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June Finney
June Finney
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MessageSujet: It's not about pride, or something, it's about sending a message   It's not about pride, or something, it's about sending a message EmptyJeu 8 Nov - 19:33
Snow N. Westerfield & June Finney
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Snow & June, se retrouvent au début de novembre, alors que l'horloge doit afficher à peu près 2h am en cette soirée pluvieuse et froide. Les personnages se retrouvent sur la crime alley, à Old Gotham et ils autorisent les trois PNJs à intervenir dans ce rp. Les images utilisées ci-dessus proviennent de Ilyria et Athéna. Bonne lecture ♥


Contrairement à ses attendes habituelles, l'officier June Feeney n'avait pas passé une journée de merde. En fait si, puisque chaque journée que dieu faisait depuis le.. La.. Le truc, bref, Ben, enfin vous saississez, était une journée de merde. Mais celle-là avait au moins le mérite d'avoir apporté à la jeune femme une potentiel piste quant à la mort ben euh.. Du truc. Il ne fallait jamais, ô grand jamais prononcer à voix haute le nom de Ben. Ja-mais. C'était une situation émotionnellement dangeureuse de niveau 7, code rouge caporal. Mais bref, pour en revenir à la piste, aujourd'hui, elle avait dû couvrir une énième descente dans une énième plante à crack dans une énième enquête sur les descentes dans les plantes de crack, mais bien sûr l'endroit était vide d'une quelconque présence et de quelconque preuves. Par contre, elle avait cru reconnaître parmi tout le fatra entassé dans le sous-sol de l'endroit un pull rouge très famillier. Un pull rouge qu'elle avait vu des milliers de fois dans sa tête, le pull rouge que portait celui qui avait abbatu machin chose. C'était fort probablement un vêtement qui était loin d'être unique, qui avait été hors de tout doute vendu par milliers mais c'était mieux que rien. Certainement mieux en tout cas que la bouse d'innactivité dans laquelle elle pataugeait depuis bientôt deux semaines.

Elle avait donc fait son travail de flic, paperasses paperasses et paperasses et au fil de sa rédaction avait finalement réussit à mettre la main sur le nom et l'adresse du, l'espèrait-elle, propriétaire du pull rouge, en fait lui-même propriétaire du petit bouiboui merdique dans lequel elle avait fait la descente l'après-midi même. Elle avait ce qu'il lui fallait pour enfin remettre sa petite enquête personnelle de l'avant et c'est ainsi qu'elle se dépêcha de finir son boulot pour rentrer le plus rapidement possible chez elle. Voyant son empressement, Thompson, l'un de ses collègue qu'elle n'appréciait pas particulièrement profita de l'occasion pour lui envoyer une pique.

-Eh les mecs! On dirait que la blondinette a un plan cul de prévu pour ce soir!
-Oh mais ferme ta gueule. Est-ce que je t'embête moi avec ce qui se passe dans ton lit conjugual? Non, parce que Popol est probablement aussi actif que les deux cellules qu'il y a dans ton putain de cerveau! Connard!

Elle lui balança à la gueule un des vieux beignets moisis qui trainaient dans son bureau et quitta sous cette magistrale démonstration de maturité. La jeune femme sauta dans le métro et fila chez elle en prenant bien soin d'éviter aisselles puantes et mains baladeuses, sans trop grand succès. Elle détestait le métro et elle détestait les gens en général, bref, elle envisageait avec plaisir les jours où elle pourrait finalement se terrer chez elle avec 18 chats et se nourrir de pizza congelés, mais pour l'instant elle en était bien loin et avait des choses à faire. Arrivée finalement à destination, elle enfonça la clé dans la serrure de son appart et fila directement sur son ordinateur. Clic. Juron. Claque à l'écran. Juron. Juron. ...Juron. Clic clic clic. Illumation. Ouverture du modem.

-J'temmerde toi aussi, saloperie de technologie.

Elle mit finalement le doigt -enfin, le clic- sur une carte de la ville et situa l'adresse de son suspect. Old Gotham, bien sûr. Elle s'y rendrait ce soir sans aucun doute, en espérant que son zozo ne se soit pas cassé pour les îles fidji en comprenant que le GCPD l'avait à l'oeil. En attendant, elle pouvait se reposer et même peut-être faire une petite sieste. Elle balança au micro onde les restes du chinois qu'elle avait commandé la veille et se laissa lourdement tomber devant la télé, tombant avec plaisir sur Sesame street. Ben quoi? On en apprend tous les jours!

-Manamamanaa tatitiii..

