel mettre un genou à terre n’était nullement une option envisageable. C’était l’époque où son karma se voulait celui du démon écarlate que tous criminels de Central City, à peu d’exceptions près, redoutaient au plus profond… Tout comme la chauve-souris dans l’esprit des hors-la-loi de Gotham. Une teinte unique, personnelle, caractérisée par l’impact émotionnel et visuel qu’offrait l’alter-égo de notre expert de la police scientifique. Mais qu’en était-il aujourd’hui ? Est-ce que le rouge lui allait toujours aussi fièrement au teint tel que voulait le faire croire son ami ? Est-ce que cette même couleur le rendait toujours aussi spécial, unique ?

S’il ne répondit à la boutade de son ami que par l’apparition d’un énième rictus, Barry savait pertinemment que plus rien ne lui allait. Tant une couleur de costume, qu’un costume proprement dit ou que la vie elle-même en fin de compte ! Il n’y avait que noirceur et néant tout autour de lui. L’Ombre grandissante imposait son règne au regard meurtri et apeuré de l’ancien justicier sans peur et sans reproches. Le noir… Voilà la véritable couleur de sa personne et la seule et unique pointe chromatique pouvant lui correspondre dans toutes les entrailles et dans toutes les formes possibles et imaginables. Le noir… Le noir du deuil, le noir de la mortification, le noir de l’anéantissement et de l’autodestruction. Le noir qui corrompt, qui gangrène, qui pourrit et désagrège. Le noir qui transforme en annihilant toutes les merveilles pastel du passé. Le noir que l’on redoute, que l’on fuit, que l’on refoule en pensant bêtement que cela nous servira à lui échapper. Mais le noir qui est à notre porte et s’accapare notre être à son propre insu. Oui, la couleur de son aura était bien différente de celle de sa belle et grande époque. Barry n’en démontrait aucun signe apparent sous l’aisance de son naturel jovial, nonchalant et drôlement critique. Mais sous ce voile d’apparat, de tricheries et de mensonges, aussi légers soient-ils et pourtant présents, tout en lui n’était qu’une immense mortification s’épanouissant jour après jour dans ses doutes, dans ses interrogations, dans l’impossibilité de faire le deuil… Et dans ses innombrables insomnies. Se reconstruire et délaver cette vilaine tâche s’emparant de nous ? Bien sûr ! Mais comment y parvenir un tant soit peu si l’on part dans une guerre et un combat introspectif basé sur de mauvaises bases et des fondations on ne peut plus branlantes ? Car la différence est fondamentale entre regarder le passé et accepter ce dernier : un travail encore bien insuffisant… Mais certainement même totalement absent de Barry quoiqu’on en dise !

Est-ce là le lot de tous les héros d’aujourd’hui, tant réels que fictifs ? S’il devait lui-même regarder en arrière, Barry se souviendrait sans peine de tous les anciens comics de son enfance. De toutes ses histoires dessinées où l’on pouvait lire les aventures de grands justiciers ne cessant de sauver des villes et le monde à coups d’actions magnifiques et d’une infinie grandeur. Dès lors, toutes ces histoires ne témoignaient que d’intrigue relative à une enquête et une phase d’action mettant en relief les capacités et les pouvoirs du héros apprécié. Le schémas était classique, redondant et pourtant d’une incroyable efficacité. Voir son idole de fiction enfilé son costume, la longue attente avant qu’il ne revêtit ce dernier et chaque seconde nous paraissant alors trop courte… Mais qu’importe ! Il était là, présent, en pleine action, et nous nous rappelions dès cet instant pourquoi nous l’aimions tant, lui ou un autre d’ailleurs ! Ce que nous voulions voir, lire et parcourir, ce n’en n’était que des moments de difficultés où le justicier se surpassait pour améliorer ses dons et devenir encore meilleur ! Et, par-dessus le tout, on riait de l’alter-ego et des difficultés existentielles de ce dernier. Notamment dans sa vie affective qui offrait bien souvent des rebondissements assez drôles et comiques. Mais, voilà que d’un coup d’un seul, le psychique entre en compte et que les souffrances de toutes nos idôles deviennent semblables aux nôtres. Le mal de la tête… Non pas sous la forme de migraines, mais bien sous la forme de tortures psychologiques en tout point ! Des tortures vous faisant douter, vous faisant trébucher et n’offrant que le retour à la grandeur que dans les fictions. Car oui, dans la vie, tout ne se termine pas toujours bien. Nous ne sommes pas un récit de fiction que l’auteur prendra soin d’achever sous une note d’espoir et de positivité. Chacun de nos actes à des conséquences qui se répercutent sur le long terme et qui ne nous dise pas adieu une fois que l’on a tourné la page. Il n’y aurait jamais de pardon et il n’y aurait jamais de bonne fin heureuse… Alors oui, pourquoi essayer de se battre et de continuer un ancien chemin nous ayant conduit sur les plus grandes perditions ? A l’image du ton des comics évoluant à travers les âges, Barry avait eu l’heure de gloire avant l’âge des Ténèbres. Et, chose la plus triste à constater, c’est qu’il ne semblait nullement être le seul à être empêtré dans ce tourment infernal.

