C'est quand on crie que les mots viennent des tripes [PV Bruce]
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 C'est quand on crie que les mots viennent des tripes [PV Bruce]

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Barbara Gordon
Barbara Gordon
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MessageSujet: C'est quand on crie que les mots viennent des tripes [PV Bruce]   C'est quand on crie que les mots viennent des tripes [PV Bruce] EmptySam 1 Sep - 21:28

Batman & Batgirl
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Bruce Wayne & Barbara Gordon, se retrouvent en Septembre 2012, alors que la lune est haut dans le ciel en cette journée couverte pour s'engueuler un peu. Les personnages se retrouvent sur le toit d'une usine pharmaceutique de l'Uptown et ils autorisent les trois PNJs à intervenir dans ce rp. Les images utilisées ci-dessus proviennent de tumblr. Bonne lecture ♥
Déjà presque une semaine que Barbara s'était retenue d'enfiler son masque de Batgirl. Ca la démangeait mais elle savait qu'une sortie trop précoce pouvait exciter les policiers et les habitants et les forcer à se lancer dans une chasse à la sorcière. Et bien que la rouquine avait déjà essuyé pire, une panique en ville était la dernière chose dont elle avait besoin. Mais comme si le sort prenait un malin plaisir à s'acharner contre elle, Barbara apprit une nouvelle particulièrement désolante le jour même : un de ses camarades de classe était mort suite à la prise d'une drogue qui avait apparemment été coupée à des substances encore plus nocive que la drogue en elle même. Le pire c'était qu'elle ne se souvenait même pas du nom de famille de ce gars à qui elle n'avait parlé qu'une seule fois. Et en apprenant sa mort, ça ne l'avait pas remué plus que ça. Et c'était cette indifférence magistrale qui l'avait réveillé. A force de passer ses journées chez James et son nez dans les cours, elle en avait presque oublié que normalement, ça devait la révolter. Qu'avant, elle serait sortie, aurait loupé les cours pour enquêter et retrouver le dealer pour lui faire passer un sale quart d'heure. Cette réaction l'avait travaillé toute la journée. Elle rentra et partit directement vers la Batcave. Elle en avait l'accès depuis le jour où elle avait accepté d'être la collaboratrice de Batman et la jeune fille ne s'était pas faite priée pour utiliser ce matériel de monstre. S’installant sur le siège confortable face à l'ordinateur elle lança une recherche sur la commercialisation de substances semblables à celle qu'elle avait trouvé dans le rapport d'autopsie de son camarade de classe, piraté et obtenu il y avait tout juste quelques minutes. Elle ne connaissait à vrai dire pas ces composants. Loin d'être une flèche en math et en biologie, elle laissait le soin à l'informatique de compenser ses maigres connaissances. Une porte s'ouvrit et la silhouette tendue d'Alfred se discerna dans le halo de lumière. Barbara le salua brièvement, trop adsorbée par ce qu'elle lisait. Bingo ! En comparant les extraits de livraison et de vente d'une usine pharmaceutique de l'Uptown, elle venait de découvrir qu'elle semblait conserver de sacrés stocks dans sa boutique, à moins qu'elle ne la revende plus cher à des trafiquants. La substance était en fait un alliage pour des pilules cardiaques. L’alliage était très peu cher et surtout, seulement utilisé dans des produits génériques de mauvais qualité. Le fait étant que normalement il était utilisé en très petit quantité : les dealers devaient se faire plaisir en pensant que son apparence tromperait les clients et leur donnerait l'impression d'acheter de la bonne. Le goût et la texture devaient y être pour quelque chose, histoire de berner plus facilement les gros acheteurs.

Elle renseigna brièvement Alfred avant de le saluer, sans vraiment s'occuper du vieil homme. Il faisait presque partit des meubles et Barbara n'avait aucun grief contre lui, contrairement à son employeur, Bruce. D'ailleurs, elle fut relativement contente de ne pas le voir. A cette heure-ci, il devait possiblement encore être à son entreprise, ou dans les jupes d'une fille. L'un dans l'autre, son absence lui convenait parfaitement. Elle enfila son costume de Batgirl. Elle remarqua que quelques jours suffisaient pour que la matière élastique de ses articulation se soient légèrement tendus. A moins que ce soit son malaise qui la faisait se sentir légèrement inconfortable... Elle sortit enfin, retrouvant peu à peu ses instincts presque félins et prédateurs pour se diriger tranquillement vers l'uptown. Tout d'abord, il lui fallait des échantillons de ce qu'avait l'entreprise pour pouvoir le rapprocher au produit trouvé dans le sang du fameux camarade de classe. Car finalement, elle n'était même pas sûre que c'était exactement la même chose. Elle savait pour l'avoir vu dans un reportage à la con un samedi soir, que les entreprises faisaient un peu ce qu'elles voulaient avec leur produit. Et finalement, une aspirine produite dans une usine, et une aspirine produite dans une autre pouvaient ne pas être identiques au niveau des effets et de la composition. Bref, brouillon infernal qui avait presque donné la migraine à la jeune fille. Une presque migraine qui lui aurait presque fait oublié de prévoir un plan au cas ou plusieurs vigiles balèzes attendaient fermement, fusil en main, que quelqu'un vienne les chatouiller d'un peu trop prêt. Mais en même temps, avait-elle le choix ? Elle n'allait pas appeler le standard en se faisant passer pour une voisine inquiète qui se renseigne sur les protocoles de sécurité du lieux...

L'usine pharmaceutique était dans une zone délabrée, industrielle, entourée d'usines abandonnées et de bâtiments aux activités aussi variées qu'illégales. Bien campée sur le toit, Barbara préparait déjà le grappin pour descendre par un conduit d'aération assez grand pour la laisser passer. Elle avait déjà repéré qu'en bas, elle atterrirait dans une pièce vide et poussiéreuse. Elle commença à accrocher le grappin au bord de la conduite quand un bruit attira son attention. Elle se retourna et prit un batarang dans sa main, prête à le lancer à la tête de n'importe qui ferait mine de l'empêcher d'entrer. Au pire, elle l’assommerait et le ligoterait comme un saucisson, suspendu la tête en bas sur le bord du bâtiment. Il verrait le levé de soleil sur les docks de Gotham, ce serait magique et romantique...


Dernière édition par Barbara Gordon le Lun 3 Sep - 16:22, édité 1 fois
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SHADOW OF THE BAT
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MessageSujet: Re: C'est quand on crie que les mots viennent des tripes [PV Bruce]   C'est quand on crie que les mots viennent des tripes [PV Bruce] EmptyLun 3 Sep - 11:33
« Dick, tu les prends sur Crime Alley, Barbara toi, attends les à l’Orphelinat, je te les y emmène. - Reçu ! - Reçu ! » Au cours d’une énième nuit sombre dans la grande ville qu’est Gotham City, trois justiciers faisaient équipe pour vaincre un nouveau grand trafiquant installé dans l’Uptown. Alors que le Batman, sur sa Batmoto poursuivait les voitures les incitants à rejoindre l’orphelinat, à cet endroit même, Batgirl était postée là, attentive, prête à l’action.
« Dick, rejoins l’orphelinat, ils tombent tout droit dans le piège ! - *grésillements* - Dick ? - »
Désorienté, Bruce plongea son regard dans les yeux lointains de Barbara qui à mesure qu’il s’approchait lui amenant les criminels… elle s’effaçait tout doucement du décor… Le temps se ralentit, le visage de Bruce se décompose, du corps de Barbara il ne reste plus que les yeux… qui se referment d’un coup.