Forte de ce contenu autement intellectuelle, elle ferma la télé et se glissa vers son lit, en prenant bien soin de régler son alarme pour 1h am parce que si 5h était l'heure du coq, les petites petites heures du matin étaient celles des petits mafieux sans envergure. Ils sortaient chanter comme de petits canaris et accessoirement, dealaient et sniffaient plus de coke qu'il tombait de neige en hivers. Elle sombra lentement dans un sommeil lourd et entrecoupé de cauchemars, comme c'était le cas depuis quelques temps déjà. Il ne fallait pas avoir de hautes études en psychologie et avoir disséqué
1143582 cerveaux pour comprendre pourquoi.

-Lève toi, sale flemmarde! allez! Lève-toi! Lève-toi! Lève-toi!

C'était sa propre voix, enregistrée par ses soins qui faisait lieu d'alarme qui finit par la réveiller. La jeune femme jeta un coup d'oeil par la fenêtre et choisit des vêtements chauds. Rien de pire que d'être coincée à traquer des types moches qui risquaient de la tuer et en plus, d'avoir les chaussettes trempées. Elle s'arma de son attirail habituel, lampe de poche, crayons, calepin et poivre de cayenne, pour se défendre. Pas d'armes autre que cela, jamais. Elle ne voulait pas pouvoir se défendre si jamais quelqun l'attaquait, c'était comme ça qu'elle voulait mourir, en traquant les tueurs du truc. Elle sauta dans un taxi et dit au chauffeur où elle se rendait ; la crime alley.

-C'est pas une bonne idée d'y aller à cette heure..
-Eh écoute, j'écoute encore Sesame street à 27 ans. Est-ce que j'ai l'air de quelqun qui a de bonne idée?

Une fois à destination, l'officier paya le chauffeur, enfila des gants de latex sous une autre paire, en laine celle-là - ne laisser aucune preuve, tel était son mantra... Ça, et les nuggets règlent tous les problèmes- et s'enfonça dans la rue. À cause de la mauvaise température, il n'y avait pas vraiment âme qui vive ; même la pègre n'aimait pas mouiller sa permanente. Elle cala sa capuche devant son visage et scruta chaque adresse, une par une. Elle finit par trouver la sienne. Bingo. C'était une petite maisonette toute moche, calée entre deux autres petites maisonettes toutes aussi laides. Toutes avaient les lumières éteintes et un silence de plomb habitait cette portion tranquille de l'Alley. Silence de plomb qui fut rapidement brisé par le bruit de quelqun qui monte une cloture et retombe lourdement de l'autre côté. Bam. Probablement son canari affolé, la prenant pour quelqun du GCPD - il n'avait pas tort - ou quelqun à qui il devait de l'argent. Ici, tout le monde avait des dettes, que ce soit de sang ou d'argent.

-Je vais t'attraper, mon salaud!

Elle se mit à courir, probablement en parallèle de lui, qui se déplaçait d'arrière cours en arrière cours. Elle finit par le rejoindre en travers d'une petite ruelle et se mit à le courser encore plus vite. Goût de sang dans la bouche, adrénaline qui pulse à travers les veines. Il était presque à porté de main, elle n'avait qu'à tendre les doigts pour attraper sa capuche lorsque soudain, la silhouette de quelqun sembla se dessiner en contre jour, à la lumière d'un lampadaire. Eh merde, il ne manquait plus que cela! Ici, ça ne pouvait qu'être qu'un des complices de son suspect!

-Fait chier fait chier fait chier!

Elle ralentit sa course et partit se tapir derrière un conteneur à déchet, à une dizaine de mètre de la silhouette qu'elle était persuadée d'avoir apperçue. Ne restait plus qu'à attendre.
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Snow N. Westerfield
Snow N. Westerfield
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MON FICHIER À LA GCPD.
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MessageSujet: Re: It's not about pride, or something, it's about sending a message   It's not about pride, or something, it's about sending a message EmptyVen 9 Nov - 10:15
La persistance des mondes. L’enfer sur terre. La mort qui frappe rapidement. Longueurs décuplées. Le sang qui coule doucement sur une peau nue. L’enfer sur terre. Gotham se dresse dans les descriptions les plus sordides de la pauvreté, du crime et du vice. Que les âmes corrompues de la Gazette dansent au gré des violons d’une police désaccordée. Aux amours perdus, aux femmes déchiquetées, et aux espoirs avortés. On aurait voulu conter des fables sur la beauté d’une ville, sur l’ascension politique d’hommes droits et justes. On aurait pu manipuler l’opinion en louant les bonnes grâces des justiciers masqués et des criminels. On aurait pu passer tout ça, recoudre un peu les déchirures et faire semblant de s’aimer, les uns les autres. On aurait pu ériger des statues à la gloire de cette paix fragile mais retrouvée. Ils auraient même pu faire flotter les couleurs d’un Gotham uni face au crime, ils auraient pu passer tout ça, effacer les attentats et les explosions des esprits.