« Ces foutus hors-la-loi ne pensent qu’à leur propre intérêt et au plaisir de défier les héros de ce monde. Ils t’en mettront toujours plus pour essayer de te faire craquer mais, si une chose que la criminalité de Central City m’a bien appris… C’est que sans eux, on ne serait pas là… ! » Et d’autres personnes seraient encore là, pensa-t-il en son for intérieur. Sans criminel, pas de Flash… Pas de Flash, pas de mort pour Iris… Jusqu’à ce jour proprement dit, il n’avait jamais cru que le don qui fut le sien exigerait un tel prix, un tel sacrifice à payer. Mais la réalité se charge de vous rappeler ce genre de chose au moment le plus… Non, aucun moment n’était opportun pour ce genre de choses… Mais soit ! Rabâcher tout cela encore et encore n’amenait à rien, vraiment rien ! Voilà pourquoi, retrouvant son salon et son canapé, Barry préférait réorienter la conversation sur autre chose que les pensées qui l’accablaient perpétuellement ! Et, en ce sens, même si la réalité qu’exposait Dick n’était nullement plaisante et tragiquement réelle, cela lui mettait un peu de baûme au cœur… Bien que cela le reposait face à un autre problème ! « M’en parle pas… Si je savais ce que je trouverais à Gotham en sortant de prison, j’ai tendance à dire que j’aurais préféré rester au trou ! Je n’ai jamais vu autant de corruption, autant de manipulation et de courses à l’argent en toute ma carrière. Pas même avec cet enfoiré de Thawne ! Et le pire de tout, c’est que je peux n’y en parler, n’y y faire quoi que ce soit… ! » A chacun ses secrets, même entre amis ! Des secrets propres à l’arrivée de Barry dans cette ville et, plus particulièrement, sur les conditions de son nouveau poste au sein du GCPD. « Mais, avant que tu m’en demandes plus, sache que c’est inutile… Ou en tout cas pour le moment… » Il n’en n’avait rien dit, il n’en n’avait nullement informé Dick pour ne pas le mettre dans une position dangereuse, problématique ou, même, à risque. Même si l’entraide était de mise entre les deux héros, il était indéniable que chacun des deux gardent une partie de leur problème bien à l’abris des regards les plus confiants et les plus intimes !

S’étirant avec un fin haussement de ses sourcils, Allen tentait encore et toujours de simplement sourire à la dernière réplique de son autre. Toutefois, ce n’est pas une raillerie, ni même une quelconque expression ironique qui attendait Dick cette fois-ci. A la place, l’ancien Flash se releva silencieusement pour aller vers l’une des fenêtres de son appartement, profitant de l’occasion pour venir coincer une nouvelle fois une cigarette entre ses lèvres dès que l’ancienne fut terminée. « Tu sais où se trouve le bar, je te laisse prendre ce que tu veux… » Souffla-t-il de manière laconique. D’un bras n’ayant aucune utilité jusqu’à présent, il posa ce dernier sur le sommet de la fenêtre et en prit tout naturellement appuis. Le regard perdu vers l’horizon… Une fumée de cigarette qui se perd dans les airs… La tête qui se penche lentement vers le sol… « Rien d’anormal tu sais, toujours la même chose… Iris, Thawne, la culpabilité… Dormir, oui, je le fais… Mais dés que je ferme les yeux, tout ça me revient en bloc. Un peu comme un broyeur qui prend tes souvenirs, les mixent et te broie ensuite de l’intérieur avec… » Entrouvrant quelque peu son être, Barry ne relève cela que par un nouveau rictus malgré tout. « Enfin, ça finira par passé ! Puis ça ne m’empêche pas de rester le meilleur scientifique du GCPD ! » Conclut-il sous un fin et léger rire.
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MessageSujet: Re: I'd like you to have my back Ϟ Barry & Dick   I'd like you to have my back Ϟ Barry & Dick EmptySam 20 Oct - 23:10


    - M’en parle pas… Si je savais ce que je trouverais à Gotham en sortant de prison, j’ai tendance à dire que j’aurais préféré rester au trou ! Je n’ai jamais vu autant de corruption, autant de manipulation et de courses à l’argent en toute ma carrière. Pas même avec cet enfoiré de Thawne ! Et le pire de tout, c’est que je peux n’y en parler, n’y y faire quoi que ce soit… !