« AAAAAAAAHHH ! » Je sens l’eau qui vient de m’être jetée sur le corps. Mes yeux sont encore fermés, mais déjà ma garde est levée, les deux poings bien fermement positionnés devant mon visage. Mes yeux ouvrent et à mesure que l’étourdiment du réveil brutal s’évapore, je découvre le visage désabusé d’Alfred. Mes sourcils se froncent, mon expression est claire, qu’a-t-il bien passé par la tête de ce vieux Alfred pour qu’il m’arrose au réveil ? Je reste silencieux, lui aussi. Aucun de nous ne bougent jusqu’à ce qu’il se dirige vers les rideaux pour les ouvrir violemment.

« Mais qu’est-ce qu’il te prend ? Pourquoi un réveil si brutal ?! Et puis il est tard ! » Je sais d’avance qu’au final je ne serai pas en colère après lui. Pourquoi ? Et bien pour la simple raison que je sais que la raison qui l’a poussé à le faire était forcément suffisante. Je reprends tranquillement mon calme, si cela avait été n’importe qui d’autres, je lui aurai clairement fait comprendre que mon sommeil est aussi sacré que la vinasse pour les prêtres.

« Je n’ai rien trouvé d’autre Monsieur. J’ai bien essayé de vous réveiller autrement mais à chaque fois que je vous touchais vous criiez « Barbara ! » ou bien « Dick ! ». » Il avait prononcé ces deux prénoms sur un ton ridicule, sûrement une mauvaise imitation de ma voix au sommeil. Et maintenant mon rêve me revient. Décidemment, ces deux départs m’ont bien plus atteint que je n’aurai pu l’imaginer. « Ça c’est l’excuse pour le sceau d’eau mais maintenant pourquoi m’avoir réveillé ? - Et bien voyez-vous, en vous entendant prononcer le nom de votre ancienne protégée, cela m’a conforté dans mon idée. Elle est venue à la Batcave, tout à l’heure.
Mes yeux s’illuminèrent, Barbara était revenu… Elle revenait me voir après tout ce temps. Effectivement, il ne s’agit que de quelques semaines, mais de longues semaines de solitude. Enfin non, il y a toujours Alfred. « Elle m’attend en bas ? » C'est ridicule. On sent tellement l'espoir dans ma voix que ça en est ridicule, enfantin.

« Et bien si je viens vous réveiller… C’est justement parce qu’elle ne vous a pas attendu. » Evidemment où avais-je la tête ? Elle est sûrement venue chercher un gadget qu’elle a oublié. Pourquoi voudrait-elle me voir ? Après tout, je ne lui suis de plus aucune aide aujourd’hui. Je décide alors, de rapidement me sécher d’un revers de couette et de me dissimuler sous celle-ci à nouveau. « Elle est partie dans l’Uptown monsieur, pour une affaire criminelle j’ai cru que cela pourrait vous intéresser ? » Je me sentis partagé entre divers sentiments. Elle ne veut plus me voir, alors pourquoi devrais-je l’aider ? Seulement… Seulement je ressens aussi de l’inquiétude et j’imagine que c’est pour ça qu’Alfred a décidé de me réveiller. Après quelques secondes de réflexions je décide de me redresser, de sortir du lit, direction la Batcave. « Vous prenez la bonne décision Monsieur Wayne. » J’aurai préféré ne pas en douter, mais c’est le cas. Je prends rarement les bonnes décisions lorsqu’il s’agit de l’affectif.

Il fait froid, je ne suis qu’en caleçon en train de me balader dans la Batcave alors qu’elle ait sûrement déjà au cœur d’un combat. Les pires pensées me viennent à l’esprit. Je ne sais pas dans quoi elle est embarquée du tout. « Alfred, regarde l’historique des recherches et dis-moi où elle s’est rendue exactement et pourquoi ! Je m’en change et une fois dans la Bat je veux avoir toutes les informations. » La Bat, vous ne voyez pas ? Mais si, ce gros engin volant là, qui a la faculté d’être énorme et discret. C’est assez parfait pour les déplacements d’urgences. Avec de la chance je la rejoindrai à temps. En tout cas je ne perds plus de temps, je prends mon costume, je l’enfile et accoure vers le véhicule. Au moment même où je m’installe, l’autopilote s’active et il me rapelle la destination, je n’aurai pu rêver mieux pour reprendre du service : l’Uptown.

Le chemin s’est fait sans encombre et rapidement, j’ai pris le temps d’appendre toutes les informations relatives au cas sur lequel la jeune fille se penchait. Un jeune homme est mort, il était dans le même cours de Droit que Barbara, je prie juste pour qu’elle ne s’implique pas trop personnellement, et aurait pris de la drogue coupée avec des substances plus dangereuses. Avec les recherches qu’a faites Batgirl, j’apprends qu’il s’agit de tout un trafic de substance et une usine pharmaceutique serait impliquée. Mais à vrai dire, le cas m’importe peu, je viens surtout pour lui assurer les arrières, le retournement de situation l’amusera peut-être. En tout cas je doute fort d’être accueilli chaleureusement par une femme qui entre chez moi sans me dire Bonjour.

Ça y est, c’est elle, je la vois, je la repère. Je jette un regard alentours et réalise que l’endroit est des plus malfamés, elle n’aurait pu trouver pire. Je m’approche alors discrètement et saute avec légèreté de la Bat qui s’apprête à rentrer toute seule à la maison. Je pensai avoir été silencieux mais c’était sans compter sur l’ouïe surdéveloppée de la jeune fille et son entrainement particulier. Que voulez-vous ? Elle est simplement tombée sur un bon entraîneur ! Je la vois son batarang à la main, elle ne me voit pas, il fait beaucoup trop sombre pour qu’elle ne puisse voir qu’un pli sur ma cape, oui parce que je porte la cape des grandes occasions, ça donne un côté théâtral comme je les aime. Elle est prête à tirer et rien qu’à ma respiration elle est sur le point de me débusquer. Je me dis alors que le meilleur moyen pour elle de ne pas tenter de me tuer est d’être directement mise au courant de ma présence. Ça plombe un peu tout mon plan mais je n’ai plus le choix. A mon tour, je sors un Batarang de ma ceinture et l’envoie d’un coup vif et précis à ses pieds. C’est là que je vois que j’ai manqué de pratique ces derniers temps lorsque le Batarang arrive à quelques millimètres d’un de ces pieds alors que j’avais planifié bien plus de distances. « C’est moi. » Je suppose qu’elle reconnaîtra ma voix même modifiée. « Alfred m’a dit que tu serais ici… » Au fur et à mesure que je parlai, je me rappelai de l’objectif initial, faire en sorte qu’elle n’essaye pas de me tuer. Je ne sais pas s’il existe quelconque moyen de la dissuader au point où j’en suis. Je décide alors de sortir de l’ombre et de me placer sous les réverbérations d’un lampadaire. « Barbara ? »

