Promenons nous dans les égoûts, tant que les loups s'y trouvent... [PV Snow]
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 Promenons nous dans les égoûts, tant que les loups s'y trouvent... [PV Snow]

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MessageSujet: Promenons nous dans les égoûts, tant que les loups s'y trouvent... [PV Snow]   Promenons nous dans les égoûts, tant que les loups s'y trouvent... [PV Snow] EmptyDim 9 Sep - 10:09
Dick Grayson & Barbara Gordon
Jenova Rowle & Snow Westerfield, se retrouvent en septembre, alors que la nuit est tombée depuis trois heures en cette journée humide pour se lancer dans une mission suicidaire commandée par le maire. Les personnages se retrouvent dans les souterrains de la ville et ils autorisent les trois PNJs à intervenir dans ce rp. Les images utilisées ci-dessus proviennent de crédit et crédit. Bonne lecture ♥️



A refaire, me suis trompée en copiant ma nouvelle réponse dans ce post, didju >< Je le referai après.... Myu *_*


Dernière édition par Jenova S. Rowle le Sam 22 Sep - 14:35, édité 2 fois
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Snow N. Westerfield
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MessageSujet: Re: Promenons nous dans les égoûts, tant que les loups s'y trouvent... [PV Snow]   Promenons nous dans les égoûts, tant que les loups s'y trouvent... [PV Snow] EmptyDim 9 Sep - 14:15
« Westerfield, vous n’avez pas votre mot à dire. C’est comme ça que ça se passe ici, et pas autrement. Vous êtes l’esclave de cette ville, et c’est ainsi ! » La voix de Garcia n’augurait rien de bon, depuis dix putains de minutes, le maire était sorti de ses gonds. Depuis ce matin, Snow Newton Westerfield et Anthony Garcia ne s’amusaient plus. Depuis cinq heures du matin, les deux hommes se vouaient une guerre ouverte.

Le chef du SWAT n’avait aucune envie d’intervenir sur cette affaire, il sentait une véritable arnaque là-dessous. Fouiller des égoûts à la recherche de dangereux criminels n’avait rien de bien intelligent. C’était une grosse connerie, et Garcia avait fait déborder le vase déjà plein. En se déplaçant personnellement dans son bureau, sous les ordres directs du nouveau procureur, évidemment, Garcia avait franchi la limite qu’il ne fallait pas franchir, c’était la seule chose que Snow ne tolérait pas, qu’on vienne lui donner des ordres en terrain conquis. Un peu comme si Napoléon avait reçu des ordres dans sa bonne et vielle Corse natale.

Snow avait refusé tous les coups de téléphone venant du Maire ou de n’importe lequel des adjoints à deux francs six sous. C’était peut-être pour ça que Gotham n’allait pas bien, panser les plaies de cette somptueuse ville n’était pas possible quand la cohésion entre forces de l’ordre ne fonctionnaient plus, impossible de sauver Gotham du crime et du préjudice lorsque les plus hautes têtes pensantes du pouvoir exécutif, et judiciaire ne pensaient plus la même chose. Alors qu’on prônait l’unité face au Crime, mais la réalité était complètement autre. Des divagations, des mensonges, et surtout, le changement des mentalités.

Alors que Snow pensait d’une manière, Gordon avait quelque chose d’autre à dire, et Garcia ajoutait une autre version, pendant ce temps, le procureur refusait de suivre l’un d’eux et avait encore sa version à lui. Pour faire appliquer la loi, rien n’avait plus de parole que celle d’un homme comme lui. Même si, pour Snow, Dent lui manquait. Même si les conditions de la mort de l’ex procureur n’étaient vraiment que peu nettes, une chose était certaine, le Chevalier Noir avait quelque chose à voir dans le meurtre du procureur de la ville de Gotham.
Le Joker avait été une saloperie pour Gotham, c’était à cause de cet homme que Gotham City avait perdu sa chauve-souris justicière. C’était de la faute de Joker, cet affâme criminel que Snow et le reste du SWAT avait perdu un atout de taille, à cause de cet homme que Gotham était devenu ce qu’il était aujourd’hui. Un repaire du crime, un abri pour criminels en devenir. On s’étonnait d’ailleurs de ne pas voir d’Académie du Crime naitre ici, sous la joue de mercenaires et de tueurs en série. La tristesse que Gotham vivait était de la responsabilité d’un seul homme, Napier.