Ce monde aurait pu être meilleur. Si les violons ne chantaient que le bonheur, la vie agréable des petites banlieues américaines , si les forces médiatiques ne s’attardaient pas sur les différences sociales, sur les riches qui vivaient dans de véritables quartiers protégés, qui pouvaient s’offrir yatch, maison et couteuse exploration des pays du tiers monde, sur les pauvres qui, à la sueur d’un front déjà brûlant se rendaient tous au travail avec ce sang sur les mains. Ceux qui devaient lutter chaque jour pour ne pas sombrer dans la dépression.

Aux horizons du temps, rien n’était bon présage. Metropolis, Gotham, toutes ses mégalopoles étaient sur la pente déclinante. Bien que personne n’eut les moyens de voyager loin, sauf ceux qui sur le dos de la criminalité se faisaient toujours un peu plus d’argent, à lacérer le cœur de l’emploi, à sucer la moindre particule de dollar sur une affaire douteuse. Les syndicats, le patronat, les patrons, les syndicalistes, les enfoirés, les curés, les enfants de chœur, les danseurs étoiles, les fumeurs de joints, toute cette clique vaste et si proche qui n’étaient rien d’autre que des profiteurs en puissance. Ceux qui tapissaient les rues de Gotham pour soutirer de l’argent, certain pour une église moribonde, d’autres pour quelques doses d’un shit en pleine expansion. D’autres encore, par pur intérêt, à défendre causes déjà perdues. Petite ouvrière des villes cherchant son chemin, petit soldat partant à la guerre, sous les fléaux de tambours fatigués. Ils auraient pu passer tout ça, recoudre un peu nos déchirures.
Aux processions du nouveau monde, on nous promettait le progrès, de leurs yeux, on pleurait pour l’avortement, on prenait des gants sur le mariage homosexuel, mais les vraies questions, celle du crime, celle du profit étaient évincés avec la même force de persuasion qu’un sergent au combat. On demandait aux autres de se taire, de suivre, petits moutons dans la cambrousse. Ce n’était pas de cette manière que Gotham pouvait s’en sortir. Depuis que la guerre entre puissants héros et méchants vilains se déroulait en ces lieux, depuis que le Batman n’était plus qu’un banni, un condamné à mort par l’opinion publique, descendu dans les médias, le pauvre homme masqué avait décidé de rendre son tablier, et Gotham l’en remerciait, même si le mandat d’arrêt à son encontre était toujours placardé un peu partout dans la ville, on ne se faisait pas tellement d’idées, si on ne connaissait pas sa véritable identité, il serait impossible de mettre la main sur lui, et ce n’était pas près de se produire.
Afin de ne pas changer quelque chose qui gagnait, Snow Newton Westerfield se tenait prêt à parer toutes les éventualités d’un monde en pleine dépression. Le capitaine actuel du SWAT s’était préparé à mener une guerre ouverte contre le crime. Son métier tout d’abord, lorsqu’il était un simple agent de police, il n’avait jamais succombé à la facilité de la corruption, mais aujourd’hui, c’était d’une manière différente qu’il avait décidé avec lui-même afin de mettre une fin au taux grimpant de la criminalité. Le Maire de cette ville n’était rien d’autre qu’un type incapable, il s’enlisait lui-même dans ses embrouilles, et ça avait quelque chose de presque drôle.

Au SWAT, Westerfield avait monté les échelons jusqu’à en devenir l’unique dirigeant, et cela contre l’avis de Garcia, malheureusement pour ce bon vieux type, la politique ne devait pas venir se frotter aux règlements internes et complexes du GCPD. Ca avait la veine du type qui avait sauté sur l’occasion pour en devenir patron. Bien qu’il se fichait complètement de la paperasse, sa dose était arrivée à un point tel qu’une délégation de secrétaires n’avaient trouvé qu’un tas de papiers vieux parfois de quelques mois à remplir sous ses indications les plus complètes.

Aujourd’hui, l’agent Westerfield n’était plus un simple notable à courbette, il était autre chose de bien plus sombre que cela. Face à son petit frère mort pour une dose de crack, face aux gens condamnés à vivre dans cet enfer, il avait développé une identité aussi secrète que le reste de la pègre que Gotham avait en son fief. Il n’était rien d’autre qu’un vengeur masqué, tuant criminel après criminel pour libérer sa ville et même s’il ne se l’avouait qu’à demi-mot, pour sa conscience emplie de regrets les plus forts les uns que les autres.