Je suis désolé c’est nul. Ça fait deux mois que j’ai pas rp et je me rappelle plus avec quel style j’étais le plus à l’aise alors j’ai écrit comme ça là mais ça sonne pas terrible *shame on me*







Dernière édition par Bruce Wayne le Sam 8 Sep - 18:09, édité 1 fois
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Barbara Gordon
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MessageSujet: Re: C'est quand on crie que les mots viennent des tripes [PV Bruce]   C'est quand on crie que les mots viennent des tripes [PV Bruce] EmptyLun 3 Sep - 20:13
Si Barbara avait espéré qu'il n'y aurait personne pour la retarder, elle se rendit compte avec ce batarang brandit qu'elle avait bien besoin de se défouler un petit peu. Un os qui claque sous les coups ou un ennemi qui s’emmêle dans ses propres jambes et finit par céder sous son propre poids de gaucherie... C'était néanmoins une sensation agréable. Sadisme ou simple goût du défis et de la victoire, la limite était faible et Barbara n'avait aucune envie de rajouter à ses pensées désagréables. Elle arriverait certainement à se sustenter ce soir, dans un coin pareil. Elle trouverait bien un dealer à tabasser après qu'il ai vendu des doses de petits meurtres en sachet à des jeunes inconscients. Les jeunes, eux aussi mériteraient bien leur dose de claques. Si seulement elle n'était pas liée par ses principes et sa morale, des baffes, elle en distribuerait une sacré paire. Mais elle se contentait de se dire que ce n'était pas leur faute.

La tentation, la vie de merde, la tristesse, la déprime... Des centaines de voies menaient à un même royaume, et ce n'était pas Rome mais la violence et la perdition. Même si elle essayait de comprendre, il y avait des jours ou ce simple effort d'imagination et d'empathie était juste trop lourd à porter et où l’égoïsme rampant que la rouquine essayait de dégager du pied, l’atteignait en plein cœur. Mais chaque petit pas qu'elle effectuait loin des ennuis des autres la ramenait inexorablement vers sa culpabilité. Peut être essayait-elle de racheter quelque chose. Ou essayait-elle plutôt de faire partir son diable du corps en frappant d'autre... Aucune idée et peut être ne le saurait-elle jamais tellement sa tête était remplie, en ébullition, constamment...

L’intrus finit par manifester sa présence par un batarang, lancé à quelques millimètres de son pied droit, elle ne bougea pas. Enfin, il fit entendre sa voix. Aucun doute possible sur l'identité de son détenteur. Il reprit la parole en avouant que le vieux majordome avait prévenu son maître que la jeune femme était passée et il avait apparemment fouillé l'ordinateur pour découvrir sa localisation. Pendant une seconde en réalisant que c'était Bruce, elle avait espéré que ce n'était qu'un pur hasard et que le milliardaire s'intéressait aussi à cette usine pharmaceutique. Mais là, c'était clair : il l'avait suivi. Il fit un pas hors de l'ombre mais la jeune femme ne baissa pas immédiatement le batarang. Étrangement, elle se dit un instant qu'un coup de poing dans la mâchoire la soulagerait certainement mieux qu'un batarang dans les jambes. A ce moment se mêlait indignement et colère et les deux extrèmes se mêlaient et n'arrivaient pas à déterminer lequel sortirait en premier. Des centaines de questions allant de « pourquoi tu es là ? » à « pourquoi tu m'as recruté ? » se bousculaient au bord de sa gorge, jusque dans sa bouche, pour repartir faire un tour dans son estomac. Tournoyant, tournoyant, les phrases mourraient en son ventre qui semblait gonfler sous le stress et la colère.

Lorsqu'il prononça son nom, elle failli presque se couper la main en serrant trop fort son arme volatile. La sensation de l'acier cisaillant presque son gant de cuir et sa peau sembla la réveiller soudainement. « Quoi ? Tu veux que je te saute au cou en t'embrassant ? » Si elle arrivait souvent à deviner les intentions du chevalier noir lors de ses sorties, là, c'était le flou. Qu'il veuille lui parler, elle aurait pu le concevoir, mais décider de venir cette nuit, alors qu'elle était certainement occupée, c'était aussi incompréhensible qu'inattendu. Elle ne trépignait pas encore d'énervement mais la pression montait certainement, et selon la réponse du chevalier noir, elle monterait beaucoup plus vite ou descendrait sec... « Tu voudrais pas m'implanter une puce pour me repérer avec un GPS, ce serait plus facile non ? Me tenir la main ? Me lasser les chaussures ? » Si elle n'aimait pas les comportements trop paternalistes, là, elle n'appréciait absolument pas cette initiative de l'individu qui était certainement en numéro 1 dans sa liste des gens à ne pas croiser sous peine de finir par être extrêmement désagréable, voir violente. Pourtant elle savait que ce genre d'explosion n'aidait pas à être prise au sérieux ou à être considérée comme une adulte. Mais son self contrôle, si elle le gardait face aux criminels, quand des gens proches d'elle étaient impliqués, sa logique s'envolait comme une feuille flétrie prise par un vent d'ouragan. On ne se doutait même pas qu'elle était là depuis le début...
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MessageSujet: Re: C'est quand on crie que les mots viennent des tripes [PV Bruce]   C'est quand on crie que les mots viennent des tripes [PV Bruce] EmptyJeu 6 Sep - 22:40


Je reste là, je stagne tout en fixant son visage sur lequel je vois défiler un nombre indéterminable d’émotions. Qu’ai-je donc fait ? Dans quelle merde me suis-je foutu… Elle m’en veut et rapidement je vois qu’elle comprend que je l’ai suivi. Nerveusement je me mordille la lèvre inférieure, tel un gamin qui aurait fait une bêtise, je suis désemparé. Loin d’être préparé face à ce genre de situation, c’est pas ça qu’on apprend à la ligue des ombres, j’esquisse un pas vers elle, puis me rétracte. Je ne voudrais pas me mettre à portée de coups. Je ne sais pas, j’hésite… Peut-être devrai-je rentrer directement, éviter le conflit, refuser de l’entendre me rejeter à nouveau… Je la vois hésiter elle aussi… Elle ne sait quoi me dire… Ou plutôt comment me dire de dégager, peut-être ?

Et me voilà vulnérable, sous les lumières qui m’aveuglent un premier temps et le temps que mes yeux s’adaptent elle réplique. Qu’elle me saute au cou ? Qu’elle m’embrasse ? J’en rêve… Je rêve de pouvoir me sentir à nouveau comme son mentor, comme quelqu’un qu’elle respecte, comme la jeune fille rebelle qu’elle était… Elle a tellement grandi. Je reste muet, évidemment la question était rhétorique. Et puis je ne suis pas à mon avantage dans la lumière, j’aimerai retourner dans l’obscurité, me dissimuler mais non. Je dois faire face. Elle est tellement frustrée qu’elle s’est presque blessée en serrant son arme, inutile que je lui propose mon aide… c’est une « grande » maintenant. C’est peut-être elle que j’aurai du recruté à un jeune âge. Mais à quoi bon faire des suppositions, le passé est ce qu’il est et il est impossible de revenir en arrière. Sauf si elle acceptait mes excuses.

