Une petite vie tranquille sans encombre. La demoiselle a grandit dans la ville de Gotham entourée de parents aimant. Elle était d'une joie de vivre incontestable et d'une bonté sans nom. C'était une enfant très gentille mais incroyablement farceuse. Elle adorait jouer des tours à tous le monde. Bien qu'elle était une excellente élève elle se faisait remarquer par ses clowneries et ce tout au long de sa scolarité. A côté de cela, elle avait un grand coeur, ne supportant que l'on puisse mettre des enfants de côté et ne comprenant pas le manque d'ouverture d'esprit que pouvait avoir certains de ses petits camarades. La vie est un terrain de jeu, elle n'avait pas de temps a perdre a se prendre le choux avec cela, elle voulait jouer et profiter de la vie a temps plein.
La mère de Harleen travaillait dans un orphelinat dans gotham city. Durant son enfance, Harleen se plaisait à s'y rendre bien qu'au début elle fit preuve d'une immense timidité face à ces enfants mais très vite, les préjugés qu'on pouvait lui avoir inculqué à leur sujet disparurent. Harleen adorait leur rendre visite et jouer, s'amuser , faire le clown pour eux. Harleen adorait particulièrement monter des farces en leur compagne car ils semblaient vraiment s'amuser à faire cela contrairement à tous ces enfants avec qui elle allait à l'école. Ces enfants pourri gâté qui la dénonçait dès qu'ils étaient la cible de ses farces. Elle ne les aimait que très peu ces gosses de riche surprotégé...
Après avoir fini l'école avec d'excellents résultat, elle fit des études de psychologie. Une fois de plus, elle se montra très sérieuse et investie dans ses études et décrocha son diplôme sans le moindre soucis. Elle était destinée a une belle carrière en tant que psychologue à Gotham City.
Pour l'aspect sentimental, elle tomba amoureuse d'un ami. Il s'agissait d'un jeune homme de confiance a qui elle pouvait tout dire sans crainte, elle savait qu'il était là pour elle quoi qu'il arrive.... Mais ce qui est malheureux a dire, c'est que jamais elle n'osa avouer ce qu'elle ressentait à son ami de peur de se voir repoussée. Elle s'était convaincue elle-même de n'être qu'une amie, une bonne copine pour lui et de ne pouvoir réussir à dépasser ce stade. Cela traduisait ce manque de confiance qu'elle avait en elle et, en même temps, elle ne se jugeait pas assez bien pour lui. Elle n'était pas son genre de fille pensait-elle... Inutile de vous cacher que vivre cet amour inavoué fut une épreuve pour la demoiselle mais jamais elle ne trouva le courage de parler à coeur ouvert avec ce jeune homme. Le temps passa et elle s'habitua progressivement à cette situation.
Et puis, avec la fin de ses études, le temps de trouver un métier était arrivée. Harleen postula pour un poste dans l'asile psychiatrique d'Arkham. Là bas, ellle fit une rencontre qui allait bouleverser sa vie. Mr J.

Mr J. était un patient extrêmement dangereux d'après le personnel de l'asile. On mit Harleen en garde en lui disant qu'à la moindre occasion il ne ferait qu'une bouchée d'elle. Mais la demoiselle était déjà fascinée par ce personnage. Elle avait envie de le découvrir, de connaître ses tourments. Harleen commença à s'occuper de ce patient quelque peu hors-normes. Alors qu'elle devait analyser la psychologie de ce criminel et le guérir, ce fut lui qui analysa la demoiselle et commença a lui donner des avis et des conseils. Elle devait fuir cet asile qui allait la rendre folle elle aussi a force de fréquenter des fous ? Elle devait fuir ce jeune homme qui ne l'aimerait jamais, elle devait faire entendre sa voie et ne plus subir les choix des autres... Elle devait s'affirmer.
La demoiselle n'était pas stupide non plus et n'allait pas bêtement écouter un patient fou mais elle se rendit compte de la véracité de ses propros. Moins elle voyait le jeune homme mieux elle se portait. Plus elle se rebellait contre des décisions qu'on voulait lui imposer moins elle avait de chance de les subir...
Cet homme n'était donc pas fou, c'était son patron qui l'était a enfermer ces pauvres gens dans des cellules... Mr J. disait vrai. On la manipulait depuis le début et elle devait sortir de ce système avec que ce système ne l'élimine. La vision qu'on lui avait imposé des gentils et des méchants, du bien et du mal était erroné. Ce patient l'avait séduite avec sa version des choses. Son histoire était touchante, Harley était tombée sous le charme de Mr. J. C'était un homme qu'elle trouvait profond et tourmenté. Les évènements tournaient toujours à son désavantage mais il n'était pas ce vil personnage dont on avait put lui peindre le portrait auparavant. Elle ne pouvait le laisser subir tout cela alors que le réel criminel se promenait dans les rues de Gotham... Le Batman. Harleen prit alors les devants et les risques qui allaient avec. Elle revêtit un costume rappelant Arlequin en référence au jeu de mot que ce plaisait a faire Mr J. avec son nom... Harley Quinn. Et la demoiselle organisa l'évasion de son patient de cet asile et se décida à suivre cet homme qui l'avait aidé à s'émanciper de ce système. Mr. J. était devenu son nouveau repère, son modèle... l'homme duquel elle s'était éprise. Ce n'était pas conforme a la déontologie que d'aimer ses patients mais à présent elle ne travaillerait plus pour cet asile mais bien pour lui, Mr. J.

