WORK IN PROGRESS

Gotham City - « Old Gotham » // 01/09/2012 23:57.

Il cherchait son arme à taton dans l'obscurité, cette même obscurité qui l'avait fait chuter quelques secondes plus tôt, sur ce qu'il pensait être une bouche d'égout mal refermée. Son cœur était sur le point d'exploser, et pas seulement à cause de la course effrénée qu'il venait de faire au travers des ruelles de Old Gotham. Il était terrorisé. Elle n'était plus très loin. Il le savait. Il sentait déjà les poils de sa nuque s'iriser par sa simple présence … surnaturelle.

Il souleva sa cagoule qui maintenant le gênait plus qu'elle ne le dissimulait. Sa respiration était haletante. Sa vision, floue, avait commencé à le trahir quelques minutes plus tôt, avant qu'Elle ne viennent gâcher tous leurs plans. Avant que cet enfer ne commence.
Le passage du métro aérien un peu plus loin lui offrit pendant quelques courts instants la chance de distinguer son environnement un peu plus distinctement, la lumière fugace de la rame éclairant la ruelle d'un éclat blanc et vif quelques secondes.

Il remarqua l'éclat métallique à quelques mètres devant lui, son pistolet... A moins que ce ne soit encore un de ces foutus mirages qui le suivait depuis le début de cette douloureuse poursuite. Il ne savait plus. Après quelques instant de doutes, il sentit un profond frisson parcourir l'ensemble de son dos. Sa vue se brouillait de plus bel, alors que l'obscurité envahissait de nouveau l'étroite coursive. Elle était là!

Il sauta en avant, vers l'emplacement qu'il avait noté quelques instant plus tôt. Le pistolet devait être là. Il lui fallait son arme s'il voulait avoir une chance de sortir de ce cauchemars.

Le choc de la chute lui coupa le souffle, qu'il avait déjà court, mais il sentit sous sa main le grip familier de la crosse de son 9mm. Il avait peu être une chance finalement ... Ou pas. Le destin était ainsi fait.

Au même moment la totalité de son corps fut pris de profonds frissons, alors que dans un mélange volutes bleutées, Elle se « matérialisa » à ses côtés. Il n'a même pas eu le temps de sortir le moindre bruit de sa gorge qu'elle écrasa sa main « armée » de son talon, avec force, et précision.

" N'y pense même pas! "

Il reprit enfin sa respiration, suffisamment pour enfin pouvoir pousser un cris qui l'aida à peine à supporter la douleur. Il résonna quelques instants dans cette ruelle sombre de Gotham, troublant à peine la « quiétude » de cette sombre ville.

" Où crois-tu aller comme çà? J'ai déjà eu tous tes collègues à la galerie, je n'allais pas te laisser partir comme çà quand même " La femme ria un instant, un rire cristallin, presque insouciant.

Il essaya de lever la tête malgré la douleur, pour enfin peut êtres pouvoir apercevoir celle qui le traque depuis de si longues minutes.

" Tu as apprécié mes petits tours? Je l'espère en tout cas, je les réserve spécialement pour les gars de ton genre."
Sa vue n'allait cependant pas mieux. D'elle, il ne vit distinctement que deux yeux bleus, luisant. Il ne comprenait plus ce qui lui arrivait. Il était terrorisé, paralysé par la peur et l'incompréhension. Il avait beau fermer les yeux, ceux de la femme était encore là, à le fixer, froids, inquisiteurs.

" Mais vous êtes qui putain?!"
Il essaya de bouger son autre bras, mais celui-ci était comme ... coulé au pavé.

" - Vous m'avez fait quoi?! Pourquoi je vois tous ces trucs??!!"
"-Moi? Et bien vu que tu ne vas pas t'en souvenir... Je peux te le dire. Je suis … »


Hôpital « Santa Maria Nuova »; Florence, Toscane – Italie // 20/05/1986 08:30,

" Zatanna! Nous l'appellerons Zatanna! Qu'en penses-tu Sinderella? "
Giovanni faisait les cents pas dans la chambre de l'hôpital visiblement autant excité qu'inquiet. Sinderella, assise dans le lit, tenait sa fille dans ses bras.