Je la vois s’énerver, je vois sa colère grimper, je la sens rugir de l’intérieur et tout ça à cause de moi. J’aurai souhaité ne jamais la blesser, lui faire de mal mais est-ce seulement possible ? Et puis elle se remet à me parler… chacun de ses mots, je les ressens comme un coup de poignard bien placé dans mon cœur. Ce genre de sentiments, elle ne peut pas s’en douter, mais ça me fait tellement de mal. J’aurai voulu mieux m’y prendre. Lui implanter une puce GPS ? Elle ne le sait pas mais il m’est arrivé de lui poser un mouchard dans sa combinaison, vulgairement, comme je l’aurais fait pour n’importe quel criminel. Mais elle n’en est pas une, elle est une alliée… Peut-être aurai-je mieux fait de rester solitaire ? Aurai-je seulement le courage de recruter à nouveau après leurs deux départs…

En tout cas il est hors de question maintenant de la laisser s’occuper de cette affaire. Elle est impliquée émotionnellement. Déjà pour son camarade de classe mais que se passerait-il si elle décidé de balancer toute sa haine pour moi contre un criminel. Que se passerait-il si sous le joug de la colère elle finissait par mettre fin aux jours d’un vulgaire trafiquant de drogues, il y en a tellement dans cette ville. Je sens une boule remontée dans ma gorge. Par reflexe, je scrute la pénombre qui nous entoure d’un regard vif pour m’assurer au moins que l’on puisse parler tranquillement, mais après tout, nous sommes sur le toit d’une usine…

Je reprends ma respiration et d’une voix hésitante je lâche : « Je ne sais pas. » Voilà qui résume bien la situation. Je ne sais pas quoi faire, même en essayant de rassembler mes idées, je ne sais pas quoi dire. Mais je ne peux pas la laisser là sans réponse, la suite dépend de chacun des mots que je m’apprête à employer. Je décide de faire ce que j’essaye de ne faire que le plus rarement possible, j’avance tête baissée, sans plan sans réflexion préalable, je lui parle, à cœur ouvert ? Non pas jusque-là, mais je vais me dévoiler plus que je ne le fais habituellement. « N’est-il pas trop tôt pour que tu reprennes le costume ? Seule en plus ? Que veux-tu ? Devenir une Nightwing au féminin, partir comme ça pour une erreur de ma part… J’aimerai que tu te mettes à ma place, que tu penses à ce que j’ai pu ressentir au moment où j’ai appris que ton père adoptif était pris en otage avec le reste de sa famille… Que voulais-tu que je fasse Barbara ? Que je choisisse d’accepter la probabilité qu’en plus d’être tués, ton oncle, ta tante te voient mourir sous leurs yeux ? Cesse-donc d’être si … infantile. »

J’étais loin d’imaginer que j’allai lâcher tout ça de manière si brutale. Mais elle ne m’a pas laissé le choix, elle m’a poussé à me mettre sous la lumière, à me révéler de quelque manière que ce soit. Et puis tout simplement je ressens la peur… La peur de sa réponse, alors je décide de renchérir de suite, de ne pas lui laisser l’opportunité de répondre, ou au moins retarder sa réponse. « Cette affaire… il y a tellement de trafics. Tu as choisi celle-là pour ton camarade de classe ? C’était un ami à toi ? Tu as décidé de prendre une affaire qui « te tenais à cœur ? », tu sais pourtant que tu dois les éviter, et l’évènement Dent aurait au moins pu te faire comprendre ça ! Que faut-il pour que tu reviennes ? Que tu te lâches ? Que tu te défoules sur moi ? Et bien vas-y ! Même si j’ai le sentiment terrible qu’elle va me faire regretter d’avoir dit ça, je décide de faire ce pas que je n’avais osé faire toute à l’heure, me placer à porter de coups de la jeune femme.

Ce ne serait pas le premier coup que je prendrai, mais sûrement que celui-ci aura bien plus de significations que tous les précédents. Faut-il encore qu’elle me frappe ? Faut-il qu’elle définisse les raisons ? Peut-être se dira-t-elle que cela ne vaut pas la peine ? Qu’après tout, je n’avais pas tout à fait tort… que peut-être je lui apportais plus durant ces quelques mois passés ensemble que ce qu’a pu représenter sa mise à l’écart de la prise d’otage de sa famille.

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MessageSujet: Re: C'est quand on crie que les mots viennent des tripes [PV Bruce]   C'est quand on crie que les mots viennent des tripes [PV Bruce] EmptyVen 7 Sep - 22:19
La jeune femme ne savait pas vraiment ce qu'elle voulait entendre. En fait, une partie d'elle même bouillonnait, non pas pour lui mais pour elle. Cette petite partie d'elle même qui n'arrêtait pas de répéter « il a raison. » sauf que Barbara, celle qui était énervée et impossible à raisonner, elle ne voulait pas entendre ce genre de phrases. Elle avait envie qu'il soit le méchant de l'histoire. Plus proche, plus tangible... Plus... Humain ? Des fois les gens oubliaient que derrière ces masques, il y avait des gens normaux qui essayaient de vivre aussi bien que possible dans cette ville qui renchérissait toujours dans le crime et la magouille. A travers ces masques de latex renforcés, les émotions étaient difficiles à discerner mais les deux paires d'yeux bleus dans la nuit, ce soir, étaient bien plus parlant que n'importe quelle contorsions des muscles faciaux. L'une pleine de haine, l'autre pleine d'incompréhension. Barbara aimait fantasmer sa position comme imprenable, juste et solide. Mais pourtant elle savait qu'il n'y avait rien de plus fragile qu'être un justicier. Cible de toutes les frustrations des criminels, ils étaient des cibles privilégiés, des cibles identifiées. Le pire étant encore de s'imaginer que chaque sortie était teintée d'une fierté héroïque qui effaçait toute peur. C'était faux. Lors de ses premières sorties, elle s'évertuait à aller aux toilettes juste avant pour éviter de se pisser dessus. Les chutes des balcons, les chutes des toits et des armes pointées sur la tempe, qu'on soit simple humain ou surentraîné, l'adrénaline ne nous loupait pas. Parcourant son échine au point de lui donner un shoot digne d'un toxicomane aguerri, la peur de la mort devenait une énergie inépuisable. Celui qui disait ne jamais avoir peur était simplement idiot. Seule la peur réussirait à les sortir des situations inextricable dans lesquels ils avaient le don de se fourrer.