Elle lui était reconnaissante, vraiment. Elle l'admirait aussi, et elle l'admirait au point d'éprouver de l'amour pour cet homme, pour ce personnage. Elle quittait tout pour suivre cet ancien patient a qui elle donnait son coeur. Il l'avait sauvé...
Ce qui est triste a dire,c'est que pour séduire et obtenir la reconnaissance de cet homme, Harley devint elle même une criminelle, accomplissant toutes sortes de méfaits dans l'unique but d'impressionner Mr. J.et d'obtenir son amour. Il pourrait lui demander de tuer qu'elle le ferait certainement. Avec cet homme, Harley a perdu tous le sens moral qu'elle pouvait avoir autrefois et ne jure, aujourd'hui que par lui, Mr. J.
Le problème dans cette relation, c'est qu'elle semble pas toujours à double sens. Si parfois Mr J. se montre complice et protecteur avec la demoiselle, les fois où il se joue d'elle, s'en sert pour s'échapper, la malmène autant physiquement que psychologiquement sont mille fois plus nombreuse. Il a même déjà empoisonné la jolie blonde mais il se trouve que la demoiselle a développé une sorte de défense immunitaire contre le poison de Mr. J. ce qui lui a permit d'y survivre.
Mais Harley sent bien que cette relation avec Mr. J. n'est pas encore parfaite. L'homme a sans cesse les idées ailleurs... a la recherche d'un plan génial pour en finir avec le Batman et c'est cela qui fait rempart a leur couple. Harley nourrit une haine grandissante envers cet homme chauve-souris qui empêche sa relation avec Mr. J. de s'épanouir... Alors, si elle pouvait elle même en finir avec le Batman pour pouvoir vivre cette romance parfaite qu'elle s'imagine avec Mr. J., elle n'hésiterait pas une seule seconde. C'est pour cela que dès que Mr. J. a un plan pour supprimer Batman, elle se mettra dans la réalisation de cette entreprise a 200% car son rêve est bien d'avoir Mr. J. pour elle et pour cela il faut supprimer ce justicier qui hante la vie de Mr. J.
Harley est aveuglée, empoisonnée par la folie de Mr. J. et rien ne semble pouvoir la ramener a la raison...

Nouvelle vie, Nouveaux amis.
A part Mr. J., Harley ne connaissait ou n'avait de lien avec aucun criminel de Gotham. Elle en avait croisé certains à l'asile d'Arkham mais Mr. J. était bien le seul avec qui elle avait sympathisé. En rentrant dans le monde criminel, Harley a bien sûr fait la connaissance de nouvelles personnalités hautes en couleur. Si avant elle aurait paniqué a se retrouver a cotôyer de grands criminels, maintenant, avec Mr. J. a ses côtés la demoiselle n'avait plus peur de rien ou de personne et traitait avec ces criminels comme avec de vieux amis.
Parmis toutes ces personnes qu'elle put rencontrer ce fut particulièrement avec une demoiselle qu'elle s'entendit et très vite, elles firent la paire. Poison Ivy, sa nouvelle amie. Si la majeure partie du temps Harley oeuvre avec Mr J., il lui arrive de travailler avec Ivy, dite l'empoisonneuse lorsqu'il s'agit de s'en prendre a des symboles masculins de Gotham. Leur petit plaisir que de rappeler a ces hommes qu'ils doivent autant craindre les femmes car ils ont un peu trop tendance a les oublier.
Ne sous-estimez jamais leur sournoiserie qui est sans limite.