Immonde fils de chien, ce dernier avait disparu, aussitôt qu’il était apparu. Même si dans les sombres recoins, Napier tirait toujours les ficelles dans l’ombre. Le Joker, même à Arkham avait toujours eu de très bons contacts à l’extérieur pour ses entreprises machiavéliques. Des mercenaires qu’il payait à coups de lance pierre et qui vouaient un culte à ce type, juste de quoi acheter du crack pour oublier les conditions de vie atroces dans lesquelles ils vivaient, là, sur un trottoir ou au détour d’une porte cochère.

Snow avait fréquenté le milieu du crime pendant quelques temps, l’ambiance des salles de jeux clandestines, emplies de fumées de barreaux de chaise. Snow appréciait les salles de jeux clandestines parce que les mises étaient sans limites et que ça remplissait parfaitement ces soirées de samedi solitaires. On savait qu’il était flic mais on le laissait tranquille, parce qu’il n’était pas un excellent joueur de poker et qu’on touchait gros, en jouant face à ce novice. Il fumait des cigarettes, tâche parmi ses gros industriels flambeurs qui eux avaient le loisir de s’offrir des Havanes d’une qualité premium.

Snow avait plié face à Garcia. Vers vingt et une heures, près de quelques cinq heures après la dernière entrevue entre les deux hommes, l’équipe au complet était rassemblée devant une bouche d’égout. Snow forma rapidement les groupes et s’enquit de prendre Rowle avec lui, c’était son meilleur lieutenant. Elle serait prête, bientôt à prendre la succession à la direction de l’équipe de bras cassés. Lorsque Snow ne serait plus apte au service ou qu’il aurait été tué au Combat, Rowle était digne de prendre la tête de l’équipe maudite, celle qui obtenait les meilleurs résultats d’un côté mais celle que l’on craignait d’envoyer sur le terrain, parce qu’avec eux, tout dégénérait forcément. Une fois, alors qu’ils devaient intervenir sur une simple tentative de suicide, des mercenaires du coin avaient pensé qu’ils étaient là pour eux, le résultat avait été un agent tué, un autre gravement blessé et tous les mercenaires au tapis.

Aujourd’hui encore, la mission n’augurait rien de bon, et malgré les résultats excellents de l’unité, Snow savait parfaitement que c’était embuscade. Qu’ils allaient se faire tirer comme des saloperies de lapins. Il prit la parole avant de lancer officiellement l’assaut.

« Très bien. On a un groupe de huit à quinze personnes lourdement armées. On se sépare en groupe de deux mais on reste en liaison radio permanente. Si l’on de vous se fait canarder, on rapplique, si l’un de vous a une envie de chier. Bah, faites le, c’est l’endroit rêvé pour ça. Si quelqu’un a envie de voir sa défunte grande tante, faites du bruit et vous rendrez une visite au Puissant »

Il fit ensuite un sourire, attrapa son fusil d’assaut et s’engouffra en premier dans les sombres égouts de Gotham City. Alors qu’ils évoluaient à deux, avec Rowle, l’arme au poing, tous prêts et volontaires pour faire un carnage, un bruit sourd se fit entendre, suivi d’un « boum » d’une grande puissance. Une putain d’explosion. Piégés comme des rats, la sortie était obstruée par des tas de gravats. Il déglutit.

« Nan, rien. J’aurais bien aimé, pour voir la gueule de Garcia. Ce con vient de signer notre arrêt de mort. On va y passer l’un après l’autre, à la Agatha Christie. » Il continua de pester en semi-silence contre Garcia, ce sale con qui avait insisté pour que le SWAT intervienne dans un endroit où seules les merdes puantes indiquaient l’existence d’humains en surface. Ils pataugèrent dans de la boue, progressant avec des lunettes infrarouges d’une rare précision, des bruits, mercenaires ou agents se faisaient entendre, ça progressait vers eux.