Et là, de la peur, Barbara en était saoul. Peur de tout perdre. Que ce soit son oncle, Bruce ou Dick... Tous engloutis par la ville, ou engloutis par elle même au cas échéant. Pourtant, le pire, c'était qu'elle essayait de se débattre pour maintenir un semblant d'équilibre. Mais les liens étaient rompus et le bateau semblait couler doucement vers le fond. Elle avait peur de ne jamais se pardonner de ne pas avoir pu agir avant que Dent ne s'en prenne à James et à sa famille. A la fin, elle s'en voulait plus de ne pas avoir été assez parfaite pour ne pas mettre Bruce dans une position difficile. La voix de la raison se faisait forte alors que Batman prenait la parole. Il émit ses doutes en quatre mots et qui résumaient bien aussi ce que pensait Barbara à propos de tout ça. Elle ne savait pas trop non plus, elle devait être énervée. Ses tripes bouillonnaient et elle avait envie de se défouler, sur quelqu'un, quelque chose. Cette envie de bouger était venue aussi naturellement que son envie de reprendre le masque. Finalement, Bruce reprit la parole. Était-ce vraiment une bonne idée de reprendre maintenant, seule, il parla de Nightwing, de sa décision de se séparer de lui... Enfin, il parla du sujet de discorde entre eux depuis quelques semaines... Elle grinçait des dents. Bien sur que non, elle ne voulait pas offrir une scène macabre à son oncle et sa tante. Cette question lui faisait de plus en plus penser que bien évidemment, Batman n'était pas prêt à la considérer comme une adulte. Le mot de fin finit de lui souder la mâchoire sur ses fondations, en un rock d'énervement.

Il ne lui laissa pas le temps de répliquer qu'il continuait déjà sur le sujet de sa présence ici. Elle n'entendit ses questions et ses provocations qu'à moitié. « Pour me défouler sur toi, faudrait déjà que considère que tu en vailles la peine. » La rouquine le toisa du regard. « Quand est-ce que tu comprendras que traiter les gens comme des enfants en prenant les décisions à leurs places, les éloignent de toi ? » Si Bruce Wayne avait bien calculé en sachant pertinemment que c'était une mauvaise idée qu'elle s'implique, il aurait au moins pu lui en parler, lui demander, la laisser réfléchir, quitte à ce que lui même mette des baffes à la jeune femme. « Tu t'attends à ce que je retiennes des leçons que tu m'imposes, mais toi tu ne retiens rien du départ de Nightwing... » Elle ne voulait pas taper avec le vieux dossier de Richard, mais il ne lui en avait pas laissé le choix. Il en avait parlé le premier et elle ne pouvait pas simplement le laisser dire que Dick était partit sur une mauvaise décision. Il avait ses raisons et la jeune femme avait assez de respect pour lui pour savoir qu'il n'avait pas vraiment pu agir sur un coup de tête. Elle baissa la tête vers le conduit qui s'offrait toujours devant elle. « Quant à cette affaire, ce camarade, je sais même pas son nom. Arrête de chercher des explications là où il n'y en a pas. » Redressant son visage vers l'homme qui la toisait largement d'une tête et demi, elle plissa les yeux. « Pourquoi ça te fait si peur que je parte alors que tu as si peur que je prennes mes propres décisions ? » Ces questions là, pour la peine, n'étaient pas rhétoriques pour deux sous et la jeune femme avait finit par se dire que le chevalier noir ne devait pas être si éloigné de sa sensibilité qu'elle. Sa colère, son ras le bol, pouvait provenir de la peur. La peur, on y revenait toujours. A croire que c'était finalement elle leur meilleur allié comme leur pire ennemi. Cette salope tirait les ficelles de son air impassible et jamais la rouquine n'arrivait à déceler en elle les desseins qu'elle réservait aux pauvres mortels. Comme ils avaient apparemment conclus tacitement qu'ils parleraient à cœur ouvert, elle n'allait pas se gêner pour poser les questions qui fâchaient et à dire le fond de ses pensées, quitte à dire les choses qui faisaient mal.


Dernière édition par Barbara Gordon le Dim 9 Sep - 19:00, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: C'est quand on crie que les mots viennent des tripes [PV Bruce]   C'est quand on crie que les mots viennent des tripes [PV Bruce] EmptySam 8 Sep - 15:47
Avez-vous déjà eu l’impression que le monde s’est écroulé ? Que votre corps, votre esprit se vide… Que tous les choix les plus importants de votre vie n’ont plus de sens, que tous vos actes ayant conduit à cet instant étaient dérisoires. Que le monde ne vous veut plus, que la Terre s’arrête de tourner. L’impression de s’être perdu ou de se confronter à ses démons. Et bien je ressens tout ça là et je ne trouve pas ma place dans ce moment, je ne sais littéralement pas où me mettre. Je croise son regard et je veux fuir après l’avoir entendu me dire tout ça. Toutes les douleurs que j’ai pu connaître me paraissent vaines comparés à celle que je ressens maintenant, et je sais ce que je dis, après tout, je suis le Batman. Emmitouflé sous mon costume, j’ai maintenant l’impression qu’il n’est plus que fioriture et esthétique et d’être à la portée de n’importe quelle pichenette capable de me faire m’écrouler. Mon visage si frustré et contracté par la colère il y a quelques minutes s’est littéralement vidé de ses expressions. Cacher mes sentiments, est-ce la bonne solution ?

Pourtant il y a quelques années, rien de tout ça ne m’aurait affecté. J’étais solitaire, fort, mes rares attaches étaient protégées par le port de mon masque mais aujourd’hui, avec toute cette « Batfamily » je me sens vulnérable. C’est bien le mot de la soirée : vulnérable, sans protection. Avant je pouvais parcourir les rues de Gotham sans me demander si Barbara ne s’était pas blessée, si Dick ne prenait pas trop de risques. Mon dieu, qu’est-ce que je regrette ce temps-là lorsqu’à moi seul je suffisais à remettre de l’ordre dans cette ville, du moins c’était suffisant. Et pourtant, j’ai passé de si beaux moments à les entraîner… l’aurai-je fait si jamais j’avais su où ça me mènerait ? Ah mais oui ! J’oubliais… On ne peut pas revenir en arrière. Physiquement, je ne ressens plus rien, je suis comme anesthésié. A mesure que ses mots résonnent dans mon crane qui me parait si creux maintenant, je ne sais même plus comment réagi mon corps… Suis-je en train de verser une larme ? Je ne sais pas, je ne la sens pas en tout cas et puis de toute manière, qui la remarquerait sous ce masque ? Qui remarquerait les yeux humides du grand Batman, qui remarque la peur dans son regard froid lorsqu’il est de sorti avec ses acolytes … Qui s’en soucie tout simplement ?

Ses mots me reviennent… J’ai l’impression d’avoir passé vingt-quatre immobile à retourner dans ma tête les raisons de mes actes. Réellement ? Cela n’a duré qu’une minute, peut-être deux. Mais dans un instant comme celui-ci, le silence fait parfois plus de sens que les mots. Enfin le silence, tout est relatif dans l’Uptown, ce que l’on appelle silence prend tout de même en compte le bruit d’armes à feux et les sirènes des policiers.

Moi qui avais peur de prendre un coup, j’apprends que je n’en vaux pas la peine. Et puis c’est vrai, après tout qui suis-je pour elle ? Un moyen ? Un porte-monnaie qui lui permet d’aller arpenter les rues la nuit… Un entraîneur aussi il fut un temps. Mais le reste, rien, puisque je n’en vaux pas la peine. J’avais toujours eu le sentiment de partager des relations privilégiées avec mes « apprentis » mais aujourd’hui, cela ne vaut plus rien. Ça y est je la sens, elle me dérange, logée sous mon masque, une larme me démange. Il faut dire que l’attirail n’est pas prévu à cet effet. J’évite tout de même de faire quoi que ce soit, j’ai déjà résisté à des tortures plus dérangeantes que ça, mais ça me gêne tout de même. Je pensais voir flou à cause de la lumière ? Maintenant je sais que ce sont les larmes encore logées dans mes yeux qui troublent ma vision. J’évite d’y penser, je reprends mes esprits.