    Dick avait, il devait bien l'avouer, cherché à creuser les raisons de la sortie de prison de Barry. Il avait honte de l'avouer, mais lorsqu'il avait apprit qu'il avait été libéré et avait trouvé un poste, à Gotham qui plus est, il ne s'était d'abord pas réjouit, mais avait été suspicieux. Comment avait-il pu sortir de prison après un meurtre alors qu'il plaidait même coupable ? Il n'en avait rien lu dans la presse, et n'avait été au courant de rien. Dick avait trouvé ça plus que louche. Et qui plus est, il avait trouvé un poste immédiatement au GCPD, le même qu'il avait déjà avant son emprisonnement. Non, décidément, Dick avait flairé l'embrouille... Sauf qu'il avait abandonné ses recherches. Par respect pour Barry d'une part, parce qu'il se sentait coupable de fouiner ainsi dans sa vie, et parce que d'autre part, il était bien content et cela l'arrangeait de fermer les yeux et de faire comme si de rien n'était. Toute cette histoire l'embarrassait, et il n'avait été que trop heureux de faire comme si de rien n'était.

    Mais ces préoccupations revenaient au grand galop et les questions qui l'avaient hanté se bousculèrent à nouveau dans sa tête, et surtout : Qui l'avait fait sortir de prison ? Car cela ne faisait aucun doute, son casier avait été falsifié, et toute trace de lui avait disparu. Comme s'il ne s'était rien passé. Et si Dick était sur de quelque chose, c'était bien que ce n'était pas du fait de son ami. Il n'avait pas un seul instant tenté d'éviter sa peine, pourquoi un revirement si soudain ? Non, cela ne lui ressemblait pas, cela devait forcément venir de quelqu'un d'autre. Dick se sentit coupable soudainement, et ce malaise ressortit. Il n'en avait pas fait assez. Il aurait du comprendre, il aurait du voir que quelque chose clochait.

    La seule explication était que quelqu'un se servait de lui. Quelqu'un le faisait chanter, ce ne pouvait être que ça. On l'avait fait sortir de prison pour une raison. Quelqu'un avait besoin de lui, et sa mutation à Gotham était significative, vu le nombre de pourris. Qui pouvait en avoir après son ami et avait les ressources de le couvrir ? Le commissaire ne pouvait être dans le coup, mais cela s'était fait sous son nez. Dick allait devoir approfondir cela, même s'il en redoutait les conséquences, et était bien décidé à interroger son ami...

    - Mais, avant que tu m’en demandes plus, sache que c’est inutile… Ou en tout cas pour le moment…

    Dick referma la bouche, et n'en dit plus un mot. Barry voulait régler cette affaire lui même ? Dick se devait de respecter sa volonté, tout simplement. Il garderait un oeil sur l'affaire, tout en se doutant qu'une quelconque implicatoin de sa part ne pourrait qu'envenimer les choses. Si Barry avait besoin de son aide il saurait où le trouver. En attendant, mieux valait ne pas gêner ses plans en se mettant au milieu.

    Barry se leva lentement, l'invitant à se servir lui même sur un ton plus que laconique. Dick s’exécuta, plus pour laisser un instant à son ami, qui semblait sur le point d'ouvrir son sac, et de se confier. Détourner un instant le regard, s'affairer ailleurs, pour lui laisser le temps de rassembler ses pensées et pour commencer à parler à voix haute, comme s'il était seul. Ouvrant le bar, Dick se servit un demi verre de bourbon, et en versa de même pour son ami. S'il n'était pas un grand fan d'alcool -il s'en méfiait même, et ne se mettait jamais saoul, il détestait cette sensation de ne plus être maître de lui même et surtout, avait trop peur de dire quelque chose qui trahirait son identité- il aimait prendre un verre parfois avec ses amis. Une bière autour d'un barbecue ou dans un pub, un mojito en attendant des amis à une terrasse chic, et un bourbon pour les grandes occasions, pour "faire businessman" comme lui avait enseigné Bruce, ou pour se réchauffer quand le cœur n'y était plus. Et Barry en avait bien besoin... Dick revint vers lui d'un pas tranquille, sans rien dire, tout à son écoute, alors qu'il entamait

    - Rien d’anormal tu sais, toujours la même chose… Iris, Thawne, la culpabilité… Dormir, oui, je le fais… Mais dès que je ferme les yeux, tout ça me revient en bloc. Un peu comme un broyeur qui prend tes souvenirs, les mixent et te broie ensuite de l’intérieur avec…

    Dick comprenait tout à fait son ami. Sans un mot, il lui tendit son verre, et prit une première gorgée du sien, avant de faire tournoyer le liquide ambré. Les mots de Barry résonnaient au plus profond de lui. Il vivait avec ses propres fantômes, et bien qu'ils soient apaisés aujourd'hui, il se rappelait de ses premières années d'orphelin. Bruce lui avait donné un but, Alfred s'était plié en quatre pour qu'il se sente chez lui, mais au fond de lui, le vide était immense, et il avait fallu du temps à Dick pour apprendre à vivre avec.