« Au moins, Riddick, il est chauve. Moi, j’ai une crinière sur la tronche. » Il fit un petit sourire et tout en continuant d’avancer, jusqu’à voir le fil dont parlait la jeune cadette, il chantonnait.

« Dans la jungle, terrible jungle, le lion est mort, ce soir. » Il s’accroupit et se mit à chuchoter, comme si un fantôme avait pris possession des lieux. Comme si on risquait la mort à chaque coin de rue.
« C’est un capteur relié au C4 qui doit être planqué dans les tuyaux. J’pense que si on passe, même si on l’enjambe, on fait bam. Si on reste ici, on va être pris à revers par les enragés. En gros, on bouge, on crève, on bouge pas, on crève. »

Westerfield déposa son arme au sol, fit un signe à la jeune femme pour qu’elle se mette en position de couverture, et fouilla dans son gilet. Il attrapa le talkie-walkie et s’exprima d’une voix claire.

« Johnson, Carter, continuez à progresser, on a besoin de votre aide, et vite. On est bloqué par une décharge de C4 et un éboulement. Venez nous libérer, et je vous jure que je vous laisserais vivre votre amour homo tranquille. »

La radio crépita, et la réponse fit immédiate.

« Ici Geralds, le président élu à la majorité dans le coin. Vos agents sont morts et nous allons vous traquer. Westerfield, il ne fallait pas s’étendre sur nos territoires. Garcia est allé trop loin ».
La merde, c’était le mot, mais le type avait raison, Garcia avait déconné grave. Et par sa faute, l’équipe de choc allait y passer.

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MessageSujet: Re: Promenons nous dans les égoûts, tant que les loups s'y trouvent... [PV Snow]   Promenons nous dans les égoûts, tant que les loups s'y trouvent... [PV Snow] EmptySam 22 Sep - 14:39


Jen’ sentit une once de soulagement l’envahir lorsqu’elle entendit son chef pousser des jurons au milieu de ces nuages de poussière. Bien, s’il avait encore la langue suffisamment acérée pour blasphémer, c’est qu’il se portait à merveille, où tout du moins, qu’il était dans un état suffisant pour désarticuler Garcia. Elle songeait au sort funeste qui serait réservé au maire si par miracle ils se sortaient de ce guêpier en vie. Le politicien aura beau se couvrir de gardes du corps et d’étiquettes, elle ne payait pas cher de voir Snow franchir ces murailles de papier pour donner une leçon dont leur aîné se souviendra pour de nombreuses années. Certes, eux-mêmes n’étaient pas très réputés pour leur placidité. Les autres services, tout autant que les autres équipes de la SWAT, les observaient d’un œil mal avisé, partagé entre l’idée que l’équipe du capitaine Westerfield n’est pas très obligée aux ordres, et la certitude de leurs compétences. Ils représentaient l’élite en regroupant les soldats les plus déjantés. Que penser d’eux ? Et bien, malgré le chaos qu’ils peuvent provoquer durant leurs missions, il faut s’avouer vaincu devant leur efficacité. Au moins, les représentants de l’ordre peuvent être certains d’obtenir des résultats probants, même si la méthode employée n’est pas la plus subtile. Il faut bien que quelqu’un fasse le sale boulot, alors on leur laisse s’en charger…parce qu’ils ne rechignent pas devant un peu d’action et parce qu’ils n’ont pas le choix.