J’avais vécu l’obéissance pour mon maître comme un privilège, je réalise qu’aujourd’hui les maîtres sont vus comme des tortionnaires. Car même si Barbara a toujours émis le souhait de gagner en indépendance, j’ai pris mon temps, j’ai continué de la paterner car je ne la pensais pas prête et c’est toujours le cas, elle est trop inexpérimentée. Evidemment si je le luis dis elle me dira qu’elle se sait prête, mais elle ne l’est pas et l’erreur que j’ai faite surement c’est de ne pas la laisser apprendre de ses erreurs en la conservant bien au chaud sous ma cape alors qu’en parallèle Nightwing volait déjà de ses propres ailes. Je reste convaincu que pour le moment c’est à moi de prendre les décisions pour Batgirl et de toute manière, la raison du départ de Dick était différente. On nous a monté l’un contre l’autre alors que j’étais allé l’appeler à l’aide. Barbara je ne l’ai jamais appelé à l’aide, j’ai tenté de l’aider. Peut-être n’a-t-elle pas le recul pour le comprendre ? Mais je refuse de lui donner des responsabilités qu’elle ne saurait supporter. Ma mort sur sa conscience ? Celle de sa famille ? Elle n’aurait jamais pu l’accepter.

Je réalise que le fil de ma pensée s’agence avec logique, petit à petit j’ai repris le dessus sur les sentiments trop brutaux que j’avais exprimé tout à l’heure. Il me fallait juste prendre mon temps et Barbara avec son impulsivité usuelle aura du mal à l’accepter peut-être. C’est à mon tour de prendre la parole, après tout, elle m’avait posé une question, mais je préfère réfléchir un peu plus quitte retarder encore un peu la bombe en elle qui n’explosera qu’avec plus de violence. D’ailleurs, il faut que je pèse mes mots et j’ai bien remarqué que le terme infantile l’avait marqué, elle ne le supporte pas mais il va falloir qu’elle l’accepte pour grandir. C’est le grand paradoxe entre elle et Dick. Lui qui donne l’impression de tout aborder de manière légère est en fait très adulte, elle se montre le plus raisonnable possible mais reste encore… adolescente en quelque sorte. Bien sûr pas une adolescente lycéenne capricieuse ou quelque chose comme ça, elle a choisi une autre vie qui fait que évidemment elle se montre très mature, mais elle reste adolescente dans le sens où elle transite encore entre une impulsivité infantile et un raisonnement adulte. Bien sûr, c’est ce que je pense d’elle. Elle est persuadée que je ne la connais pas, que personne ne peut la connaître ou la comprendre et encore moins moi, la figure autoritaire dans sa vie. Personnellement, je pense avoir appris à la connaître. Elle est la fille que j’aurai souhaité avoir et malgré toutes ses réactions elle ne m’a jamais déçu, elle a juste été fidèle à sa personne.

« Je te traite comme une enfant, je ne te laisserai pas partir et tu ne peux pas être responsable de tes actes, tu n’es pas encore prête à en accepter les revers. Toi et Dick, vous êtes des personnes bien différentes et même si tu as l’impression d’avoir vécu le même parcours, il n’en est rien. D’accord tu n’es pas impliquée dans cette affaire, mais je ne te laisserai pas opérer seule. Je vais te surveiller et je serai prêt à te rendre tétraplégique si ça peut t’éviter de prendre des décisions que tu regretteras par la suite. Je te traite comme une enfant car tu es infantile et tu n’es pas prête à être une justicière à part entière. Rien de ce que je te dis ne te fera revenir vers moi je m’en doute et je ne dis pas que tous les justiciers de la ville, que ce soit à cause de leurs troubles psychologiques ou autres, devraient l’être mais je veux que tu sois prête et tu ne l’es pas. Si tu continues de te lancer comme ça dans la vie de justicière, tu connaîtras une déception qui risque de te guider vers des chemins que tu n’aurais jamais envisagée, de choisir la violence comme un réconfort ou finir par y prendre du plaisir, et si un jour je dois te stopper dans ton action, je le ferai avec bien moins de diplomatie. »

A cet instant précis je remarque qu’un gros camion de livraison se gare à l’entrée de l’usine sur laquelle nous sommes perchés. Alors que mes yeux sont enfin secs, je la fixe précisément, tentant de décrypter chacune des expressions qu’elle a pu ressentir alors que je lui parlais.


HRP : Ne t’inquiète pas je ne compte pas être la raison de ta paralysie xD Mais je me suis dit que ça rendrait la situation assez « cocasse » au vue des évènements futurs que tu envisages pour Barbara xD J’espère ne pas trop être parti dans un monologue psycho-dramatique xD Je n’ai réalisé qu’après coup avoir écrit mille mots sans dialogue xDD Je pense que c'est assez indigeste et je m'en excuse x)
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MessageSujet: Re: C'est quand on crie que les mots viennent des tripes [PV Bruce]   C'est quand on crie que les mots viennent des tripes [PV Bruce] EmptySam 8 Sep - 19:03
Barbara avait du mal, malgré sa mémoire eidétique et son ingéniosité relative, à voir comment elle pourrait décoller et se faire confiance si même son mentor ne la croyait pas capable de faire ses propres preuves. Pourtant, la jeune femme se savait gagnée d'une hargne sans faille et d'une loyauté entière face à la justice. Même si quelques fois, dans l'arrière de sa tête, naissait des envies de vengeances sales contre ces salisseurs de liberté... Mais elle les réprimait. Elle savait que si elle succombait à une envie quelconque de correction injustifiée, elle ne se le pardonnerait jamais. Et jamais elle n'aurait envie de finir par perdre accidentellement une vie, comme son père l'avait stupidement fait. La rouquine n'était pas prête à abandonner tout le monde. Car la mort, dans sa tête, c'était abandonner ses proches. Les laisser tout seuls. Orgueil ou simplement amour, elle n'arrivait pas à envisager d'être la cause d'un désespoir profond, comme celui qu'elle provoquait à Batman sans vraiment le savoir. Ses paroles se voulaient blessantes et comme tout élan passionné, elle ne calculait pas sa trajectoire ni son impact. Elle remarqua à peine la lueur trouble dans les yeux de son compagnon. Pourtant, au fur et à mesure qu'elle débitait ses mots, elle les regrettait petit à petit. Si elle se targuait de se savoir impassible d'apparence lors d’énoncés sanglants, en cours de droit, elle n'en saignait pas moins à l'intérieur. Mais pour Barbara, mourir un petit peu chaque jour en étant témoin des plus bas instincts humains était une nécessité. Un sacrifice de son cœur et de son corps pour une cause plus juste. La justice n'était pas sainte ni propre. Elle était dégueulasse et assoiffée de chair. La sienne, elle la donnait bien volontiers. A travers les coups qu'elle avait reçu, à travers les insultes à l'humanité qu'elle avait aperçu, elle donnait bien plus que sa part dans ce voyage incertain. A travers les paroles du chevalier, la demoiselle se sentait diminuée. Comme si ses efforts étaient passés inaperçus. Quelle est l'utilité du martyr si il n'y a aucun témoin pour se rappeler de lui et de ses actions ? Mais ce n'était pas pour ça non plus qu'elle était prête à se mettre en danger. Accomplir quelque chose de significatif devait requérir un sacrifice plus long et douloureux. Mais les premiers mots que prononçait déjà Batman lui indiquaient qu'il pensait le contraire.