    - Enfin, ça finira par passé ! Puis ça ne m’empêche pas de rester le meilleur scientifique du GCPD !

    Dick ne dit rien pendant quelques secondes. Il savait qu'il regretterait bientôt ses paroles, mais il ne voulait pas jouer aux faux semblants avec Barry. Lui montrer qu'il n'y avait rien de honteux à avouer que ça n'allait pas. Dick n'avait pas honte de s'avouer que la perte de ses parents avait fait l'homme qu'il était aujourd'hui, mais qu'elle était encore une blessure prête à se rouvrir. Elle l'isolait des autres, le tenait écarté des autres, comme s'il refusait le bonheur qu'il avait connu, parce qu'un jour ou l'autre, une corde finit par se briser, on finit par chuter, et les souvenirs de ces jours dorés sont tout ce qu'il nous reste, la seule chose à laquelle se raccrocher, et qui nous fêlait un peu plus à chaque fois que l'on s'y raccrochait. Dick s'accouda à son tour à la fenêtre, et observa la ville qui s'étalait dans l'obscurité. La réponse avait été dehors pour lui. Il s'était trouvé un but, une raison d'avancer. Et c'est ce qui manquait peut-être à Barry. Il ne savait plus où vivre, incapable de se projeter dans l'avenir, incapable de vivre avec ses souvenirs... Du moins, c'est ce que Dick avait ressenti, et il pensait que c'était ce qu’éprouvait son ami. Dick sentit qu'il devait s'ouvrir, pour que Barry puisse lui aussi le faire, et il commença, d'une voix douce, sas jamais regarder son ami, laissant son regard errer d'un toit à l'autre.

    - Non, Barry, ça ne passera jamais. Ce n'est pas quelque chose qui passe. Ça hantera chacun de tes pas. Mais tu apprendras à vivre avec. A prétendre que tu ne regarde plus en arrière. Mais ce poids sera toujours là, tu finiras juste par t'habituer à l'avoir avec toi. Cela fera toujours mal, tu t'y habitueras juste jusqu'à ne plus ressentir qu'un vide immense.

    Dick s'interrompit un instant et pris une autre gorgée de Bourbon, avant de fixer le fond de son verre qu'il fit de nouveau tourner légèrement. Doucement, un sourire vint s'épanouir, timide, sur ses lèvres. Ces souvenirs étaient doux-amer, et malgré tout, il les chérissait plus que tout. Ces années d'errance sur les routes lui avaient appris ce qui était vraiment important dans la vie. Ce n'était pas le toit au dessus de sa tête, ou la terre que l'on foule, mais les gens avec qui l'on partage ces moments. La souffrance finirait par passer, oui, mais pas le reste. Les nuits blanches se calmeraient, mais il emporterait encore longtemps le visage d'Iris dans ses rêves. Barry vivrait avec une culpabilité infinie s'il n'arrivait pas à faire la part des choses, à laisser aller, à prendre de recul.

    - Il n'y a pas un jour sans que je pense à mes parents. A cette nuit terrible, à ce que j'aurais pu faire pour les sauver. Mais "quelque chose" a décidé que cela devrait se produire. Appelle ça le Hasard, Dieu, ou le Destin, peu importe. Il n'y a rien à notre portée pour changer ce qui a été fait. La seule chose que l'on peut encore faire, c'est faire vivre leur héritage. Faire en sorte que cela n'arrive plus à personne. Vivre selon les principes qu'ils auraient voulu nous voir suivre. Continuer de grandir, sans jamais trahir leur mémoire, sans jamais chercher à les oublier, mais à vivre la vie qu'ils auraient voulu nous voir vivre. C'est ce qui me fait sortir chaque soir. Faire en sorte qu'il n'y ait plus de Zucco pour arracher des parents à un enfant, et le laisser seul dans les rues de Gotham.

    Aux yeux de Dick, Barry avait besoin de Flash pour "expier", et arriver à surpasser cette souffrance. Se coucher en estimant avoir réparé le mal causé, en estimant avoir été digne de rendre Iris fière ce soir là, c'était ce qui calmerait ses cauchemars, mieux que n'importe quelle thérapie. peu importe s'il était la cause de ses maux, Barry avait besoin de Flash. C'est ainsi que Dick le voyait.

    - Je suppose que je sus pas terrible pour remonter le moral, hein ? Mais t'as pas 8 ans, toi, tu as passé l'âge qu'on te raconte des conneries censées te faire aller mieux.
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