Les deux coéquipiers se hissèrent hors des décombres pour se réfugier dans un recoin des entrailles en béton, peu désireux de se laisser transpercer comme des lapins par des balles surgies de nulle part. Ce serait une fin malheureuse pour deux guerriers à la Rambo que sont nos deux agents. Tous deux équipés de lunettes infra rouges, ils pouvaient observer avec minutie l’environnement dans lequel il s’était fait aspirer. Des murs de bétons, des éternels tuyaux maculés de rouille, une constante odeur de rat crevé. Ils étaient seuls, séparés du reste de l’équipe, englués dans les boyaux des souterrains qui ne leur inspiraient rien de bon. Pourtant, alors que d’autres trembleraient dans cette situation, terrifiés par l’obscurité impalpable et l’angoisse vive d’être observée dans ce lieu insolite, Jen’ et Snow y puisaient un délice certain. Cette adrénaline croissante, ils la vénéraient, car c’est en partie pour cela qu’ils s’étaient engagés dans la SWAT, pour se procurer une quantité phénoménale de frisson. Elle est leur maître et esclave à la fois, domptée par leurs caractères de chien. Ils étaient presque tous ainsi dans l’équipe, aussi fous l’un que l’autre, mais aussi solidaire qu’une famille, malgré les quelques tensions qui peuvent coexister entre certains membres. *Si on crève tous les deux, Paymon va penser que ça sera encore de ma faute…bigre, j’ai intérêt à ce que ça ne capote pas* Jenova songeait au ressentiment que la sœur de cœur de son chef nourrissait à son égard. De la jalousie ? Wé, ça ne pouvait être que ça, mais Jen’ n’est pas le genre de personne à se prendre la tête pour de telles conneries, aussi feintait-elle l’indifférence devant la jolie brune Hum ? Tiens, v’là que l’autre filou chante !

« P’tain Snow, on n’est pas encore mort…’fin, j’espère, j’ai pas envie de mourir avant d’avoir maté tout l’opus de Doctor House ! » Wé, elle aimait bien cette série. Le cynisme, le tranchant, y a que ça de vrai ! Mais revenons à nos moutons. Bon, qu’ils continuent en avant où qu’ils rebroussent le chemin, la seule conséquence possible était la mort. Jen’ jeta un coup d’œil à une échelle rouillée qui descendait un étage plus bas, à quelques mètres derrière eux. Descendre un niveau plus bas encore était risqué mais leur permettrait peut-être d’avancer sans se faire choper. En attendant, Jen’ laissa Snow prévenir le reste de l’équipe du pétrin dans lequel ils venaient de se fourrer, mais la réponse ne fut pas à la joie du duo. « Ici Geralds, le président élu à la majorité dans le coin. Vos agents sont morts et nous allons vous traquer. Westerfield, il ne fallait pas s’étendre sur nos territoires. Garcia est allé trop loin » Fuck… « On est pas dans la merde… » Mais un signal sur son bippeur personnel enveloppé dans l’une de ses poches attira son attention. L’agent le sortit pour lire le message qui s’affichait blanc sur noir sur le mini écran. « Snow….Toubik et Toubak dansent encore » murmura t’elle à son adresse. C’est ainsi qu’elle appelait le duo de choc que formait Paymon et Azrael, qui étaient encore de la partie, mais qui par prudence, n’avaient pas émis leur survie à travers le Talkie. C’est du moins ce que l’ex militaire supposait. Elle avait refilé ce dispositif un jour à Azrael, l’agent avec qui elle s’entendait le mieux après Snow, lui-même en ayant reçu un par la brune elle-même. Du coup, elle n’avait pas besoin de lui expliquer le comment du pourquoi puisque son chef était en pleine connaissance de cet autre moyen de communication.

Quelques secondes s’étaient écoulées depuis la menace proférée à travers le talkie lorsque des échos au loin parvinrent à l’oreille de la brune. Des bruits de pas saccadés qui ne correspondaient en aucun cas aux agents. « Faut se barrer, amène ton fion ! » La cadette revint sur ses pas l’histoire de quelques mètres et s’accroupit pour soulever la lourde plaque de fer depuis laquelle une échelle solidement fixée au mur sortait, en vain. « Bordel, c’est verrouillé ! » Mais ce n’est pas un putain de verrou qui allait leur barrer la route. Elle sortit de sa botte une canif en acier qu’elle utilisa pour crocheter le verrou qui leur obstruait toute évasion. Soit ils crevaient transpercés par des balles, soit ils crevaient dans l’explosion. Il restait deux optiques possibles. Soit les conduits d’évacuation, mais c’était pure folie car ils risqueraient d’être pris au piège dans un réseau d’étroits boyaux que l’ennemi devait assurément connaître et contrôler. Ils risquaient d’être gazés et Jen’ craignait qu’une alternative de sortie éloignée dans les étroits conduits ne les conduisent à une mort certaine. Elle eut sitôt fait de se débarrasser de la plaque de fer qu’elle glissa sur le côté avant de se laisser engloutir par le trou réduit, mais suffisamment large pour leur corpulence. Au même instant, des premiers coups de feu résonnèrent à l’autre bout du tunnel, ainsi que des éclats de voix. Jen’ se laissa tomber au hasard, toujours munie de ses lunettes, après avoir jeté un regard prudent aux alentours et atterrit deux mètres plus bas en jetant un regard en l’air. . « Snow, magne toi ! » Elle observait la silhouette de son partenaire se laisser couler à travers l’ouverture pour la rejoindre. Ils venaient d'atterrir dans un carrefour de tunnels. Bordel, ces tunnels commençaient sérieusement à lui pomper le dard! Y a pas une petite salle dans les environs, genre, le repère de ces filous? Qu'ils puissent tous deux le faire exploser et rentrer tranquillement chez eux? Tiens, y a de la lumière au fond de l'un d'eux... L'appel du bon dieu?