Sous sa combinaison, la chair de poule hérissait ses sensations en un agglomérat de stress et de bouillonnement. Sa fierté, elle y tenait, peut être plus qu'à certaine chose qui était objectivement plus importante. Peut être pourrait-elle en mourir pour prouver qu'elle n'était plus une enfant. L'enfance n'avait rien de teinté de caprice et de paradis pour elle. Solitude et douleur étaient les seuls sensations qui appelaient à se souvenir du fameux jour où tout s'arrêta d'une manière simple et discrète. Enfant, James et Barbara, sa tante et son oncle, avaient découvert une enfant silencieuse et bien trop étrange pour s'attirer la sympathie de quelconques petits camarades. Enfant, elle était loin de l'être quand elle demandait de l'aide à Dick... Elle pensait avoir passé un cap il y a très longtemps, avoir acheté sa place en tant que justicière normale, mais les mots de Bruce la heurtèrent en plein visage. Si elle pouvait se montrer bien trop impulsive à son goût, le milliardaire se montrait bien trop peu confiant aussi. Tords partagés qui ne trouveraient peut être jamais de fin tant les deux personnages étaient emprunt d'une fierté inébranlable. Des petits orphelins qui tiennent tout juste debout, ils étaient devenus des symboles qui, même tâchaient aujourd'hui par le sang et la honte, avaient réussi à se relever et à voir plus loin que la douleur. Si Bruce avait réussi à le faire beaucoup mieux qu'elle, l'obsession de la jeune femme concernant un des acteurs du drame de sa vie n'était pas, pour elle, preuve d'un quelconque dénis. Pour le moment, le seul dénis dont elle était témoin, c'était celui de Bruce. Après qu'il eu finit de parler, son oreille tendit aussi vers le camion qui venait de se garer. Merde. Elle qui aurait voulu préparer le terrain avant que quelqu'un se pointe, son propre mentor avait rendu toute cette opération encore plus difficile. Jetant un coup d’œil sur le camion, la rouquine reposa son attention sur Batman. « Prépare ta diplomatie coup-de-poing alors. La gamine va encore te décevoir... » et ni une ni deux, elle se glissa d'un bond dans le conduit pour disparaître dans la pièce obscure juste en bas. Il allait la suivre, c'était plus que certain. A peine eut-elle entendu quelqu'un atterrir derrière elle qu'elle continua en chuchotant. « J'aurais pu repérer le terrain et ainsi être aussi prête que tu le souhaitais, mais quelqu'un m'a ralenti... C'est con hein ? » Elle lança à peine un regard en arrière avant de jeter un coup d’œil par une fenêtre qui donnait sur la rue. C'était à présent sûr et certain : les passagers de la camionnette, au nombre de huit, se dirigeaient vers cet entrepôt. Ce dernier semblait posséder un ou deux étages, le rez-de-chaussé faisant bien plus de quelques mètres de hauteur à fin de stocker un grand nombre de produit.

En se dirigeant déjà vers la porte du vieux bureau poussiéreux dans lequel ils étaient, elle dit finalement « Tu me pètes les jambes maintenant ou après qu'on ai terminé cette affaire ? » la jeune femme savait pertinemment que Batman avait fait ses devoirs et savait à peu près ce qu'elle cherchait. Il était certainement au courant qu'elle suspectait l'usine pharmaceutique de vendre des produits dangereux à des dealers pour arrondir ses fins de mois. Elle ne cru pas bon d'élaborer un quelconque plan, l'intrus masqué ne manquerait certainement pas d'en faire un et de le lui imposer sous peine de se prendre un batarang dans les dents. Le délicatesse et la diplomatie n'avaient jamais été son fort et c'était d'ailleurs une des raisons pour lesquelles Richard l'avait quitté. Barbara supportait ses manières... Avant. A présent, tout ce qu'il faisait sembler l'énerver à des niveaux presque absurdes. Rien que le voir lui hérissait le poil. Surtout après sa tirade visant à la rabaisser à un niveau qu'elle considérait avoir quitté il y a bien longtemps. Préparant déjà des batarang à sa ceinture et des fumigènes, elle tendait déjà l'oreille, prête à repérer par où et quand rentreraient les dealers. Elle ne savait pas encore l'agencement des couloirs pour la simple et bonne raison que les plans qu'elle avait trouvé de ce bâtiment dataient de trop longtemps pour être encore à jour. Les restructurations de bâtiments aussi gros que celui là étaient communes. Les murs étaient fins, on abattait tout et on refaisait selon les besoins... Ca n'allait pas jouer à leur avantage.
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MessageSujet: Re: C'est quand on crie que les mots viennent des tripes [PV Bruce]   C'est quand on crie que les mots viennent des tripes [PV Bruce] EmptyLun 1 Oct - 13:06



Je me penche vers le camion que je vois se garer et je réalise que quelque chose ne va pas. Je me retourne vers Barbara, je ne dis plus rien, mon visage est complètement décomposé. Je ne sais juste plus quoi faire, mais quelque chose cloche… Je ne me sens pas en danger ? Quand je regarde le camion, mon instinct me dit qu’il n’y a aucun problème… Bon, il n’est pas forcément le meilleur conseiller mais j’ai l’impression de ne pas savoir ce que je fais sur le toit de cette usine. Qu’est-ce que je voulais au fond ? Être sûr qu’elle aille bien ? Fait. Lui déballer tout ce que je voulais lui dire ? Fait. Et maintenant. Elle n’a pas besoin de moi pour cette affaire et en plus, elle ne m’a pas l’air d’être un véritable cas criminel. Je me rappelle dans la Batcave ne pas avoir regardé vraiment ce qui se tramait mais juste l’emplacement et les raisons qui ont fait que Barbara s’est déplacé pour venir jusqu’ici, dans ce trou paumé de l’Uptown.

Elle a remarqué la camionnette elle aussi et quelle impulsivité, déjà elle pense à se battre alors que nous ne sommes même pas certain que l’usine en question est celle trempée dans ces trafics. Qu’elle me déçoive ? Bien sûr que non. Mais là tout de suite, je ne vois pas l’intérêt d’un tel engouement. Il est vrai que cela fait longtemps elle et moi n’avons pas porté le masque… Mais tout de même. C’est à croire qu’elle a besoin de se défouler. En lui tendant la joue je lui avais pourtant offert une belle opportunité. Je la vois se jeter dans le conduit et instinctivement je la suis. Elle m’envoie des piques, je ne l’écoute même plus, je regarde attentivement l’endroit dans lequel nous venons de nous faufiler. Huit personnes descendirent de la camionnette pour pénétrer dans l’entrepôt les bras visiblement chargés. Le vieux bureau dans lequel nous nous trouvons n’a rien à nous apporter.