Après une semaine d’enquête silencieuse, à dissimuler des preuves, à consulter les fichiers de la police, à bout de deux jours de filature d’une extrême prudence, il avait son prochain type. Un certain Tim. Juste un putain de pseudo et une adresse. C’était grâce aux technologies de la police qu’il avait pu remonter jusqu’à son véritable prénom, un certain Timothée. Snow le connaissait bien, déjà, lorsqu’il était un agent de police, ce mec se frottait à eux régulièrement dans des histoires de morts, de vols et parfois de drogues. Westerfield le voulait vivant, pour lui faire subir quelques sévices avant de le mettre à mort de sa terrible balle dans la tête.
Il avait décidé de passer à l’action lors de la nuit qui suiverait. Afin d’éviter une bavure, comme laisser une peuve, il avait pris soin de couvrir sa tête d’une gagoule, de mettre quelques gants, et surtout de couvrir chaque parcelle de sa peau d’un plastique hermétique. On aurait pu croire à une réincarnation mince du bonhomme Michelin, une masse peu agréable sans le poids adéquat. L’heure, il l’avait fixé, il s’était presque remis en question, et il avait manqué de partir à deux reprises pour retrouver son lit, mais la passion, l’envie de tuer était là, trop présente, immobilisant chacune de ses tentatives de fuite.

Lorsqu’il arriva dans une petite ruelle pour se rendre chez son homme, il le vit courir comme un dératé, apparemment, quelqu’un était déjà sa poursuite. Qui ? La police ? Un créancier mécontent ? Snow n’en savait rien, mais au moins, il allait y avoir un peu d’action dans ce morne old Gotham, la crime alley portait tellement bien son nom en cette soirée de Novembre…

-Ne bouge plus vieux, ta mort ne sera que plus douloureuse. Viens, approche ou je te jure que je te fais cracher les couilles par la bouche.

Lorsque le docile petit agneau s'approcha, il lui fit un croche patte, l'immobilisa au sol, et reprit la parole d'une voix mélodieuse, presque en chantant.

-Et que l'autre type, celui qui se planque sorte ou il subira le sort promis à son pote... Ma patience à des limites, et je peux très vite les atteindre. En vérité, je vais compter jusqu'à trois, et pan.
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June Finney
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MessageSujet: Re: It's not about pride, or something, it's about sending a message   It's not about pride, or something, it's about sending a message EmptyVen 9 Nov - 18:03
Eh bien on pouvait dire, hors de tout doute même, qu'elle était dans une belle merde. Non pas que cela la dérange particulièrement, sa vie ne l'importait pas tant que ça, mais mourir des mains de quelqun qui n'avait aucun rapport - du moins le présumait-elle, aux vues des derniers mots prononcés par la silhouette - dans son enquête, la dérangeait quelque peu beaucoup. Oui. Il fallait donc qu'elle mette au point au plan, qu'elle sorte des qualités de super flic bref ce qu'on lui avait enfoncé dans le crâne durant ses années à l'école de police. Oui. Et re oui. Premièrement, il fallait transiger avec 'quelqun qui semblait instable' -c'était écrit tel quel, dans son manuel-. Bah ouais, il voulait lui faire bouffer ses couilles alors qu'elle n'en avait même et c'était hors de sa porté de s'en faire pousser pour lui faire plaisir, il ne fallait pas être une lumière pour savoir ça. Et non, elle n'avait envisagé la possibilité qu'il ne pouvait pas savoir qu'elle était une femme. Là où ça se corsait, c'était où sa cible s'avança vers celui qui le lui intimait. Non seulement elle espérait plus de disont, combativité, de la part de quelqun qui n'hésiterait à trancher la gorge de sa petite soeur pour avoir quelques grammes de poudre, mais si l'autre zozo décidait qu'il était judicieux de tuer son suspect, elle ne pourrait plus l'interroger. Ben oui, les morts ne parlaient pas c'était bien connu. Pffft.

-Allez! Bats-toi petit con! Tu aimes bien tes couilles alors bats-toi!