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SPIRIT OF EVIL
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MessageSujet: Re: Promenons nous dans les égoûts, tant que les loups s'y trouvent... [PV Snow]   Promenons nous dans les égoûts, tant que les loups s'y trouvent... [PV Snow] EmptyMer 26 Sep - 15:16
Under My Umbrella-ah-ah !


Mais quel magnifique acte de bravoure que de s’aventurer dans un tel endroit de nuit… Les égouts ne sont un endroit sûr pour personne, aussi armés que vous êtes. Dois-je vous rappeler que vous êtes à Gotham ? Non bien sûr que non, par contre vous allez en payer le prix.

Vous êtes ici dans le territoire d’un des pires vilains de Gotham, le Pingouin. Vous vous êtes aventurés bien trop loin à son goût et il a juste envie de tout faire péter. Vous mais vos assaillants aussi, PERSONNE ne doit venir l’embêter.

Promenons nous dans les égoûts, tant que les loups s'y trouvent... [PV Snow] 2d9veoi

C’est donc tout à fait naturellement qui guidés par une brise artificielle vous voyez venir vers vous des minuscules parapluies flottants clignotants, chacun étant bien sûr accompagné d’une surprise. Un transporte sûrement un gaz nocif, l’autre une bombe, l’autre propulsera des petits pics, un autre encore incendiera peut-être le lieu. Je vous laisse imaginer le feu d’artifice… que dis-je, je vous laisse le vivre.

Evidemment vous avez une chance de vous en sortir, le Pingouin n’avait pas spécialement prévu que vous seriez déjà si près d’une sortie, qui plus est, le vent qui en provient les garde en l’air un peu plus longtemps. Car ils exploseront au moindre contact, soit avec le sol, soit avec vous, soit avec un volatile alors faites gaffe aux pigeons.

Si jamais vous vous en sortez, n’oubliez pas de bien fermer derrière vous, inutile pour vous d’amener vos malheurs au reste des habitants de Gotham.

Charmant programme n’est-il pas ? Et bien bon courage ! Si vous vous en sortez sans trop de malheurs, je saurai vous récompenser généreusement de points de réputation.
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Snow N. Westerfield
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MessageSujet: Re: Promenons nous dans les égoûts, tant que les loups s'y trouvent... [PV Snow]   Promenons nous dans les égoûts, tant que les loups s'y trouvent... [PV Snow] EmptyJeu 27 Sep - 11:52
Les égouts ! Mais quelle connerie. C’était tout Garcia et cette putain de hiérarchie. Faire quelque chose de con, juste pour que la galerie, que pour ses possibles détracteurs se voient complètement béats devant une telle attitude, un tel intérêt pour les interventions de police. Le maire pouvait se vanter de perpétuer les traditions héritées d’Harvey Dent alors qu’il ne bougeait même pas les fesses de son bureau. Après les enquêtes policières et les remue-ménages de Jim Gordon pour obtenir les moyens nécessaires à la traque de malfrats à deux dollars cinquante (canadien, attention !), c’était à Snow et aux têtes brûlées de se taper tout le sale travail. C’était eux qui manquaient d’exploser sur des mines anti personnelles, c’était Snow et son équipe qui devaient prendre d’assaut des bouches d’égouts qui ne semblaient plus seulement accueillir la merde au sens propre mais plutôt la merde criminelle, la saloperie qui gangrénait la ville à coup de lance-pierres et autres fusils d’assaut.