Je ne suis jamais venu dans ce bâtiment et pour une usine pharmaceutique de l’Uptown, c’est assez rare. Alors je ne connais pas les plans, l’agencement du bâtiment mais plus nous avançons plus je me sens mal à l’aise là, avec Barbara. C’est la première fois que je ne me sens pas à ma place comme ça. Je commence à regretter d’être venu la voir. Bien sûr me lâcher m’aura fait du bien, mais maintenant, rester, quel est l’intérêt. D’ailleurs elle non plus n’a pas l’air d’y trouver un grand intérêt, elle me jette une nouvelle pique, elle reprend mes propos, elle ridiculise une prise de parole qui était sincère. Et pour le coup je n’apprécie pas. Je pose violemment ma main sur son épaule pour la stopper. Tout ce que je t’ai dit t’a peut-être amusé, mais j’ai essayé de m’ouvrir. C’est un effort que visiblement je n’aurai pas du commettre. Tu ne me déçois pas, mais tu révulses. Je n’ai plus aucune raison de rester avec toi ce soir, ça n’a pas l’air d’être grand-chose et dans le pire des cas je t’enverrai quelqu’un d’autre. Je ne suis pas là pour subir tes sautes d’humeur. Je ne suis pas non plus rester pour te donner raison, je ne vais pas non seulement arrêter de te paterner, je vais aussi arrêter de te voir, de t’adresser la parole, de m’inquiéter pour toi, ça va être dur, mais j’y arriverai avec le temps, je recruterai quelqu’un d’autre et tu resteras dans le passé. Tu peux si tu le souhaites toujours accéder à la Batcave, mais que je ne t’y vois pas. Et voilà que les larmes se remettent à couler sur mon visage, un sanglot que je ne pus contenir me trahit et je tourne mes talons. Sans trop de difficulté je trouve une fenêtre. Je l’ouvre puis me retourne vers Barbara avant de partir, lui offrir une possibilité de réponse, je ne peux pas juste partir, lui dire ne plus me parler sans qu’elle puisse s’exprimer.
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MessageSujet: Re: C'est quand on crie que les mots viennent des tripes [PV Bruce]   C'est quand on crie que les mots viennent des tripes [PV Bruce] EmptySam 20 Oct - 9:35
L'adrénaline et l'euphorie d'avoir reprit le masque, mêlé au fait que sa haine envers Bruce était encore fraîche n'avait pas permis à cette rencontre de se dérouler dans le calme et la sérénité. En effet, même si elle portait quand même de l'affection pour le chevalier noir, ce n'était simplement pas le moment. Trop tôt, pas assez de concessions... Pleins de facteurs ajoutaient au fait que cette rencontre était un vrai désastre avant même que Batman n'ouvre la bouche. D'ailleurs, une fois qu'on lançait Barbara, on ne pouvait plus l'arrêter. Rancunière et facilement aveuglée par la colère, elle n'arrivait plus à se contrôler dès lors que ça en devenait personnel. Et là, c'était trop personnel pour qu'elle prenne assez de distance. Mais les défauts dont elle était faites avaient aussi bâtis les fondations de son mentor qui était aussi aveuglé par cette volonté de pardon de l'autre qu'il en oubliait d'énormes pans de l'histoire. Si on pouvait reprocher à Barbara d'énormes défauts, celui d'oublier n'en faisait pas partit à son grand damne. A croire qu'elle avait développer sa grande mémoire juste pour se rendre encore plus malheureuse chaque jour. Le luxe de l'oublie était une denrée que les autres n'arrivaient ps à savourer la plus part du temps. Encore plus que celui de ne pas mentir sur sa propre vie.

Alors qu'elle était prête à détaler comme un lapin pour aller voir de plus près leurs visiteurs de la nuit, une main de fer se posa sur son épaule, la bloquant. Elle aurait pu essayer de l'enlever et essayer d'envoyer valser Bruce, mais elle n'en avait pas envie et elle savait qu'il partirait bientôt. Il n'était pas venu pour l'affaire de toute manière, mais pour elle. Il lui lança une longue tirade qui se concluait par son renvoi immédiat de la batfamily, officielle et monstrueusement platonique. Et ensuite il disait qu'elle était la seule à se précipiter sans vraiment réfléchir et à agir sous le coup de l'émotion. Elle ne se retourna même pas lorsqu'il rompit le contact et s'en alla vers la fenêtre. Elle ne dit rien, et sortit par la porte du bureau, décidée à voir ce qui se tramait mais aussi, décidée à ne pas montrer que son visage se contorsionnait entre la haine et la tristesse. Même dans une situation comme celle là, sa contenance était plus importante. En même temps, c'était presque tout ce qu'elle avait, sa contenance. Après tout, une femme ne pouvait pas récupérer son image forte après l'avoir perdu, ou au prix de sacrifices innombrables. Elle se répétait souvent « qu'ils ne pouvaient pas comprendre » même si elle savait pertinemment qu'il y avait des choses qu'elle ne comprendrait jamais sur eux non plus.

Elle esquissa des pas vers une rambarde, de là, elle pouvait avoir une vue sur l'intérieur de l’entrepôt qui était incroyablement vide. Des bruits de pas de pas mal de monde ; Des hommes, les bras chargés se dirigeaient vers le fond de la salle. Ils avaient dans leurs mains des boites et des appareils. Ils les posèrent et Barbara réussit à entendre une bride de conversation « ...Et puis franchement, laisser un entrepôt comme ça sans surveillance tout ce temps, tu m'étonnes qu'il y est des rats et des bestioles ! » Merde, fausse alerte et fausses informations ou alors fausse lecture, ça arrivait aussi. A présent, elle était encore doublement énervée : non seulement elle avait tord, mais ça donnait presque raison à Bruce et ça l'énervait puissance deux milliards ! La rouquine serra ses points et attendit quelques minutes encore, le temps d'être sûre et sortit. Sur le toit, elle s'attendit presque à voir Batman là, l'attendre pour lui montrer à quel point il était hilare de la voir se tromper, mais non,rien. Elle était contente et en même temps un peu déçue. Il fallait qu'elle aille se pioncer, rien de bon n'arrivait à des heures aussi avancées de la nuit de toute façon, et les idées personnelles qui s'accrochaient à notre cervelle n'étaient jamais bien bonnes ou très fraîches. Barbara repartit dans son appartement, retirer son costume qu'elle ne rangea pas dans sa commode. Non, elle le laissa dans le double fond de son armoire. Elle ressortirait certainement demain soir et les autres soirs. Elle voulait revenir, quoi qu'en dise Batman et quoi que puisse en dire Nightwing. Après tout, elle n'avait pas forcément une mauvaise image et elle n'irait pas barouder toute seule au début, elle comptait demander à son coéquipier de longue date de venir avec elle quelques temps : il y avait beaucoup de choses qui se passaient en très peu de temps dans le milieu de la pègre, il faudrait la remettre au jus très vite.
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