" Giovanni... "
Il se retourna vers sa femme, passant nerveusement ses doigts sur sa fine moustache.

" Ca ne te plait pas? Santa Madre di Dio! Si elle n'a pas son prénom, Grand mère Zatanna risque de vouloir ma mort, c'était convenu depuis longtemps."
Siderella passa sa main dans ses long cheveux noir, tout en soupirant.

“Giovanni, Grand-mère Zatanna est morte depuis 20 ans je crois...”
Il s'approcha du lit, et s'assit au pied de sa compagne.

“Mio cuore, tu devrais quand même savoir que ce n'est pas ce qui va l’arrêter. Après tout, je tiens mon “patrimoine” d'elle.” Elle fit la moue un instant, regardant sa fille dans ses bras.

“Zatanna Zatara.” Elle lui sourit. “Bonjour, ma belle Zatanna”.
L'enfant aux yeux bleu, grands ouverts, sourit à sa mère en retour.
Giovanni sourit lui aussi, visiblement rassuré.

“Ce n'est pas si mal, je crois qu'elle aime bien elle aussi.”
…

Marioletti pressait le pas dans le couloir, serrant bien trop la peluche d'ours qu'il avait acheté pour l'occasion. Ces rapaces de journalistes l'avait déjà assaillit de questions à son entrée dans la clinique. Rien de mieux pour l'énerver. Ils ne perdent jamais de temps pour le rabaisser, lui, le sulfureux frère du parfait Giovanni Zatara, Le Grand Giovanni Zatara … Le plus Grand Illusionniste du monde!. Quelle connerie. Sa mine était déformée par la colère qui couvait en lui. Elle était là depuis longtemps, bien trop longtemps... Il commencer à être temps que toute cette mascarade cesse. Il passa sa main dans ses cheveux en bataille. Il avait encore trop exagéré la nuit dernière.

Chambre 304. Il était arrivé. Il prit le temps de se calmer quelques instants. Une bonne inspiration, les yeux fermés, et ses traits se détendirent. Il frappa à la porte tout en l'ouvrant. Il fallait sourire, c'était de circonstance, au moins pour la petite, si ce n'était pas pour son frère...
…

“Livraison de nounours!” Marioletti passa sa tête dans l'encablure de la porte, un sourire aux lèvres, tendant un ourson en peluche bleu devant lui.

“J'espère que c'est un garçon, sinon on pourra dire que je me suis planté sur la couleur”.Siderella éclata de rire, alors que Giovanni se retourna pour aller accueillir son jeune frère.

“Je crois effectivement que tu vas devoir faire jouer le ticket de caisse”. Siderella était rayonnante, bien loin de l'état dans lequel Mario' l'avait trouvé quelques années auparavant. Il eut l'espace d'un instant un sourire un peu triste, avant de se mettre lui aussi à rire a gorge déployé.

“Mario'! Tu as peu venir!” Giovanni alla le prendre dans ses bras, lui faisant la bise au passage.

“Laisse moi te présenter ta nièce! Zatanna!”. Mario' s'approcha du lit en compagnie de de son frère.
“Salut ma grande! Je suis ton Oncle Mario'.” L'enfant resta le fixer un instant, un éclat bleu passant dans ses yeux. Mario' sursauta, surprit. “Elle a le don? Déjà?!” Le regard des deux parents, visiblement aussi surpris que lui, le offrit la réponse qu'il attendait.

“Et bien elle promet la petite! Bon Gio' je te laisse le monstre où?” Il secoua l'ourson.
“Mets le avec les reste des cadeaux, je suis sur qu'elle va l'adorer.” Mario' laissa le couple autour de l'enfant, et s'approcha de la table des cadeaux de naissance, pour y déposer l'ourson. Elle a peut êtres du potentiel cette petite, si son père ne décide pas de l’élever dans ces stupide principes … Une des cartes de vœu attira son attention.
“Gio'? T'en reçois des cartes de gotha dis moi! Martha et Thomas …..


Gotham City - « Old Gotham » // 02/09/2012 00:05.

Wayne.

La suite demain


Première partie le 13/10/2012 ... Merci de votre patience :)