Elle chuchotait, mais la ruelle vide semblait répercuter l'échos comme une chaine de montagne. Elle inspira, expira, iiiih ouh, profondément. Il fallait qu'elle se calme, qu'elle intime à ses glandes, ou à ces trucs qui produisaient les hormones, de ralentir la production d'adrénaline. Un plan concret, voilà ce qu'il lui fallait. Et dans les plus brefs délais, si on en croyait son interlocuteur. Elle avait 3 longues secondes devant elle, oui oui, tout ça! En vitesse, elle remonta son foulard sur son nez, cala sa capuche devant ses yeux et prit bien soin de planquer son poivre de cayenne dans la poche avant de son manteau. Ses sens étaient déculpés sous l'effet de l'adrénaline, elle avait l'impression de sentir tous les trucs qui pourrissaient dans la benne, le vent qui charriait les relents de pollution qui venaient des rues, là, plus haut, le son que fit ses mains moites sur son jean et ses baskets qui raclèrent le sol lorsqu'elle se releva. La jeune femme leva les deux mains dans les airs, en signe d'appaisement et se racla la gorge. Elle était à à peine deux mètres des deux euh.. Enfin de l'homme, Tim lui semblait-il, et d'une espèce de masse informe au visage caché d'une cagoule.

-Pas pan, s'il vous plaît. Je m'appelle Samantha et je ne vous veux aucun mal, pas à vous à tout de moins.

S'inventer un faux nom lui semblait une meilleure idée que de lui déballer tout ce qui figurait sur son certificat de naissance, avec son occupation. Il fallait pourtant qu'elle sauve son suspect d'une mort trop rapide -lorsqu'elle se serait cassée, cagoule man pourrait faire tout ce qu'il voulait de Tim- elle avait des questions à lui poser. Il ne devait pas non plus savoir pourquoi elle voulait tant le préserver, sans pour autant croire qu'ils étaient affilié. Suffisait que le bonhomme michelin disproportionné se prenne pour un justicier pour qu'il les flingue tous les deux, persuadés qu'ils étaient de petits mafieux affiliés. Votre mission, si vous l'acceptez. Elle tâta son poivre de cayenne du bout des doigts et se rappeler qu'elle avait au moins une porte de sortie la rassura.

-Je veux seulement qu'il me paie. Je lui avais vendu une vieille voiture de particulier à particulier et il ne m'a jamais payé le deuxième versement. Promis.

Elle savait que son mensonge ne tenait pas la route et qu'il suffisait que Tim ouvre la bouche pour que son château de cartes ne s'effondre, mais c'était tout ce qu'elle avait trouvé sur l'instant. L'officier se retenait de toutes ses forces pour ne pas jeter un coup d'oeil assassin à son suspect pour qu'il ferme sa gueule, mais elle avait l'impression que ce ne serait pas jouer en sa faveur. Dans le pire des cas, elle lui déballerait sa vraie occupation et avec un peu de chance, c'est lui qui prendrait peur en découvrant qu'elle était flic. Elle gardait les deux mains bien à vues, persuadées que ses réflexes lui suffiraient si venait le temps de dégainer sa bombe de poivre venait. C'était la première fois que tout cela lui arrivait, que l'un de ses petits interview se compliquait d'une façon aussi drastique. Elle avait toujours mentalement diminué les conséquences si cela arrivait, mais à la fois préserver son identité et la vie de son suspect relevait de la véritable épreuve de force. Elle sentait son coeur battre la chamade et était persuadée que ses battements frénétiques se voyait à travers le tissu léger de son manteau. Elle n'avait pas toute une escouade pour la seconder si jamais les choses tournaient mal.

-Est-ce que vous me laissez quelques petits instants en tête à tête avec lui?

Si quelqu'un jetait à ce moment précis un regard sur la scène, ce qu'il devait voir devait frôler le ridicule. Il y avait cette petite tête blonde, en apparence frêle et sans défense qui parlait avec déférence avec un homme difforme et encagoulée pour avoir le droit de rester quelques instants en tête à tête avec ce qui n'était pas, hors de tout doute possible, un enfant de coeur. Avec le recul - si jamais elle survivait assez longtemps pour y repenser un jour- elle trouverait probablement cette scène absurde. En attendant, elle voulait simplement pouvoir poser ses questions et retourner se terrer dans son lit juste à temps pour écouter les dessins animés du matin en bouffant un bol de ses céréales le plus sucrés. Ouaip. Détective la nuit, fervente chasseresse du diabète le jour. Pas facile, la vie de star.

La jeune femme se mit à s'approcher tout doucement de Tim, qui d'ailleurs ne semblait rien comprendre à la scène, et tendit le bras pour attraper le sien.

-Juste... Quelques... Petits... Instants...

Ne restait plus qu'à espérer que cagoule man ne lui saute pas à la gorge pour garder sa proie juste pour lui, comme un lion. Peut-être qu'elle avait trop regardé Vie Animale, sur la first channel.
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