Comment pouvait-on se montrer libre, comment pouvait-on encore oser clamer que monsieur Garcia, maire de Gotham depuis des centaines d’années maintenant, était un type qui avait le sens accru des responsabilités ? Comment être responsable en envoyant une équipe du SWAT, la meilleure, sans se mentir –ou en se mentant un peu… Beaucoup même- au casse-pipe le plus complet. Déjà que les interventions urbaines n’étaient pas la spécialité des agents qui préféraient les aéroports, les gares aux souterrains miteux que pouvaient offrir la City.

Cette pensée ramena Westerfield vers d’autres cieux, d’autres temps séculiers où il n’était qu’un jeune flic à la recherche de sensations fortes. Après ses cinq ans réglementaires comme Officier de police à Gotham, il avait signé pour l’école du SWAT, quelques années de perfectionnement en intervention d’élite. Un nouvel uniforme de cadet plus tard, l’agent Westerfield avait intégré la prestigieuse, l’excellente école de formation de Chicago. Un instructeur portugais –ça se devinait à sa moustache particulièrement épaisse- avait appris aux élèves qu’un bon agent du SWAT devait remettre ses ordres en question lorsqu’il sentait que ces derniers venaient à menacer l’équilibre particulièrement fébrile d’une mission à haut risque. C’était typiquement ce genre d’erreurs, le fait de fermer sa gueule qui conduisait à la blessure grave, voire dans les cas les plus dangereux, à la mort.

Il expliqua également que les agents du SWAT n’aimaient pas, pour la plupart, intervenir dans les lieux étriqués comme des sous-sols et que le pire de tout, c’était les égouts. Parce que ces cons avaient le don d’être totalement hermétiques à l’extérieur. Dans les égouts, avait-il dit, c’était une vie de pariat, c’était la vie de ceux qui n’avaient plus rien à perdre. Les égouts n’étaient pas le lieu de preneurs d’otages suicidaires, les égouts n’étaient pas les lieux de toutes les rancœurs d’amoureux ou de cambriolages qui pouvaient dégénérer. Les égouts étaient un lieu où les gens qui n’avaient plus aucun espoir, ceux qui étaient déjà six pieds sous terre se faisaient échos. Où le malheur n’était pas plus dangereux que l’espoir. Là-bas, ce n’était pas l’alcool ni cette drogue qui avait tué son frère qui était entrain de lanciner les hommes sous terre. Ceux-là n’avaient plus besoin d’aucune substance, d’aucune saloperie pour rendre leurs vies encore plus dévastées. « Les égouts agissent comme un autre monde. Nous sommes là, à la surface, notre merde coule dans les géantes constructions mais ceux qui y vivent sont bien différents, ils sont plus sombres encore que la merde. Votre pisse n’affecte pas ces gens, car ils ont appris à vivre sans nous, et nous vivons sans eux »

Aujourd’hui, Westerfield se disait que son instructeur, mort à la retraite depuis ce temps n’avait pas tord. Tout ce qui régissait les égouts, c’était la loi du plus fort, semblable à celle de la jungle… Plus sanglante, peut-être encore. Le lion n’était pas celui que l’on pensait, et les groupuscules avaient appris à se livrer des guerres. Tous pouvaient, tous se devaient de s’unir contre un ennemi encore plus gros que ceux qui pouvaient grappiller un peu du territoire qu’ils avaient construit. Cet ennemi était obscur et il portait l’uniforme des Ténèbres. Cet ennemi commun, c’était eux, ceux qui vivaient à la surface et qui se chargeaient de faire veiller l’ordre. Ceux qui pouvaient menacer l’équilibre précaire et déjà instable des égouts, c’était eux les forces de police qui venaient parfois s’assurer qu’aucun habitant de Gotham n’auraient à faire aux centaines, aux milliers de pauvres âmes qui avaient le bruit de la merde coulante comme seule berceuse pour se coucher et pour vivre, ceux qui ne respiraient plus que des effluves de pisse et qui se nourrissaient des petits rats que l’on trouvait dans le coin.

Il revint à ses pensées en arrivant au niveau de sa camarade et plus fidèle allié en ces milieux plus qu’hostiles, ils passèrent quelques minutes qui s’écoulèrent comme des heures à se hisser des décombres. La fumée, l’odeur ne devaient plus supportables et Snow se maudit de ne pas avoir emporté des masques à gaz. Il ne stoppa pas sa chanson pour autant, après tout, chanter c’était naturel, comme chier un coup quoi… Il ne se retint absolument pas et laissa filtrer quelques insultes d’un rare blasphème. Lorsqu’elle lui parla de Docteur House, ce fut comme incroyable, il se mit à rire à pleine voix, se fichant presque (voire carrément) des conséquences que ça aurait pu avoir si l’un des connards entendait.

« Bien dit. Moi je ne veux pas crever avant d’avoir pu voir la fin Billy Elliot. Les danseuses homme, c’est classe »

Westerfield s’exprima avec parcimonie, comme si ce qu’il venait de dire était digne de Jean Claude Van Damne. Tel un vieux prophète, Snow fit mine de se joindre les mains. « Amen ». Le bip qu’émit le bippeur de la jeune femme paracheva de casser son rêve de séparation de la mer, de recevoir des Commandements particulièrement emplis de bon sens au sommet d’une montagne perdue. Le bip strident apportait peut-être une mauvaise nouvelle, toutes manières, une de plus ou une de moins dans ce cas très précis, c’était du pareil au même. Mais la nouvelle fut bonne, deux autres agents et pas des moindres étaient encore en vie, libres.

« Qu’ils nous rejoignent au plus vite, on ne se sépare plus. On va trouver ces connards, libérer nos deux agents et on se casse mettre notre poing dans la tête à Garcia. »

Oh que ouais ! Garcia allait en entendre de toutes les couleurs et Snow finirait par lui coller un poing dans la tête, le type ne s’en sortirait pas comme ça, maire ou non. L’agent en chef regarda la plus jeune alors que des bruits de pas nombreux et emmêlés venaient en leur direction. La donzelle eut la bonne réaction lorsqu’elle lui ordonna plus ou moins de détaler. Elle brisa le verrou d’un simple coup de canif. Snow pouvait en être fier, elle au moins avait encore la force de se battre pour sauver sa peau… Peut-être que sa place à lui était avec eux, les gens du bas, il serait surement mieux que dans cette société qui perdait les pieds au point d’envoyer ses meilleurs défenseurs au suicide collectif dans des égouts fréquentés et puants. Il se poserait ce genre de questions plus tard, lorsqu’il serait tranquillement installé dans le confort de son appartement moderne. Pour le moment, il ne devait penser qu’à une chose : la mission.

Ils arrivèrent dans un autre dédale de conduits et l’odeur, au lieu de se faire plus agréable devenait de pire en pire, elle agressait le nez avec la force d’un acide… Snow se sentait pâteux, il n’avancait plus comme dans sa jeunesse, son dos commençait à le lancer « grave wesh ». Il n’avait qu’une envie, celle d’allumer une cigarette en regardant Winfrey et son talk-show à la con. Il n’avait qu’une envie, c’était d’être chez lui et de voter Obama pourquoi pas si ça pouvait le sortir d’ici…

« Hé, cinq minutes, papi a perdu son déambulateur »

Ils virent de la lumière et l’inconscience de deux têtes aussi brûlées l’une que l’autre se mit à parler à la place de la raison… Alors que les deux agents devaient les rejoindre, ils décidèrent sans se parler de continuer la route vers la lumière qui, au lieu de devenir filtrante comme celle du soleil devenait de plus en plus fluorescente.

Les bruits qui se rapprochaient sérieusement derrière poussèrent les deux agents à avancer encore et toujours. Et lorsqu’ils tournèrent, ce fut un déplaisir des plus grandioses. Non seulement le soleil n’était pas la cause de la lumière, mais en plus, Snow éclata de rire. Des parapluies, minuscules avec de somptueux petits papiers cadeaux flottaient dans l’air.
« Ca, c’est pas normal »
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